«...En ce sens, le problème ne résidait pas que dans le naïf européanisme de gauche de l’entourage pragmatique de Tsipras, mais dans la déconnexion elle-même entre la direction de ce parti faisant preuve d'une autonomie croissante et ses militants les plus actifs de plus en plus impuissants.» J. Roos
Par J. Roos – Le 27 août 2015 -–Source TeleSurTV
Beaucoup plus que de regagner le pouvoir gouvernemental pour sortir de l’euro, le défi pour la gauche grecque est de construire le pouvoir social susceptible d’appuyer une rupture radicale.

La crise grecque a donné l’impulsion au processus centrifuge en cours dans l’Union européenne. Il y a un fort sentiment sécessionniste. Les intérêts nationaux en arrivent à être plus importants que les valeurs de l’Europe unie… On dirait que l’Europe est prise dans une vague de référendums aux résultats imprévisibles. Outre la Grande-Bretagne, l’Autriche et la Finlande, l’euroscepticisme monte aussi dans d’autres pays membres de l’UE.