Par Dmitry Orlov − Le 7 septembre 2025 − Source Club Orlov
L’administration Trump a tenté de réduire l’énorme déficit commercial des États-Unis avec le reste du monde au moyen de sanctions. L’idée de base est la suivante : rendre les produits importés plus chers stimulera la production aux États-Unis, réduisant ainsi le déficit commercial. La plupart des gens passent rapidement sur cette affirmation, ignorant les hypothèses implicites très importantes, à savoir
- que les producteurs américains seront en mesure de remplacer les importations ;
- qu’ils pourront le faire à des prix inférieurs à ceux des importations (droits de douane compris) ; et
- que les consommateurs américains pourront se permettre des prix plus élevés, qu’il s’agisse de produits importés ou nationaux.
Nous espérons que la suite de faits, de graphiques et de réalités tangibles exposées ici vont permettre d’apaiser ces craintes, car le rôle, la direction prise par le prix et les jours de l’or n’en sont qu’à leurs débuts.
Vous vous souvenez de la théorie monétaire moderne ou « TMM » ? J’ai tiré la sonnette d’alarme pour la première fois en 2018, puis en 2021.
Vous m’avez tous entendu déblatérer sur le « deux temps 
Un parfum de désespoir flotte dans l’espace de combat de Bruxelles. Oubliez la guerre en Ukraine, c’est une cause perdue, et ce n’est qu’une question de temps avant son démantèlement final ; pourtant, l’Ukraine, en tant qu’icône de la façon dont l’Euro-élite a choisi de s’imaginer, ne pourrait être moins existentielle. Bruxelles la considère (cyniquement) comme un élément clé pour maintenir les 27 États membres dans le « rythme », c’est-à-dire comme une occasion de prendre le pouvoir : « nous, Européens, sommes des « victimes » , comme l’Ukraine, des actions de Poutine » ; « Nous devons tous nous sacrifier à l' »économie de guerre » nouvellement mise en place ». 