Par Raphaël Machado – Le 30 juin 2025 – Source Strategic Culture
Il semble qu’Israël et l’Iran aient reporté la TROISIÈME Guerre mondiale et, pour l’instant, semblent adhérer au cessez-le-feu négocié par Donald Trump (probablement avec l’aide d’autres pays). Mais même si la “guerre de 12 jours” a cessé et que les missiles ne volent plus dans les deux sens, des doutes subsistent quant au sort du programme nucléaire iranien.
Le gouvernement américain insiste sur le fait que le programme nucléaire iranien n’existe plus, tandis que l’Iran maintient que son programme nucléaire est toujours opérationnel. Tous les signes indiquent que les Iraniens ont raison et que les États-Unis construisent une fois de plus une réalité parallèle purement simulée pour des raisons de projection de puissance narrative.
Mais le problème principal n’est pas celui-ci, c’est en fait quelque chose que peu ont mentionné, comme l’a récemment noté Sergueï Lavrov: le rôle de Rafael Grossi et de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Par
Voici quelques réflexions personnelles sur la récente attaque américaine contre l’Iran. Tout d’abord, je pense que le bombardement imprudent, illégal et non provoqué d’une nation souveraine — en particulier de ses installations nucléaires civiles — doit être condamné et combattu sans équivoque, quelles qu’en soient les conséquences. Même si cette attaque n’avait aucune conséquence, elle constituerait tout de même un crime international grave. Mais bien sûr, elle aura des conséquences. Bien au contraire.
J’ai
Le déclin a une certaine cadence, suivant un rythme d’arrogance et de désespoir, d’erreurs de calcul et d’illusions. L’empire en phase terminale, déconnecté de la réalité tout en s’accrochant aux mythes de sa propre indispensabilité, s’en prend aux menaces perçues non pas parce qu’elles sont réelles, mais parce qu’il ne peut concevoir un monde dans lequel il n’est plus le centre gravitationnel de l’histoire. Ainsi, la russophobie et la sinophobie ne fonctionnent pas simplement comme des constructions idéologiques, mais comme des symptômes de décomposition systémique, les rêves fiévreux d’une civilisation qui s’efforce de traiter sa propre obsolescence.