La pravda américaine. Les assassinats du Mossad


Par Ron Unz – Le 27 janvier 2020 – Source Unz Review

De la paix de Westphalie à la loi de la jungle

L’assassinat du général iranien Qassem Soleimani par l’US Army, le 2 janvier, a été un événement d’une importance capitale.

Le général Soleimani était la plus haute personnalité militaire de son pays, qui compte 80 millions d’habitants, et, avec une carrière de 30 ans, l’une des plus populaires et des plus respectées. La plupart des analystes le classaient au deuxième rang en termes d’influence, après l’ayatollah Ali Khamenei, l’ancien guide suprême de l’Iran, et de nombreux rapports indiquaient qu’il était exhorté à se présenter aux élections présidentielles de 2021.

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Lire les traîtres : une bonne ou une mauvaise idée ?


 … ou la manufacture de la haine


2015-09-15_13h17_31-150x112Il y a deux noms d’écrivains qui déclenchent souvent une réaction très forte et hostile de la part de nombreux Russes : Alexandre Soljenitsyne et Vladimir Rezoun alias «Viktor Souvorov». La liste des accusations contre ces deux hommes est généralement la suivante :

  • Alexandre Soljenitsyne : il décomptait environ 66 millions de personnes tuées par le régime soviétique, il parlait favorablement du général Andrei Vlasov, il était un larbin de la CIA, il était antisémite, russe nationaliste et monarchiste. Enfin, il y a un dicton populaire dans la Russie moderne qui s’énonce : «montrez-moi un activiste antisoviétique (« антисовечик ») et je vous montrerai un russophobe» – ce qui fait de Soljenitsyne un russophobe.
  • Vladimir Rezoun : c’est un traître, il est le créateur de la théorie selon laquelle Hitler n’a fait que devancer une attaque soviétique que Staline était sur le point de lancer, c’est un agent du MI-6 britannique pour diffuser de telles théories russophobes.

Ce que j’aime faire quand j’entends ces opinions, c’est de poser une question simple : combien de livres de Soljenitsyne et / ou Rezoun avez-vous réellement lus ?

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1945 – La leçon du bombardement de Dresde est la même 75 ans plus tard


Par John Laughland − Le 13 février 2020 − Source Russia Today

John Laughland

Le 75e anniversaire du bombardement de Dresde devrait nous obliger à comprendre que, malheureusement, comme l’a déclaré l’homme d’État romain Cicéron, « En temps de guerre, la loi se tait. »

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La photo du célèbre photographe Richard Petersen montre les ruines de la Mohrenapotheke dans la Johannesstraße (aujourd’hui St. Petersburger Straße) à Dresde. La photo a été prise après le 17 septembre 1945. © Deutsche Fotothek / Richard Petersen

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15 ans avant Kennedy, les sionistes assassinaient James Forrestal


Par Laurent Guyénot – Le 27 janvier 2020 – Source Unz Review

Israël, meurtrier en série

Dans les années 1990, deux best-sellers ont porté à la connaissance d’un large public le fait que l’assassinat du Président John Kennedy en 1963 a résolu une crise intense sur le programme nucléaire secret d’Israël. Dans une de ses dernières lettres à Kennedy, citée par Seymour Hersh dans son livre The Samson Option (1991), David Ben Gourion se plaignait : « Monsieur le Président, mon peuple a le droit d’exister […] et cette existence est en danger. 1» L’arme atomique été jugée vitale pour Israël, et Kennedy s’y opposait. Une critique du livre d’Avner Cohen Israel and the Bomb (1998) paru dans le journal israélien Haaretz disait les choses ainsi :

Le meurtre du président américain John F. Kennedy a brusquement mis fin à la pression massive exercée par l’administration américaine sur le gouvernement d’Israël pour mettre fin au programme nucléaire. Cohen démontre longuement les pressions exercées par Kennedy sur Ben Gourion. […] Le livre implique que, si Kennedy était resté en vie, il est douteux qu’Israël ait aujourd’hui une option nucléaire.2

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  1. Seymour Hersh, L’option Samson : L’arsenal nucléaire d’Israël et la politique étrangère américaine, Random House, 1991, p. 141.
  2. Haaretz, 5 février 1999, cité dans Michael Collins Piper, False Flags : Template for Terror, American Free Press, 2013, p. 54-55

Notre dette envers les héros de Stalingrad


Par Martin Sieff − Le 31 janvier 2020 − Source Strategic Culture

s258Le 2 février marquera le 75ème anniversaire de la fin de la bataille la plus grande, la plus longue et la plus sanglante de l’histoire de l’humanité : ce fut une lutte qui détruisit le fer de lance auparavant invincible de la machine de guerre nazie qui avait conquis toute l’Europe en seulement trois ans et semblait sur le point de conquérir le monde. Pourtant, incroyablement, jusqu’à présent, l’ensemble des médias occidentaux, en particulier aux États-Unis, l’ont complètement ignorée.

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La réécriture de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale est un sinistre prélude


ZPpZy5Xw5gygtCM6JTsJ59R-GhMÉditorial du 31 janvier 2020 − Source Strategic Culture

Il est étonnant et profondément troublant que soixante-quinze ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, l’histoire de cet événement soit réécrite sous nos yeux.

 

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1914-18 : les conséquences économiques de la paix, cent ans plus tard


Par Edward W. Fuller − Le 12 décembre 2019 − Source Mises Institute

external-content.duckduckgoNous sommes au centenaire de la publication du livre de John Maynard Keynes « Les conséquences économiques de la paix ». Cet ouvrage a été décrit comme « l’un des livres les plus influents du XXe siècle » 1. Il a fait de Keynes l’économiste le plus célèbre du monde, et il a été à l’origine de son influence massive sur l’économie du XXe siècle. Beaucoup des critiques les plus durs de Keynes le considèrent comme son seul bon livre. Cependant, on peut affirmer que « Les conséquences économiques de la paix » est son pire ouvrage. A l’occasion de son centenaire, il convient de réévaluer l’œuvre et son influence.

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  1. Robert Skidelsky, John Maynard Keynes: Hopes Betrayed (New York: Viking, 1983), p. 384.

Sisley Huddleston – France, les années tragiques – 1939-1947


Par José Martí − Source le Saker Francophone

Septembre 2021 – Sont ajoutés les fichiers pour liseuse de cet ouvrage : epub et mobi. Le contenu en est strictement identique.

On vous propose France – Les années tragiques : 1939-1947, un ouvrage écrit en 1953 par Sisley Hudleston, un journaliste britannique de premier plan, qui vécut toute la seconde guerre en France, où il avait élu domicile.

Depuis août 2020, cet ouvrage est disponible au format papier.

C’est un témoignage de première main, de la part d’un homme aux idées bien arrêtées mais que nul ne pourra taxer d’extrémiste, à la fois proche des événements, et les considérant d’un angle résolument objectif.

Le nombre d’occurrences pour Huddleston dans The Atlantic Monthly, The Nation, et The New Republic, en plus de ses trente livres tout à fait réputés sur la France, semblent confirmer qu’il a été durant des décennies l’un des principaux spécialistes de la France pour les lecteurs de journaux américains et britanniques instruits. Son entretien exclusif avec le Premier ministre britannique Lloyd George à la Conférence de la paix de Paris devint par exemple en 1919 un scoop international. Comme beaucoup d’autres écrivains, après la Seconde guerre mondiale, son éditeur américain devint par nécessité Devin-Adair, qui publia une édition posthume de son livre en 1955.

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Les Allemands ont bousculé l’armée rouge en 1941 parce que les Soviétiques étaient prêts à attaquer, pas à se défendre

Ce qui suit est tiré du chapitre 1 de Germany’s War: The Origins, Aftermath and Atrocities of World War II de John Wear, publié en 2014, qui peut être lu en entier sur The Unz Review ou obtenu sur Amazon. Vous pouvez en savoir plus sur le travail de Wear dans son site Web. Dans cette section, Wear décrit comment l’armée rouge était clairement en position offensive en 1941. Les Soviétiques avaient cessé de produire des armes défensives telles que des mines antipersonnel, des armes antichars et des canons anti-aériens. Ils avaient mis en place une infrastructure de transport sur leur frontière occidentale, ce qui n’aurait eu de sens que s’ils avaient l’intention d’attaquer. Leurs commandants avaient reçu des cartes des régions situées à l’ouest de la frontière soviétique. Après avoir été capturé par les troupes allemandes, le fils de Staline a été interrogé au sujet d’une lettre retrouvée dans sa poche faisant référence à une « promenade vers Berlin », à propos de laquelle le prince soviétique a marmonné, « merde… ».

Par John Wear − Le 20 novembre 2019 − Source Russia Insider

Après la division de la Pologne entre l’Union soviétique et l’Allemagne, les troupes soviétiques auraient pu créer une zone de défense puissante à la nouvelle frontière germano-soviétique. En 1939, les possibilités de défense le long de la frontière germano-soviétique étaient nombreuses : forêts, rivières, marécages, peu de routes et du temps devant soi. Cependant, au lieu de rendre la zone infranchissable, elle a rapidement été rendue plus pénétrable. L’Armée rouge a démoli des fortifications existantes et les a ensevelies sous des monceaux de terre. L’Union soviétique a également cessé de produire des canons antichars et antiaériens. Elle disposait d’une énorme production de mines terrestres qui aurait pu être utilisée pour la défense, mais après la création d’une nouvelle frontière avec l’Allemagne, cette production a été réduite. 1

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Attaque allemande sur l’URSS, 1941

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  1. Suvorov, Viktor, The Chief Culprit: Stalin’s Grand Design to Start World War II, Annapolis, MD: Naval Institute Press, 2008, p. 162.

Les purges oubliées des médias pendant la Grande Dépression


Par Steve Penfield – Le 27 octobre 2019 – Source Unz.com

Le républicain Hoover institua le bouclier fédéral de radiodiffusion en 1927. C’est Roosevelt qui en fit une arme en 1934, et les Démocrates ne l’ont jamais abandonné depuis. On pourrait examiner les obstacles complexes dressés par la FCC contre le débat public pour ce qu’ils sont : une taxe sur la liberté d’expression.

Parade militaire à la fin de la 1ère GM en mars 1919 : Al Smith , gouverneur de New York (à gauche) ; Bill Hearst (au centre) ; Franklin Roosevelt (à droite)

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