Par Ted Reese – Le 27 Février 2025 – Source Compact
Cela n’en a peut-être pas l’air aujourd’hui, mais Donald Trump a encore gagné. Lui et les responsables militaires américains exigent depuis longtemps que la Grande-Bretagne et l’Europe assument une plus grande part du financement de l’OTAN. Aujourd’hui, le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est engagé à augmenter les dépenses de défense de 2,3 à 2,5 % du PIB d’ici 2027 – le chiffre le plus élevé depuis la fin de la guerre froide – et à les porter à 3 % après 2029.
Il peut s’agir d’une tentative de combler le vide laissé par Trump s’il met en œuvre son intention déclarée de réduire le soutien militaire américain à l’Ukraine. Il peut aussi s’agir d’un compromis visant à dissuader Trump d’aller jusqu’au bout. Quoi qu’il en soit, Trump a réussi à faire en sorte que la Grande-Bretagne assume une plus grande part du fardeau de la défense, renforçant ainsi l’utilisation de ce pays comme mandataire des États-Unis en Europe. Cette forme d’externalisation permet à Washington d’économiser de l’argent et de le dépenser de manière à produire de la richesse, deux choses auxquelles Trump tient beaucoup.

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Depuis les trois dernières années, Moscou affirme qu’elle est confrontée à une menace existentielle du fait de la guerre par procuration menée par les États-Unis en Ukraine. Mais au cours des six dernières semaines, cette perception de la menace s’est largement dissipée. Le président américain Donald Trump a fait une tentative héroïque pour changer l’image de son pays en un porte-manteau d’« amis » et d’« ennemis » dans lequel Moscou peut devenir une amie malgré l’accumulation d’une aversion ou d’une suspicion fondamentale.
À l’approche des élections présidentielles de 2024 aux États-Unis, l’administration Biden, en collusion avec ses partenaires britanniques, européens et ukrainiens, a élaboré un plan visant à « 