De EI aux extrémistes albanais, les US pas bégueules avec leurs bâtards*


Le 13 mai 2015 – Source Russia Today

* Le secrétaire d'État de Roosevelt, Sumner Welles, a dit un jour à son président «Somoza est un bâtard!» Roosevelt répliqua: «Oui, mais c'est notre bâtard.»

De État islamique aux extrémistes albanais, les États-Unis soutiennent tous ceux qui sont prêts à se vendre à eux.

La police charge les manifestants devant le bâtiment du gouvernement à Skopje, en Macédoine, le 5 mai 2015

Les États-Unis soutiennent encore le projet Kosovo même s’il a échoué et n’a fait que rendre la région instable, poussant les Kosovars extrémistes à rejoindre l’EI et à revenir pour déstabiliser la Macédoine voisine, nous dit le journaliste spécialisé dans les affaires internationale Marko Gasic.

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L’Otan n’est plus chez elle : manoeuvres navales Russo-Chinoises en Mer Noire


Par Christopher Harress – Le 13 mai 2015 – Source Russia Insider

 Chine – Russie, l’idylle  continue

La Chine participe avec des frégates lance-missiles

La Russie a accueilli des navires chinois dans la base de la mer Noire de Novorossisk lundi pour des exercices d’une semaine entre les deux marines en mer Noire. Bien que l’exercice soit à petite échelle, il est symbolique des liens entre Pékin et Moscou et annonce l’émergence de la Chine comme puissance maritime.
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Le rôle de l’URSS dans la deuxième Guerre mondiale (1939-1945) [2/3]

Annie Lacroix-Riz

Par Annie Lacroix-Riz – Le 7 mai 2015

Professeur émérite d’histoire contemporaine Paris VII

1ere partie

L’URSS en paix dans la guerre

L’Allemagne ouvrit le conflit général le ler septembre 1939 en l’absence de l’Entente qui avait en septembre 1914 sauvé la France de l’invasion totale. Michael Carley incrimine l’Apaisement né de « la peur de la victoire contre le fascisme » des privilégiés anglais et français, effrayés que le rôle dirigeant promis à l’URSS dans une guerre contre l’Allemagne n’étendît son système à tous les belligérants : il considère donc « l’anticommunisme », décisif à chaque phase-clé depuis 1934-35, comme « une cause importante de la Seconde Guerre mondiale ». 1

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  1. Carley, 1939, p. 256-257; Finkel, Leibovitz et Lacroix-Riz, op. cit.

Macédoine : la révolution de couleur est en marche

Wayne Madsen

Wayne Madsen

Par Wayne MADSEN – Le 12 mai 2015 – Source strategic-culture

 

 

Le plan diabolique visant à déstabiliser la Macédoine, ourdi par la Secrétaire d’État assistant Victoria Nuland, l’ambassadeur des États-Unis en Macédoine Jess Baily et les leaders de l’opposition sociale-démocrate Zoran Zaev et Branko Crvenkovski – en quelque sorte les Arseny Iatseniouk et Petro Porochenko de Macédoine – est entré dans une phase critique. Des membres de la soi-disant dissoute Armée de libération du Kosovo (ALK) multiplient en effet leurs incursions terroristes sur le territoire macédonien à partir du Kosovo. 

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Hassan Nasrallah : scénario catastrophe pour la Syrie et Bachar al-Assad ? (VOSTFR)


Par sayed7asan – Le 13 mai 2015 – Source sayed7asan

Discours du Secrétaire Général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, le 5 mai 2015. 

Préambule

Dans ce discours, Hassan Nasrallah présente la chute d'Idleb et de Jisr al-Choughour entre les mains des groupuscules terroristes comme de simples revers locaux qui ne doivent pas occulter les avancées majeures de l'Armée Arabe Syrienne. Il dénonce les annonces de chute prochaine du régime comme la suite de la guerre médiatique et psychologique menée depuis quatre ans contre la Syrie, et il réaffirme le soutien de l'Iran, de la Russie et du Hezbollah à la Syrie.

Sayed7asan

Vidéo sous-titrée en français – Traduction Sayed7asan

https://www.youtube.com/watch?v=zbhI-fVRkwo

Transcription 

Troisièmement, en ce qui concerne la Syrie. Je vais parler de manière très franche et explicite sur certains points.

Dernièrement, et après la chute de la ville de Jisr Al-Choughour, dans la province d’Idlib, entre les mains des groupes terroristes, nous avons assisté – les Syriens, les Libanais et l’ensemble de la région – à une véritable vague de slogans et d’allégations, à tout un tapage médiatique sur les chaînes TV, les différents médias, des déclarations, articles, nouvelles ainsi que sur les réseaux sociaux.

Tout cela, bien sûr, fait partie de la guerre psychologique, et vous savez bien que dans les coulisses, une guerre psychologique est menée contre cette région depuis de longues années. Et cette guerre psychologique est toujours renouvelée de façon à profiter de n’importe quelle occasion, développement ou incident afin de lancer de nouvelles vagues de guerre psychologique sur les peuples. Bien entendu, certaines de ces déclarations se sont concentrées sur des aspects sectaires. Quel était le principal objectif de tout cela ? Que voulaient-ils dire par tout ce tapage médiatique ?

Ils prétendaient (soyons francs et explicites), qu’après la chute de Jisr al-Choughour et d’Idlib entre les mains des groupes armés, le régime était fini, et qu’on assistait à ses derniers jours, ses dernières semaines. Ils ont œuvré à propager ce scénario, je le résume brièvement pour le commenter, car cela fait partie de leur guerre psychologique : ils prétendent que l’armée syrienne a perdu ses capacités de combat et s’effondre.

Dans le cadre de cette guerre (psychologique), d’autres prétendent encore que les alliés de la Syrie l’ont abandonnée, que l’Iran l’a vendue pour son accord sur le nucléaire, et que la Russie l’a également abandonnée pour je ne sais quelle raison, que tous ses alliés s’en détournent. 

Ils prétendent encore, dans leurs déclarations et mensonges, que la situation intérieure en Syrie est difficile, que les gens veulent déserter, fuir, se réfugier ailleurs, etc. Ils peignent une image terrible et très étrange ; un exemple de leurs mensonges, est que toute la côte syrienne est sur le point de tomber. Et par conséquent, voilà l’aspect sectaire de leur propagande, prétendant qu’un très grand nombre d’Alaouites quittent les côtes syriennes en direction de la frontière libanaise, que le gouvernement libanais les empêche d’entrer et que le Hezbollah exerce des pressions sur lui pour leur permettre d’entrer au Liban. Des mensonges vraiment gratuits et insensés.

D’autres allégations prétendent que le régime syrien a demandé aux Alaouites de Damas ou de certaines régions de Damas de quitter cette ville (avant qu’il ne soit trop tard). Mais tout cela n’a aucun fondement.

Par conséquent, ce que nous voyons et que nous avons déjà vu auparavant, est une guerre psychologique qui veut briser la volonté des Syriens, leur détermination et leur persévérance, et qui veut obtenir par les mensonges, les fausses allégations et la guerre psychologique ce qu’ils ont été incapables d’obtenir par une guerre mondiale imposée à la Syrie depuis quatre ans.

Bien sûr, il arrive que de telles allégations soient couronnées de succès, comme par exemple à Mossoul, à Salaheddine, avec l’expérience de Daech en Irak cela a fonctionné, car une grande partie de la guerre consistait en allégations mensongères et en guerre psychologique.

Parlons-donc de ce sujet. 

Premièrement, personne ne devrait croire ces mensonges et déclarations et céder à cette guerre psychologique. Telle est la grande ligne. Nous devons tous prendre conscience, surtout les Syriens et les Libanais, que tout ce qui se dit n’est rien d’autre qu’une guerre psychologique, et que cela n’est pas nouveau. Cela fait quatre ans qu’on entend que c’en est fini du régime, de l’armée, que les gens veulent se rendre, qu’ils veulent fuir etc., etc. Et il faut bien souligner que lorsque nous avons commencé à entendre tout cela il y a quatre ans, la situation était bien plus difficile qu’elle ne l’est aujourd’hui.  La situation à l’intérieur de la Syrie, les batailles à l’intérieur du territoire, à Damas, à Alep, à Homs, à l’intérieur des villes, dans beaucoup de provinces, ainsi que la situation régionale (du Moyen-Orient), la situation internationale, etc. Aujourd’hui, les choses sont très différentes. Les développements internationaux et régionaux, les développements à l’intérieur de la Syrie qui ont eu lieu ces dernières années nous ont mis bien loin de tout ce que prétendent ces déclarations.

Par exemple, il a été notamment dit – je vais répondre point par point. Premièrement, ce qui est dit au sujet de la position iranienne n’est pas vrai : il y a quelques jours à peine, dans un discours, Son Éminence l’Imam Khamenei (que Dieu le préserve) a évoqué précisément cette question et a affirmé : «Nous négocions sur le dossier nucléaire, et sur rien d’autre. Et même tandis que nous sommes occupés aux négociations sur le nucléaire, nous restons très attentifs aux intérêts de nos alliés, et absolument rien ne se fera au détriment de nos alliés.» Toutes ces déclarations sont donc vides de sens – l’idée que l’Iran a abandonné la Syrie ou qu’elle serait sur le point de le faire. 

Il en va de même pour la Russie, même si jusqu’à présent, je ne connais pas la Russie aussi bien que je connais l’Iran, mais il n’y a aucun signe, pas le moindre, si infime fût-il, qui laisse à penser que les dirigeants russes sont sur le point de délaisser la situation en Syrie, ou qu’ils ont commencé à le faire.

Oui, il est vrai que qu’il peut parfois y avoir des revers sur le terrain, mais nous devons en rechercher les causes directement sur le terrain concerné. Par exemple, Idlib est tombée. Voyons donc pourquoi Idlib est tombée? Observons la situation des groupuscules armés, la situation de l’armée, la situation des forces engagées là-bas, s’il y a un problème ou non, que ce soit au niveau de la direction, de la logistique, etc.  Jisr Al-Choughour est tombée? Pourquoi? Recherchons donc les causes sur le terrain même. Il ne faut pas directement rechercher les causes sur la situation internationale, régionale, les alliés, la situation intérieure, la volonté du régime, l’armée, etc.

Comment ce régime serait-il en dislocation, et cette armée en décomposition, alors qu’ils combattent sur de nombreux fronts, qu’ils tiennent bon sur bien des fronts et qu’ils obtiennent des victoires parfois quotidiennement? Comment serait-ce possible, comment concilier la propagande et la réalité du terrain? 

L’approche correcte face à n’importe quel revers, où qu’il se produise, est de se concentrer sur les causes qui ont amené à ce revers afin d’y remédier et d’éviter que cela se répète. Dans n’importe quelle guerre, mes frères et sœurs, il y a des batailles. Celui qui remporte une bataille ne va pas forcément remporter la guerre. L’armée syrienne, les forces de défense nationales et populaires et les alliés de la Syrie ont remporté batailles sur batailles depuis quatre ans et jusqu’à ce jour, mais elles n’ont jamais prétendu qu’elles avaient gagné la guerre. Et même si on perd une bataille, cela ne signifie pas qu’on a perdu la guerre. L’armée syrienne et ses alliés n’ont cessé de remporter bien des batailles durant les dernières années, des batailles longues, difficiles et majeures.  

Par conséquent, tout ce qu’on peut dire, ou qu’ils peuvent dire, est qu’il y a eu une bataille à tel endroit, et que tel côté a gagné ou perdu. Mais déduire hâtivement de l’issue de telle bataille qui sera le vainqueur de la guerre et de les instrumentaliser dans le cadre d’une guerre psychologique est très éloigné de la réalité du terrain. 

Toutes ces personnes qui mènent ces guerres psychologiques n’ont cessé de décevoir les espoirs de leurs masses et de leurs partisans, et ils se trompent eux-mêmes et voient leurs espoirs déçus lorsque la situation a changé après une autre bataille. Et la situation change actuellement dans bien des batailles, et continuera ainsi (en faveur du gouvernement) si Dieu le veut.

Telles sont donc les proportions véritables de ces événements, et personne ne devrait s’en inquiéter outre mesure. 

Évidemment, ici au Liban, nous avons des gens qui sont très hâtifs, et multiplient les actions précipitées depuis quatre ans, encore et encore, ils se félicitent mutuellement les uns les autres pour une victoire supposée, avant de découvrir que cette nouvelle de festivité était mensongère, qu’il n’y a ni fiancé, ni fiancée, et qu’ils se moquaient les uns des autres.

Quoi qu’il en soit, il faut rester vigilant sur cette question, et être conscients de tous ces aspects.

En ce qui concerne le Hezbollah, je tiens également à affirmer ce soir à nos proches et à notre peuple syrien bien-aimé en Syrie ceci : nous étions avec vous, et nous resterons avec vous et à vos côtés, quels que soient les développements. Partout où il nous a fallu être, nous y sommes allés. Et partout où il nous faudra être, nous y serons. Et dernièrement, nous sommes intervenus dans des lieux où nous n’étions jamais allés durant les années passées. 

Nous considérons que cette lutte n’est pas la lutte du peuple syrien, et c’est ce que nous avons déclaré depuis le début de notre intervention dans cette guerre. Nous ne sommes pas intervenus pour des raisons émotionnelles, personnelles, sectaires ou par esprit de parti. Nous sommes intervenus sur la base d’une vision claire qui n’a pas changé, au contraire, tous les événements la confirmant jour après jour, à savoir la conviction que par notre intervention, nous défendons le Liban, la Palestine, la Syrie et toute la région.

Laissons-donc les haines et ressentiments de côté, et prenons clairement conscience de la réalité, considérons-la avec lucidité : si, à Dieu ne plaise, les groupuscules armés étaient parvenus à prendre contrôle de la Syrie depuis quatre ans, quel aurait été le destin de la Syrie et du peuple syrien? Quel aurait été le destin du Liban et du peuple libanais? Quel aurait été le destin de la région? Il vous suffit de regarder autour de vous pour connaître la réponse à cette question. 

En ce qui nous concerne, c’est notre intime conviction, c’est notre responsabilité. Et je vous confirme, ce soir, que nous continuerons à assumer cette responsabilité quels que soient les sacrifices.

 

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La Russie renchérit sur les enjeux économiques en Grèce


Par Phil Butler – Le 13 mai 2015 – Source Russia Insider

Le Premier ministre grec et Vladimir Poutine

La Grèce a été invitée par la Russie à devenir le sixième membre de la nouvelle Banque de développement des BRICS (NDB). Reste à savoir comment le premier ministre Tsipras jouera ce dernier atout ?

 

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Chuttt…! Une autre grande victoire diplomatique pour la Russie


The Saker

The Saker

Par Le Saker original – Le 13 mai 2015 – Source thesaker.is

 

 

 

 

Sauf si vous lisez le russe ou surveillez la blogosphère libre, vous pourriez ne pas avoir remarqué cela, mais quelque chose de grand vient de se passer en Russie : Kerry, Nuland et une importante délégation du Département d’État se sont déplacés jusqu’à Sotchi, en Russie, où ils ont rencontré le ministre des Affaires étrangères Lavrov et le président Poutine .

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Le Mistral, histoire belge ? Non, de Hollande, celui qui dirige un pays bas.


Par Harrison Koehli – Le 11 mai 2015 – Source Russia Insider

La France s’abaisse à un tel niveau de servilité envers son maître US, que cela devient inimaginable.

La Russie insiste pour que la France ne vende pas les vaisseaux de guerre, qui incluent des éléments de fabrication russe, à tout autre pays qu’avec son accord explicite.

Les deux porte-hélicoptères aux Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire

Donc, la France et la Russie avaient un accord. La France allait assembler des porte-hélicoptères de dernier cri pour la Russie. Celle-ci produirait quelques éléments des vaisseaux, puis la France les réceptionnerait  pour les terminer. L’accord a été signé en 2011. L’argent versé : $1,25 Mds. Le premier vaisseau aurait dû être livré en novembre 2014. Mais depuis lors, la France s’est engagée dans une histoire géopolitique délirante et interminable, retardant leurs départs et suggérant même l’idée qu’ils n’honoreraient pas l’accord passé, après tout.

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Bachar al-Assad dénonce le boucher Erdogan (VOSTFR)

Par Sayed7asan – Le 12 mai 015 – Source sayed7asan

Préambule 

Il y a 99 ans, le 6 mai 1916, 21 nationalistes syriens et libanais étaient exécutés par Jamal Pacha, le gouverneur ottoman de la Grande Syrie qui fut surnommé le boucher à cause de sa cruauté. L'Empire Ottoman était alors en plein déclin, un processus qui fut accéléré par son alliance avec les puissances impériales durant la Première Guerre mondiale. Depuis l'indépendance de la Syrie, cette date est célébrée comme le Jour des Martyrs.

A l'occasion de cette commémoration, Bachar al-Assad a souligné le fait que l'Histoire se répète : la Turquie du Sultan Erdogan, mégalomane aspirant à la renaissance d'un Empire ottoman, est aujourd'hui encore à contre-courant de la marche de l'Histoire, ayant ouvertement pris le parti des terroristes atlanto-wahhabites.

Ankara joue un rôle actif dans la guerre internationale qui est menée contre la Syrie, apportant un soutien direct aux combattants d'Al-Qaïda et du Front Al-Nosra et multipliant les actes de guerre contre la République Arabe Syrienne. Alors que l'ensemble de la communauté internationale à reconnu que ces mouvements terroristes représentaient un danger pour la paix mondiale (ne serait-ce que sur le plan des déclarations) et que Bachar al-Assad est un interlocuteur incontournable, la Turquie, avec Israël, reste le dernier bastion de soutien ouvert à ces groupuscules terroristes et persiste à appeler au renversement du régime.

Le Président syrien a également évoqué la chute de Jisr al-Choughour et d'Idlib aux mains des combattants takfiristes pour dénoncer la propagande médiatique autour de cet événement. Loin de constituer un revers annonciateur de la fin du régime, ce n'est qu'une bataille parmi d'autres, qui ne doit pas occulter les avancées de l'Armée Arabe Syrienne, notamment dans la région stratégique du Qalamoun le long de la frontière syro-libanaise. Toutes ces déclarations font partie de la guerre psychologique incessante qui est menée depuis 4 ans contre la Syrie, et qui n'a cessé de prédire la chute de Bachar al-Assad de manière imminente.

Sayed7asan

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