Syrie : La France et le Royaume-Uni soutiennent ISIS par des sanctions de l’UE


Par Gordon Duff – Le 31 mai 2015 – Source veteranstoday

Le sénateur Flamand Frank Creyelman : la politique étrangère de l’UE soutient les intérêts US 

La Syrie a officiellement fustigé la décision du Conseil de l’Union
européenne (UE) d’étendre les mesures restrictives imposées
unilatéralement contre elle pour une autre année, les qualifiant d’«injustes et préjudiciables» à la vie quotidienne et au bien-être du
peuple syrien.

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L’UE se prépare à abandonner l’Ukraine


Alexander Mercouris

Alexander Mercouris

Par Alexander Mercouris – Le 22 mai 2015 – Source Russia Insider

Le Kremlin révèle des détails sur des négociations de haut niveau avec l’Union européenne, qui transformeraient radicalement l’Accord d’association, mettant fin à toute perspective d’intégration de l’Ukraine à l’Ouest et à l’UE.

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Russie, Turquie et le nouveau sirtaki grec

F.William Engdhal

F.William Engdhal

Par William Engdhal – Le 20 mai 2015 – Source New Eastern Outlook

L’Union européenne a un talent surnaturel pour se tirer une balle dans le pied ces jours-ci. Sous la forte pression d’une  administration washingtonienne russophobe et de divers gouvernements de l’UE, également russophobe, Bruxelles a décidé,  l’année dernière, de prendre des mesures pour bloquer les accords bilatéraux entre l’entreprise d’État Gazprom et certains pays de l’UE, comme la Grèce et la Bulgarie, d’achat du gaz livré par un nouveau gazoduc russe qui s’appelait South Stream, le symétrique au sud du gazoduc North Stream par laquelle Gazprom alimente l’Allemagne.

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Pourquoi les USA parlent-ils enfin à la Russie ?

Pepe Escobar

Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – Le 19 mai 2015 – Source : Sputnik News

 Une femme s’avance dans une salle… Cela sonne comme le début d’une blague. Dans le cas qui nous intéresse, la reine autoproclamée du Nulandistan, Victoria F*ck the EU, s’avance dans une salle à Moscou pour parler aux sous-ministres des Affaires étrangères russes Sergei Ryabkov et Grigory Karasin.

Victoria Nuland, [Mme F*uck the EU], distribue des cookies sur la place Maidan en février 2014


Une blague, vraiment ? Non ! Cela s’est réellement passé. Mais pourquoi ?

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L’Union européenne sur les traces de l’Ukraine


Par Dagmar Henn – Le 16 mai 2015 – Source vineyardsaker.de

Ce qui se passe à une petite échelle pour l’Ukraine se passe à grande échelle pour l’Europe. Dans les deux cas, il s’agit d’un territoire que les USA veulent garder entièrement sous leur contrôle. Pour ce faire, tous les moyens leur sont bons, et si ça ne suffit pas, c’est la stratégie de la terre brûlée qui est employée : ce que nous ne pouvons pas contrôler nous-mêmes, nous le détruisons, afin que personne d’autre n’y ait accès.

Des Ukrainiens, soumis à ces épreuves, ont fait la prédiction que ceci allait bientôt se passer aussi en Europe. Eh bien, nous y sommes.

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Conférence des donateurs sur l’Ukraine – Tendre la sébile pour des nèfles

Par Dmitry Minin – Le 5 mai 2015 – Source strategic-culture

Le sommet Europe-Ukraine a été une source de frustration pour le régime de Kiev. La conférence des donateurs qui a suivi le 28 avril s’est terminée sur un échec total. Qu’il suffise de dire que le mot même de donateurs a perdu toute signification, et peu importe que le régime ait placé de grands espoirs dans l’événement puisqu’il était à la recherche de moyens pour sortir de la situation économique désastreuse du pays. Peu sont prêts à donner un nouvel élan à l’économie de l’Ukraine, qui est en plein marasme. Ceux qui ont participé à la réunion ont parlé d’une conférence sur les réformes de l’Ukraine, en modifiant l’objet de la réunion, ils signifiaient verbalement qu’il ne s’agissait plus de dons mais de réformes, donc aucun engagement financier n’en est résulté.

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Les Européens sous-estiment le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme

Le 28 avril 2015 – Source newcoldwar

Il est choquant de constater à quel point les Européens ignorent le rôle de l’Armée rouge dans la victoire contre les nazis.

Seuls 13% des Européens savent que l’armée soviétique a joué un rôle clé dans la libération de l’Europe du nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale, selon un sondage ICM Research poll fait en exclusivité pour Sputnik News.

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Le néo-nazisme devient une force structurante de l’intégration euro-atlantique


Par Pyotr Iskanderov – Le 1er mai 2015 – Source strategic-culture

 


La progression du nazisme en Europe ces dernières années, l’augmentation des activités de groupes fascistes, la culture de l’idéologie fasciste de la part de certains dirigeants d’États et les tentatives répétées de réviser l’issue de la Seconde Guerre mondiale, tous ces événements ont des causes profondément enracinées.

On trouve, au cœur de ce phénomène, le désir des architectes occidentaux d’un nouvel ordre mondial d’utiliser le nazisme moderne comme un instrument de l’intégration européenne qui a déjà, elle-même, plus ou moins fusionné avec l’intégration euro-atlantique.

Dans la pratique, cela prend forme par la mobilisation de l’opinion publique dans différents pays et dans des régions entières avec des slogans euro-atlantistes et russophobes, tout en provoquant des opposants qui puissent porter le chapeau pour la déstabilisation.

Ces méthodes ont d’abord été tentées dans les années 1990 lors de l’effondrement de la Yougoslavie. A cette époque ont été d’abord visés les partis et organisations nationalistes et ouvertement fascistes en Croatie, puis en Bosnie-Herzégovine et enfin parmi les Albanais du Kosovo. Ils ont servi de catalyseurs du sentiment anti-serbe. Ce fut la première phase dans l’utilisation du nazisme pour l’intérêt géopolitique de l’Occident. La transition vers la deuxième phase a eu lieu
après la réaction logique de Belgrade, que l’on a accusé de promouvoir un empire
serbe. Cela a permis à l’Occident de réaliser la troisième phase de son intervention dans les Balkans, c’est à dire justifier une action militaire sous les auspices de résolutions de l’ONU (Bosnie-Herzégovine), ou sans ces résolutions (la Yougoslavie en 1999).

Un scénario similaire est mis en place en Ukraine. Il est naïf de penser que les dirigeants occidentaux ne disposent pas d’informations sur la nature fasciste de Pravy Sektor et d’autres groupes similaires avec lesquels le régime ukrainien partage le pouvoir. Surtout depuis que les activités de ces groupes font peser une menace directe envers des minorités ethniques liées étroitement aux populations de Hongrie, Roumanie, Slovaquie, Grèce et un certain nombre d’autres pays membres de l’UE. Le scénario qui se joue exige cependant de l’Union européenne
qu’elle ferme les yeux sur ce danger. Cela lui permet de mobiliser les forces nationalistes d’Ukraine opposées à la Fédération de Russie et anti-russes sous la bannière euro-atlantique. Dans cette approche, les nazis sont positionnés comme les champions de la démocratie et des valeurs européennes tandis que leurs adversaires, les résidents de l’Est de l’Ukraine sont dépeints comme les supporters du totalitarisme, de la cinquième colonne russe et des terroristes. Dans le même temps, le soutien politique et humanitaire légitime de la Russie à la
population du Donbass est qualifié d’anti-ukrainien, s’agissant d’une ingérence dans les affaires intérieures de l’Ukraine.

Quelque chose de semblable se produit dans d’autres territoires de l’ex-Union soviétique. Depuis le début des années 1990, les États-Unis et l’UE ont fermé les yeux sur les activités des mouvements fascistes et des organisations néo-nazies dans les républiques baltes. Ils ont par la même occasion réagi vivement à toute tentative de la Russie d’attirer l’attention du public et des organisations internationales face à la renaissance du nazisme dans les pays baltes et à la violation des droits de la population russe. La Russie se faisant toujours accuser d’ingérence dans les affaires internes.

À une époque où l’idée de l’intégration européenne est largement en perte de vitesse aux yeux des Européens, et alors que progressent les conflits et les signes d’un schisme interne au sein de l’UE elle-même, il serait naïf d’espérer que Washington et Bruxelles renoncent à utiliser le nazisme comme soutien à la propagande en faveur du processus d’intégration européenne.

Dans le même temps, la déception croissante d’États membres de l’UE vis-à-vis de
la bureaucratie de Bruxelles oblige déjà certaines capitales occidentales à ajuster quelque peu leurs positions. C’est renforcé lorsque les néo-nazis échappent au contrôle de leurs mentors et protecteurs. Ainsi, la République tchèque a déjà demandé des explications aux autorités ukrainiennes concernant la loi adoptée par la Verkhovna Rada sur la glorification de l’OUN-UPA, menaçant sinon de ne
pas ratifier l’accord d’association UE-Ukraine. «Avant le sommet de Riga, le ministre des Affaires étrangères ukrainien Klimkin doit venir à Prague pour expliquer quelle est la situation au sujet de la loi concernant les Banderistes, etc.», a déclaré le ministre des Affaires étrangères tchèque Lubomír Zaorálek.

Évidemment, on aurait pu s’attendre à des mots plus durs de la part du ministre des Affaires étrangères d’un pays qui, en 1938, fut la victime des Accords de Munich entre l’Occident et Hitler. En particulier pour ce qui concerne la décision des autorités de Kiev de considérer l’URSS, à l’instar de l’Allemagne hitlérienne, toutes deux responsables du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Cela a été exprimé de manière particulièrement claire par le directeur du Centre Simon Wiesenthal en Israël, Efraim Zuroff : «La promulgation d’une loi sur l’interdiction du nazisme et du communisme met sur le même pied le régime le plus génocidaire dans l’histoire humaine avec le régime qui a libéré Auschwitz et aidé à
mettre fin au règne de terreur du Troisième Reich.» 1.

Des constats objectifs [timides, NdT] concernant l’issue de la Seconde Guerre mondiale de la part des médias d’Europe occidentale apparaissent. Le journal
suédois Aftonbladet rappelle qu’«il y a une chose qui ne peut être enlevée aux dirigeants et au peuple de l’Union soviétique – leur désir de détruire le régime d’Hitler… L’Armée rouge a vraiment combattu pour libérer l’Europe de l’Est du fascisme».

Toute perte de contrôle des organisations néo-nazies en Ukraine risque de provoquer des conflits armés non seulement à l’Est mais aussi à l’Ouest du pays. Si cela se produit, les gouvernements des États de l’UE, voisins de l’Ukraine, ne pourront plus se tenir à l’écart. Il va de soi que les intérêts de leurs compatriotes d’Ukraine sont plus importants à leurs yeux que de jouer à des jeux géopolitiques avec les néo-nazis pour le plaisir de voir triompher l’euro-atlantisme.

Pyotr Iskenderov

Note du Saker Francophone

Ces analyses de sont pas dépourvues de pertinence lorsque l’on connaît la connivence qui a existé entre l’Allemagne hitlérienne et les États-Unis avant la Seconde Guerre mondiale. Sans parler des affinités entre les régimes fascistes d’Amérique latine et la CIA.

Voir ici Comment Londres et Wall Street ont mis Hitler au pouvoir.

et ici Ford, General Motors et le Troisième Reich : une collaboration «hautement profitable»

et ici«Opération Condor», cauchemar de l’Amérique latine

Traduit par Evanis, relu par jj et Diane pour le Saker Francophone.

  1. Le Jerusalem Post, 14/04/2015
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Trop triste : un mouchoir pour l’Otan, svp.


Pepe Escobar

Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – Le 2 mai 2015 – Source thesaker.is

La double attaque concertée de l’Occident – guerre sur le prix du pétrole et raid sur le rouble – visant à détruire l’économie russe et à soumettre ses ressources naturelles à une forme de vassalité, a lamentablement échoué.

Les ressources naturelles étaient aussi la raison essentielle de réduire l’Iran à une vassalité occidentale. Cela n’a jamais rien eu à voir avec le développement d’une arme nucléaire par Téhéran, qui a été bannie successivement par le leader de la révolution islamique, l’ayatollah Khomeiny, et par le guide suprême l’ayatollah Khamenei.

Le projet du Nouveau Grand Jeu en Eurasie a toujours été le contrôle de la masse continentale eurasienne. Les revers mineurs subis par ce projet de l’élite américaine ne signifient pas que le jeu continuera à se limiter à une simple guerre d’usure. Mais bien plutôt le contraire.

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Enfin ! L’Allemagne bouge lentement sur les Accords de paix de Minsk


Alexander Mercouris

Alexander Mercouris

Par Alexandre Mercouris – Le 27 avril 2015 – Source Russia Insider

Le Financial Times a révélé la première tentative par l’Allemagne de faire pression sur Kiev pour mettre en place l’accord de paix de Minsk 2.0 pour l’Est de l’Ukraine.

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