Ça ose tout : juger Poutine pour crimes de guerre…


Kerry parle comme un homme frustré et vaincu. Même pendant la guerre froide, les États-Unis n’ont jamais appelé à juger l’Union soviétique pour crimes de guerre


Bhadrakumar

Par M.K. Bhadrakumar – le 10 octobre 2016 – Source Russia Insider

Les États-Unis ont appelé à traduire la Russie en justice pour avoir commis des crimes de guerre en Syrie. Le secrétaire d’État John Kerry a déclaré vendredi à Washington : «La Russie et le régime (syrien) doivent au monde plus qu’une explication […] Ce sont des actes qui demandent une enquête appropriée pour crimes de guerre. Et ceux qui les commettent devraient être tenus pour responsables […] Nous avons également besoin de maintenir la pression sur la Russie, par rapport à la mise en œuvre de l’accord de Minsk (sur l’Ukraine). Et nous […] rendons clair, publiquement, que si nous ne pouvons pas mettre en œuvre Minsk dans les prochains mois ou arriver à un plan clair pour savoir exactement comment cela va être mis en œuvre […] alors il sera absolument nécessaire d’imposer des sanctions (contre la Russie).»

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Ce que les anti-missiles S-300 apportent vraiment à la Syrie


La Russie a déployé le système de défense aérienne Antey-2500 S-300 V4 en Syrie, nom de code pour l’OTAN : SA-23 Gladiator


What the Deployment of Russian S-300 Air Defense Systems to Syria Really Means


Andrei AKULOVPar Andreï Akulov – Le 7 octobre 2016 – Source Russia Insider

L’annonce est venue le 4 octobre, après que Washington a déclaré qu’il suspendait les pourparlers avec Moscou visant à relancer l’accord de cessez-le-feu. C’est la première fois que la Russie a déployé l’Antey-2500 S-300V4 en dehors de ses frontières.

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À recourir à la fraude, vous perdrez votre Empire


«Car il n’est rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret qui ne doive être connu et mis au jour.» – Évangile selon saint Luc (8:17)

«Il y a un vieux dicton au Tennessee – je sais qu’il existe au Texas, et probablement au Tennessee – qui dit trompe-moi une fois, honte sur… – honte à toi. Trompe-moi – tu ne peux pas me tromper à nouveau.» – George W Bush


Saker US

Saker US

Par The Saker – Le 13 octobre 2016 – Source The Saker

En avril 2014, j’ai écrit un article intitulé How the Ukrainian crisis will eventually bring down the AngloZionist Empire [Comment la crise ukrainienne finira par faire tomber l’Empire anglosioniste] dans lequel j’établissais une liste des similitudes entre l’Union soviétique des années 1980 et les États-Unis d’Obama, et j’écrivais ce qui suit. Continuer la lecture

La Russie interprète les rodomontades états-uniennes comme un signe de guerre


Exclusif : Pendant que les politiciens et les experts américains prennent plaisir à parler en mal de la Russie et à diaboliser le président Poutine, il y a des signes qui montrent que Moscou ne rigole plus et  qu’elle se prépare à un conflit réel, écrit l'ex-analyste de la CIA Ray McGovern.

Par Ray McGovern – Le 11 octobre 2016 – Source Consortiumnews

À l’époque de l’administration Reagan, j’étais l’un des analystes de la CIA assigné à présenter aux fonctionnaires de la Maison Blanche le Rapport quotidien au Président, qui résume le point de vue de la CIA sur les questions pressantes du jour concernant la sécurité nationale. Si je devais faire encore ce travail – et en supposant que les analystes de la CIA puissent encore dire la vérité au pouvoir – je serais obligé d’annoncer des nouvelles alarmantes quant au potentiel d’un affrontement militaire entre les États-Unis et la Russie.

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L’axe du mal de Hillary Clinton


«Garder le doigt de Hillary Clinton loin du bouton nucléaire est une question de vie ou de mort»


Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – Le 12 octobre 2016 – Source Russia Insider

Allons droit au but : Hillary Clinton est prête à entrer en guerre contre la Russie en Syrie – avec des conséquences thermonucléaires intrinsèques potentiellement terrifiantes.

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Armageddon ? Pas sûr !
Suivez la bourse…


La Guerre ne se produira pas tant que les marchés boursiers sont béats. Si l’Occident voulait vraiment en découdre avec la Russie, il mettrait d’abord son argent à l’abri.


 

Alexandre RazouvaevPar Alexander Razuvaev – Le 12 octobre 2016 – Source Russia Insider

La confrontation politique et militaire entre la Russie, les États-Unis, et l’Occident en général, est de plus en plus forte. Personne ne semble faire de concessions. Les États-Unis veulent affirmer un leadership remis en question, alors que la Russie se bat pour son avenir sur la scène mondiale, quelque chose de non prévu dans le scénario américain. Il y a même des craintes de conflit par procuration entre les deux grandes puissances, comme c’est arrivé deux fois, en Corée et au Vietnam. Certains sont particulièrement enclins à attiser la peur, parlant même de guerre tous azimuts.

En fait, il est peu probable qu’il existe des raisons sérieuses de préoccupation. L’Armageddon attendra. Les marchés boursiers ont toujours su lire dans le marc de café. Il y a cent ans, avant l’effondrement de l’Empire russe, les actions des sociétés russes ont été réduites à néant – des courtiers en valeurs mobilières ont restauré des boutiques dans le centre de Moscou après la Révolution, mais le KGB les a immédiatement remarqués et ils ont mal fini.

À l’heure actuelle, il n’y a pas d’effondrement des marchés boursiers, ni en Russie, ni ailleurs dans le monde. Si l’Occident voulait s’engager profondément dans un conflit avec la Russie, il faudrait d’abord sauver les fonds. Par exemple, BP vendrait ses 20% de participation dans Rosneft, et les fondations étrangères retireraient leurs fonds de la Sberbank, l’amenant à la faillite. La vente aurait une incidence à la fois sur la dette extérieure et intérieure, en affaiblissant le rouble russe. Actuellement, rien de spécial n’est observé sur le marché.

Bien sûr, de nouvelles sanctions sont possibles, bien que la Russie et l’Occident semblent avoir fait tout ce qu’ils pouvaient, sans pertes sérieuses. La position de la Russie dans l’économie mondiale est relativement faible, mais une interruption de ses exportations de pétrole, de gaz ou de titane serait douloureuse pour l’Occident. Voilà pourquoi seules des étapes symboliques devraient être attendues des deux côtés, résultant probablement en une zone de libre-échange entre l’Union eurasienne et l’OCS [Organisation de coopération de Shanghai].

En conclusion, «le marché est souriant». En raison du conflit Russie / Ouest, le rouble est vendu avec une décote militaro-politique, ce qui est très rentable pour le budget de la Russie, en période de déflation.

Alexander Razuvaev

Article Original paru sur Na Linii, traduit par Julia Rakhmetova

Traduit et édité par jj, relu par Cat pour la Saker Francophone

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Qui va voir son bluff éventé en Syrie ?


andrew-korybko

Par Andrew Korybko – Le 7 octobre 2016 – Source Oriental Review

La situation en Syrie est en train de virer dangereusement hors de contrôle, avec les menaces de frappes des États-Unis contre l’armée arabe syrienne, alors que la Russie a suggéré qu’elle abattrait toute menace envers ses militaires. Les médias alternatifs sont en feu, avec des spéculations sur le début de la troisième guerre mondiale et un net sentiment de malaise s’est soudainement répandu à travers le monde. Tous les observateurs objectifs se rendent compte que la Russie et les États-Unis ont considérablement fait monter les enjeux en Syrie, avec de chaque côté une escalade de leur rhétorique diplomatique et des gesticulations militaires, au point où il apparaît en effet que le monde est au bord d’une guerre totale entre les deux plus fortes puissances nucléaires. Le problème avec cette analyse convaincante, cependant, c’est qu’elle ne tient pas compte du fait que l’un des deux côtés bluffe, et qu’elle ne fait pas de distinction entre l’illusion et l’intention.

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Oups! Une guerre mondiale…


Orlov

Par Dmitry Orlov – Le 11 octobre 2016 – Source Club Orlov

Depuis la semaine dernière, je reçois des flux réguliers de courriels exigeant de savoir si une guerre nucléaire totale est sur le point d’éclater entre les États-Unis et la Russie. Je regarde la situation se développer plus ou moins attentivement, et j’ai offert mon avis, brièvement, un par un, au grand soulagement de quelques personnes. Je vais maintenant essayer de répandre la joie plus largement. En bref, d’une part, un anéantissement nucléaire tous azimuts reste très peu probable, à moins d’un accident. Mais, d’autre part, un tel accident n’est pas impossible, parce que quand on en vient à la politique étrangère américaine, Oups ! semble être le terme opérationnel.
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Deux poids deux mesures pour Israël et la Syrie


Par Rick Sterling – Le 6 octobre 2016 – Source Strategic Culture

Il y a une attitude hypocrite dans la politique étrangère occidentale et en particulier celle des États-Unis. En ce qui concerne Israël, les États-Unis sont prompt à déclamer qu’«Israël a le droit de se défendre». Pour la Syrie, ce même droit ne semble pas exister.

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