Crise d’angoisse


Le but de la vie n’est pas d’être du côté de la majorité, mais d’échapper à la folie collective. − Marc Aurèle


Par James Howard Kunstler – Le 20 juin 2025 – Source Clusterfuck Nation

Vous avez sans doute remarqué à quel point cette quatrième phase de transition perturbe l’esprit collectif. Le zeitgeist agité met les nerfs à rude épreuve, tandis que quelque chose d’étrange naît de l’humanité, la fin d’un mode de vie et le début d’un autre. Tout le monde a une histoire, et la plupart sont assez effrayantes : l’enfer globaliste de l’intelligence artificielle, la dépopulation et la néo-esclavage, la mort par les chemtrails, les reptiliens, le califat en marche à travers la civilisation occidentale, la troisième guerre mondiale, la fuite vers Mars… Pitié ! Continuer la lecture

John Beaty – Rideau de fer sur l’Amérique


Par Jose Martí − Le 31 mai 2025

Nous publions notre traduction d’un ouvrage paru en 1951.

Cet ouvrage, puissamment sourcé, traite d’un sujet particulièrement controversé – et il le fait avec un équilibre, une puissance documentaire et une factualité remarquables.

Écrit par un universitaire modéré, aux références impeccables, et dont l’histoire personnelle et le rôle tenu durant la seconde guerre mondiale garantit le niveau, il décrit un tableau qui, des dizaines d’années plus tard, continue d’apparaître à bien des égards comme très actuel, car le sujet fondamental en est le globalisme subversif et ses méthodes rampantes. Bien au delà d’une simple documentation historique, cet ouvrage explique et éclaire de nombreux éléments de « fonctionnement » des sociétés occidentales contemporaines.

En raison de la censure pesant sur les grandes maisons d’édition étasuniennes, ce livre a été publié par une toute petite maison d’édition de Dallas. L’énorme popularité de l’ouvrage provoqua pas moins de dix-sept rééditions au cours des années qui suivirent.

Ce livre est souvent cité par Ron Unz, dont nous traduisons régulièrement la suite « Pravda Américaine ».

Le livre est disponible aux formats PDF, EPUB et MOBI.

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Le Liban fait-il partie du territoire promis d’Israël ?


Note du Saker Francophone : Nous publions cette traduction d’un article du Jerusalem Post pour que nos lecteurs puissent prendre conscience du genre de pensées publiquement exposées dans un journal grand public israélien. La lecture de cet article nous permet de mieux comprendre l’attitude guerrière à outrance du gouvernement israélien qui est, comme le montre tous les sondages, soutenue par une large majorité de la population israélienne. Ce genre d’article médiatique permet de banaliser une telle idée conquérante dans la conscience collective israélienne.


Par Mark Fish – Le 25 septembre 2024 – Jerusalem Post

Les versets de la Torah véhiculent des messages profonds que nous pouvons extraire avec perspicacité pour notre vie quotidienne. Le rabbin Shay Tahan, le Rosh Kollel de Shaarei Ezra à Brooklyn, NY, ouvre gracieusement ses portes pour les comprendre.

Le récent conflit au Liban soulève la vieille question concernant les frontières nord de la Terre d’Israël biblique. Où exactement Hachem [le Dieu juif, NdT] a-t-il défini les limites, et sommes-nous obligés de conquérir ces zones ? Les mitsvot de terouma et de ma’aser s’appliquent-elles à ces terres en tant que partie de la Terre d’Israël, ou sont-elles considérées comme situées en dehors des frontières ?

La Torah fournit des directives claires concernant les zones que nous avons reçu l’ordre de conquérir lors de la prise de possession du pays.

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Israël/Gaza: Les masques tombent dans la société étasunienne


Par Ron Unz − Le 6 mai 2024 − Source Unz Review

Je pense que la meilleure manière de comprendre les événements frappants qui ont caractérisé la société étasunienne au cours des mois passés est de revenir sur une observation perspicace, souvent attribuée à tort à Voltaire :

Trouvez qui il est interdit de critiquer, et vous saurez qui règne sur vous

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La tragédie de la Khazarie, troisième partie : les juifs errants


Par Dmitry Orlov – Le 16 mai 2024 – Source Club Orlov

La prise de la forteresse d’Itil par le prince Svyatoslav, V. Kireev

La question « D’où venez-vous ? » est plutôt évidente et il est utile, au cours d’une conversation, de pouvoir y répondre facilement. C’est du moins ce que j’ai constaté au cours de mes nombreux voyages. Heureusement, j’ai une réponse facile : Je viens de St. Leninsburg. Mais ce n’est pas forcément la bonne réponse dans toutes les situations. Par exemple, lorsqu’un plouc pas trop sympathique lève les yeux sur moi et me demande : « Tu n’es pas d’ici, n’est-ce pas, mon gars ? » La bonne réponse est : « Bien sûr que non, je viens de là-bas, du comté de Jackson. » « Tout là-bas, dans le comté de Jackson… », répond le redneck, étonné : « C’est comment là-bas ? ».

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La peur des Juifs et le dieu terroriste


“It’s time for Jews to be feared!”« Il est temps pour les juifs d’être craints », a déclaré le Rabbi Shmuley récemment. Les Juifs n’ayant pas réussi à venir à bout de l’antisémitisme en essayant de se faire aimer ou admirer, doivent maintenant se faire craindre. C’est le nouveau mot d’ordre.


Par Laurent Guyénot − Avril 2024

Karl Golovin sur X : « Psychopath @RabbiShmuley is a key advisor to @RobertKennedyJr, and would likely be appointed to a prominent position in an « RFK Jr. Administration. » Oh hell no. » / X (twitter.com)

Le problème est que, si les juifs veulent être craints, alors ils doivent aussi accepter d’être détestés. La « crainte des juifs » peut se traduire, littéralement, par « judéophobie » (du grec phobos, craindre). Pour se faire craindre, il faut avoir le pouvoir de nuire, et il faut le montrer. Bref, si les juifs veulent se faire craindre pour lutter contre l’antisémitisme, alors l’antisémitisme a de beaux jours devant lui.

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La tragédie du kaganat khazarien – partie 2 : le climat


Par Dmitry Orlov – Le 13 mars24 – Source Club Orlov

L’influence de loin la plus importante sur l’histoire de la Khazarie a été le climat de l’Eurasie septentrionale et l’influence que ses changements ont exercée sur les tribus pastorales de la steppe eurasienne – la bande de prairies sèches qui s’étend du fleuve Dniepr à l’ouest jusqu’au lac Baïkal et au-delà à l’est. Au sud, cette vaste mer d’herbe est bordée par la Grande Muraille de Chine, des déserts, des montagnes et les mers Caspienne et Noire. Au nord, elle est bordée de forêts – taïga de conifères en Sibérie et forêts mixtes et à feuilles caduques plus à l’ouest. Qu’est-ce que ce vaste domaine et son climat ont à voir avec le destin d’une petite ville située sur une île minuscule dans la vallée de la basse Volga, dirigée pendant deux siècles par une mafia juive qui exerçait une forte influence sur la campagne environnante ? Eh bien, à peu près tout, il s’avère !

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La tragédie du kaganat khazarien – partie 1


Par Dmitry Orlov – Le 6 Mars 2024 – Source Club Orlov

Il existe une théorie selon laquelle il existait autrefois un immense et puissant kaganat khazarien – un puissant empire qui englobait ce qui est aujourd’hui l’Ukraine, le sud de la Russie, y compris tout le nord du Caucase, et le nord-ouest du Kazakhstan. L’histoire raconte que cet empire était dirigé par des Juifs, d’où ils se sont répandus dans toute l’Europe et au-delà. Cette théorie est fermement ancrée dans le domaine des mythes et des légendes. Elle est en partie vraie : la Khazarie a existé et a été dominée politiquement et économiquement par des Juifs pendant deux siècles entiers. Mais ce qui leur est arrivé est tragique : la plupart d’entre eux ont été massacrés ou noyés dans la Volga en 965.

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Qui est juif ? Race, « peuple élu » et biopolitique


Par C.B. Forde – Le 1er décembre 2023 – Source The Postil

Israël est structuré comme la « patrie » de la race appelée « Juifs« , mais pas pour la foi en le judaïsme, puisque beaucoup de ceux qui se disent « Juifs » par leur foi ne sont pas racialement qualifiés pour être Israéliens, et sont donc exclus. Pour devenir Israélien, il faut posséder des qualifications raciales approuvées par l’État. Ainsi, la géographie est liée à la génétique (biopolitique), ou à ce que Friedrich Ratzel appelait l' »anthropogéographie » : les non-Juifs sont perpétuellement l’Autre qui, en raison de son ADN, n’a aucune légitimité, et encore moins de place, au sein de l’État ou sur la terre ; ils sont à peine tolérés et ouvertement détestés. Parler de « démocratie » ou même de « civilisation » dans le contexte d’Israël revient à ignorer ce fait biopolitique. Historiquement, nous devons garder à l’esprit que l’idée d’une patrie juive en Palestine était ancrée dans les courants eugéniques des 19e et 20e siècles. Ainsi, Israël est un lieu (Lebensraum) pour la race officiellement qualifiée de « juive« , et aucune autre ; et le but de l’État est la régénération des « juifs« .

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Voici à quoi ressemble la violence de masse à Gaza pour un spécialiste du génocide


Par Raz Segal – Le 19 novembre 2023 – Source LA Times

Je ne peux m’empêcher de penser aux dizaines d’enfants israéliens retenus en captivité par le Hamas et le Jihad islamique dans des tunnels souterrains à Gaza, alors qu’au-dessus d’eux l’attaque d’Israël a tué, jusqu’à présent, près de 4 500 enfants palestiniens. L’arrêt de la violence et le retour des otages sont urgents pour toute personne qui accorde de l’importance à toutes les vies. Le fait qu’il soit très difficile d’imaginer comment cela peut se produire révèle une terrible vérité : ceux qui ont le plus de pouvoir pour faire changer les choses refusent de reconnaître l’humanité pour tous les êtres humains.

Il ne fait guère de doute que les Palestiniens qui ont participé au massacre de plus de 1 200 Israéliens et travailleurs migrants le 7 octobre ne considéraient pas leurs victimes comme des êtres humains et que des décennies d’occupation militaire, de siège, d’oppression et d’attaques répétées de la part d’Israël ont motivé cette déshumanisation. La déshumanisation des Palestiniens dans la société israélienne, bien avant le 7 octobre, ne fait guère de doute non plus. Des chemises imprimées par des unités de l’armée israélienne représentaient des femmes palestiniennes enceintes et des enfants comme des cibles militaires ; des appels à la « mort des Arabes » ont caractérisé la marche annuelle des drapeaux des colons à travers la vieille ville de Jérusalem ; et des élèves israéliens âgés d’à peine 13 ans chantent des chansons anti-palestiniennes, « espérant que votre village brûle« .

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