Qu’est-ce qui est normal, exactement ?


Notre travail consiste à faire respecter les lois fédérales sur les droits civils, pas à promouvoir une idéologie woke. − Harmeet Dhillon, assistant du procureur général des États-Unis pour la division des droits civils


Par James Howard Kunstler – Le 2 mai 2025 – Source Clusterfuck Nation

Quand une clique de complices de l’État profond tels que Norm Eisen, Chuck Schumer, Bill Kristol, David Brooks et Larry Summers crient haut et fort que la tentative de M. Trump de réformer une culture politique dépravée est « une attaque contre les normes », ne vous demandez-vous pas ce que sont exactement ces normes ?

On dirait qu’ils décrivent une matrice colossale d’opérations de racket menées de concert avec un programme épique de manipulation mentale crypto-marxiste, des montagnes d’argent détournées sous le couvert de la loi, des escroqueries à gogo dans pratiquement toutes les entreprises publiques, la capitale d’une soi-disant république enfumée pour dissimuler un Satyricon de pédophilie, de sodomie et de sado-masochisme dans tous les placards, dans les cabinets et les casiers de la classe politique.

C’est alors qu’arrive M. Trump pour le deuxième round, cette fois-ci avec une équipe de nettoyage aux capacités surnaturelles, et les monstres qui se nourrissent de cette normalité dépravée commencent à hurler de panique mortelle alors que l’échafaudage de leurs crimes est méthodiquement démonté et que leurs secrets sont révélés.

Beaucoup d’entre vous ont fait la moue face à l’absence de poursuites pénales au cours de ces cent premiers jours. Pourquoi la procureure générale Bondi se pavane-t-elle sur Fox News alors qu’elle devrait délivrer des citations à comparaître et des mandats d’arrêt, demandez-vous ? Et dans quel placard Dan Bongino se cache-t-il au Hoover Building ? Comment Hillary Clinton peut-elle encore être en liberté dans ce pays ? Alejandro Mayorkas fait-il toujours ses excursions du samedi dans les boutiques de M Street ? Il semble que les mois de mai et juin s’annoncent comme une saison de chocs et de conséquences.

À noter : James O’Keefe, fondateur du Project Veritas (dont il a été exclu) et désormais à la tête de l’O’Keefe Media Group, a publié cette semaine une vidéo très étrange de dix-huit secondes. Elle semble avoir été filmée dans un sous-sol quelque part. « Je vais disparaître », dit-il d’un ton triste. « Je ne suis pas suicidaire. Priez pour moi. Ça me fait peur, les gars. »

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Une semaine plus tôt, O’Keefe avait annoncé qu’il disposait d’enregistrements explosifs de personnalités publiques enfreignant la loi, impliquant des milliards de dollars, qui, selon lui, devraient conduire à des inculpations. Qu’est-ce qui l’a effrayé au cours de la semaine qui a suivi ? Je suppose qu’il faudra attendre pour le savoir, ou voir si JO’K bluffait.

Pendant ce temps, Virginia Giuffre, une ancienne esclave sexuelle adolescente de Jeffrey Epstein, a également déclaré il y a un peu plus d’une semaine : « Je déclare publiquement que je ne suis en aucun cas suicidaire. Si quelque chose m’arrive, pour le bien de ma famille, ne laissez pas cette affaire être étouffée et aidez-moi à les protéger. Trop de personnes malveillantes veulent me faire taire. » Cela s’est passé un mois après qu’elle ait été blessée dans un accident de la route avec un bus scolaire en Australie occidentale. Le 24 avril, elle se serait suicidée chez elle, après avoir quitté l’hôpital. Qu’est-ce qui a bien pu la faire changer d’avis ?

Un silence inquiétant entoure la publication promise des documents relatifs à l’affaire Epstein, quels qu’ils soient : dépositions, carnets de vol, photographies, enregistrements vidéo de personnalités en situation compromettante. Rappelons-nous que peu après l’investiture, le bureau new-yorkais du FBI s’est avéré détenir une énorme quantité de preuves jusqu’alors cachées dans l’affaire Epstein. Le ministère de la Justice a rapidement « mis à la retraite » l’agent en chef du bureau, James Dennehy, qui avait en outre refusé de coopérer à la divulgation des noms des agents impliqués dans les enquêtes sur les événements du 6 janvier. Apparemment, depuis la découverte du trésor Epstein, un millier d’agents ont été affectés à son « traitement », afin de supprimer les noms des victimes innocentes, selon leurs dires. Ont-ils presque terminé ?

En parlant du 6 janvier 2021, la pression s’intensifie sur la majorité Républicaine au Congrès pour qu’elle tienne des audiences sur ce qui s’est exactement passé ce jour fatidique. Le directeur du FBI, Patel, n’a toujours pas révélé combien d’agents gouvernementaux (pas seulement du FBI) et combien de « sources humaines confidentielles » (c’est-à-dire des provocateurs) se trouvaient dans la foule autour et à l’intérieur du Capitole américain. Il est grand temps de demander à M. Patel une réponse claire à ce sujet dans le cadre d’une procédure officielle, puis de passer à d’autres questions connexes, telles que le fait que Nancy Pelosi n’ait pas renforcé les effectifs de la police du Capitole avec des troupes de la Garde nationale ce jour-là, et les agissements étranges autour du complot visant à faire exploser des bombes artisanales à quelques pâtés de maisons de là. Personnellement, je doute que M. Patel soit enclin à mentir ou à dissimuler quoi que ce soit à ce sujet. Mais les esprits s’agitent un peu.

M. Kennedy, au ministère de la Santé et des Services sociaux, est déjà très actif dans son rôle de supervision de l’énorme groupe d’agences qui ont tant contribué à détruire la santé de la nation ces dernières années. Adieu le fluor dans l’eau potable. Bonjour les tests placebo pour les nouveaux médicaments et vaccins. Bienvenue à une campagne énergique de six mois visant à déterminer la cause probable de l’épidémie d’autisme. RFK demande même ce que contiennent exactement ces traînées de condensation que les gens observent et dénoncent depuis tant d’années. Et puis, il y a eu la bombe qu’il a lâchée lors de la réunion du cabinet cette semaine : sous Joe Biden, le HHS aurait joué un rôle majeur dans le trafic d’enfants. Quoi ? Beaucoup de gens se sont demandé si Bobby avait vraiment dit cela. Et s’il savait exactement qui, au sein du HHS, était responsable… avec des noms à l’appui ? Je suppose que nous le saurons bientôt.

Sur une note plus positive, non seulement Klaus Schwab, le méchant de bande dessinée qui dirige le Forum économique mondial (WEF), a démissionné la semaine dernière, mais il est également officiellement accusé d’avoir détourné des fonds de l’organisation. Une enquête est en cours. La fille de M. Schwab, Nicole, aurait révélé à la journaliste alternative Medeea Greere, dont la crédibilité est douteuse, que le WEF cherchait à réduire la population mondiale de plusieurs milliards, et pas de manière très agréable. Nous attendons la suite… Mais au moins, le vieux Klaus est parti. Son remplaçant temporaire est Peter Brabeck-Letmathe, ancien PDG du conglomérat Nestlé, connu pour ses activités néfastes dans la commercialisation de lait maternisé dans le tiers-monde et d’autres turpitudes. Prédiction : le WEF est cuit. Il a toujours été un peu trop bizarre pour être pris au sérieux, mais sa disparition annonce de réels problèmes pour l’entreprise globaliste en perdition.

Le mois de mai s’annonce donc très joyeux, et juin sera explosif. Cette sensation que vous avez ressentie… C’était la terre qui tremblait et qui bougeait. Accrochez-vous bien.

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

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