Par Dmitry Orlov – Le 29 mars 2020 – Source Club Orlov
« … il y a des milliers d’années, bien avant que Bouddha Dīpankara et Bouddha Shakyamuni ne viennent au monde, vivait Bouddha Anagma. Il ne perdait pas de temps en explications et se contentait de pointer les choses du doigt avec l’auriculaire de sa main gauche. Immédiatement, leur vraie nature était révélée. Il aurait pointé une montagne, et elle aurait disparu. Il aurait pointé une rivière, et elle aussi aurait disparu. C’est une longue histoire, mais la fin est la suivante : il a pointé son auriculaire gauche vers lui-même et il a disparu. Tout ce qui est resté de lui, ce fût son auriculaire gauche, que ses élèves ont caché dans un coffre en argile. L’arme fatale est cette boite en argile avec l’auriculaire du Bouddha à l’intérieur. Il y a très longtemps, en Inde, un homme a essayé de transformer cette boite d’argile en l’arme la plus terrible qui soit. Mais dès qu’il eut percé un trou dedans, l’auriculaire l’a pointé du doigt et il a disparu. Depuis lors, l’auriculaire a été conservé dans un coffre fermé à clé et déplacé d’un endroit à l’autre jusqu’à ce qu’il soit perdu dans une des lamaseries en Mongolie… »
Cette citation est tirée du livre « Chapayev et Pustota » de Viktor Pelevin.
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