La Russie retrouve sa place au Moyen-Orient


Israël Shamir

Israël Shamir

Par Israel Shamir – Le 25 septembre 2015 – Source Unz Review

Ces jours d’automne sont les plus importants du calendrier au Moyen-Orient. Les musulmans célèbrent l’Aïd al-Adha, la Fête du sacrifice ; les juifs jeûnent à Yom Kippour, le Jour du Grand pardon ; et les chrétiens orthodoxes d’Orient se réjouissent de la nativité de Notre-Dame Marie. Il semble, de façon surprenante, que l’endroit à la mode en ce moment soit Moscou, où Poutine a reçu successivement, à un rythme soutenu, le Premier ministre Bibi Netanyahou, le président palestinien Mahmoud Abbas et le dirigeant turc Recep Erdogan.

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Des troupes chinoises en Syrie…s’il le faut


Par Philippe Grasset – Le 25 septembre 2015 – Source: Dedefensa

Il y a des nouvelles selon lesquelles autour de 3 500 combattants ouïghours (Chinois musulmans) ont été rassemblés en Syrie par le Turkistan Islamic party (TIP), près de la frontière turque, sous l’égide des services de renseignement turcs, dans l’intention de les faire participer à la bataille des djihadistes contre Assad. C’est un aspect de plus de la politique à la fois erratique et extrémiste que la Turquie mène sous la direction d’un Erdogan de plus en plus coupé des réalités de son pays (la Turquie) et des conditions de désordre qui s’y répandent à cause des remous causés par la politique turque en Syrie et contre les Kurdes. La présence de ces Ouïghours a évidemment résonné comme un très grave signal d’alerte dans la direction chinoise, explique Christina Lin, experte de l’université John Hopkins, sur son blog de Times of Israel, le 20 septembre 2015.

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Syrie : Les États-Unis attraperont-ils la bouée de sauvetage que leur tend Poutine?

L’obsession des néocons pour un changement de régime en Syrie conduit un  groupe, dans les hautes sphères de Washington, à rejeter l’offre de la Russie d’aider à stabiliser le pays déchiré par la guerre et d’endiguer le flot déstabilisant des réfugiés en Europe, écrit Robert Parry.

Par Robert Parry – Le 22 septembre 2015 – Source Consortiumnews

Le président russe Vladimir Poutine a jeté aux décideurs politiques étasuniens l’équivalent d’une bouée de sauvetage pour les tirer des sables mouvants qu’est la guerre en Syrie, mais les néocons de Washington et les médias dominants aux États-Unis grognent à propos de l’audace de Poutine et contestent ses motivations.

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Devant le refus des États-Unis de lutter contre État islamique, la Russie déploie des troupes en Syrie


Moon of Alabama

Moon of Alabama

Le 19 septembre 2015 – Source Moon of Alabama

1er mai 2006Biden: Diviser l’Irak en 3 régions différentes

Le démocrate le plus influent du Comité des relations étrangères du Sénat a proposé, lundi, que l’Irak soit divisé en trois régions distinctes – kurde, chiite et sunnite – avec un gouvernement central à Bagdad.

Dans un article d’opinion paru, lundi, dans le New York Times, Joseph Biden, sénateur du Delaware, a écrit que l’idée «est de maintenir un Irak uni, mais en le décentralisant, en donnant à chaque groupe ethno-religieux […] de la place pour gérer ses propres affaires, tout en laissant le gouvernement central en charge des intérêts communs». Continuer la lecture

La Russie accentue la pression pour mettre fin à la guerre en Syrie


Moon of Alabama

Moon of Alabama

Le 18 septembre – Source Moon of Alabama

Des sources israéliennes accusent Erdogan de provoquer intentionnellement une vague de migration vers l’Europe du Nord.

Dans un premier temps, la Turquie a tout fait pour bloquer les routes maritimes de l’immigration clandestine vers l’Europe. Mais ensuite, du fait que l’Otan a refusé de prendre des mesures pour renverser Assad et que État islamique n’a pas réussi écraser le dirigeant alaouite comme l’espérait Erdogan, la Turquie a décidé de rendre les choses difficiles à l’Europe en y transférant une partie de la pression. Au cours des derniers mois, la Turquie a cessé de bloquer le mouvement des réfugiés vers l’Ouest. Selon la source israélienne, il est tout à fait possible que les mêmes forces de sécurité turques qui ont soutenu EI aident maintenant les passeurs. Continuer la lecture

US et Turquie en Syrie : jeux dangereux, trafics en tous genres et ONG douteuses


Les USA et la Turquie pénètrent en Syrie malgré les avertissements de la Russie


Par Gordon Duff – Le 17 août 2015 – Source journal-neo.org

Les USA et la Turquie ont conjointement décidé d’envahir la Syrie, poussant la Russie a répliquer.

Les USA et la Turquie se drapent derrière la protection de réfugiés, une histoire de jour en jour plus dure à vendre si on connaît la longue implication de la Turquie dans la persécution des minorités.

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La stratégie des USA en Syrie : un beau bordel

Pepe Escobar

Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – Le 13 août 2015 – Source Russia Today

Le ministre des Affaires étrangères russe Sergei Lavrov, le secrétaire d’État des USA John Kerry et le ministre des Affaires étrangères saoudien Adel al-Joubeir se sont rencontrés la semaine dernière à Doha pour trouver des moyens (en théorie) de résoudre le puzzle syrien.

Le gâchis sanglant qui a suivi était prévisible.

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Un aveu de la DIA : le monstre État Islamique est une créature US

Note du Saker Francophone 

C'est donc officiellement et publiquement confirmé par le directeur de la DIA, EI est une créature de la Maison Blanche, donc d'Obama.
Encore une preuve que les gouvernements occidentaux, soi-disant démocratiques, complotent dans le dos de leurs populations et engagent des actions non seulement réprouvées par la grande majorité mais aussi très dangereuses pour l’équilibre mondial. Qui voudrait sponsoriser al-Qaida a part des fous furieux ?

Voici la traduction de l'article qui relate cette interview d'Al Jazeera.
L’ancien chef de la DIA (Defense Intelligence Agency)
le dit clairement et publiquement : l’avènement d’État islamique fut une décision prise en toute conscience par la Maison Blanche


Par Brad Hoff – Le 7 août 2015 – Source foreignpolicyjournal.com


La Maison Blanche a pris la décision d’aider les rebelles armés en Syrie malgré les avertissements des services de renseignements prévoyant l’avènement du groupe État islamique.

Dans le dernier épisode d’Head to Head sur Al Jazeera, l’ancien directeur de la Defense Intelligence Agency (DIA), Michael Flynn, confirme au journaliste Medhi Hasan qu’il a non seulement bien étudié le rapport de la DIA prédisant que l’Occident soutenait l’idée d’un État islamique en Syrie lorsque ce dossier lui fut soumis en 2012, mais prétend même que le sponsoring de djihadistes radicaux (qui deviendront EI et Nusra) par la Maison Blanche pour contrer le régime syrien fut une décision délibérée.

Étonnamment, Flynn n’est pas en accord avec la façon dont le journaliste, Medhi Hasan, pose ses questions. Flynn semble vouloir être clair sur le fait que les stratégies qui ont mené à l’apparition d’EI ne sont pas dues à l’ignorance ou à l’aveuglement, mais sont le résultat d’une décision prise en toute conscience.

Hasan : – Vous êtes donc en train de nous dire qu’à cette époque le gouvernement savait que ces groupes existaient, vous en avez vu l’analyse, et vous argumentiez contre, mais alors, qui n’écoutait pas ?

Flynn : – Je crois que c’est l’administration

Hasan : – L’administration a donc fermé les yeux face à votre rapport?

Flynn : – Je ne crois pas qu’elle ait fermé les yeux, je pense que ce fut une décision. Je pense même que ce fut une décision délibérée

Hasan : – La décision délibérée d’aider une révolte menée par des salafistes, al-Qaida et les frères musulmans?

Flynn : C’était la décision délibérée de faire ce qu’ils sont en train de faire.

***

Hasan lui même a exprimé de la surprise devant la franchise de Flynn à ce moment de l’interview. Une copie de ce rapport de la DIA déclassifié à la main, Hasan en a lu à haute voix quelques passages : «Il existe une possibilité d’établir une principauté salafiste en Syrie orientale et c’est exactement ce que veulent les puissances soutenant l’opposition syrienne, afin d’isoler le régime syrien.»

Plutôt que de dévaloriser l’importance d’un tel document comme le fit le département d’État après sa déclassification, Flynn fit le contraire ; il confirma qu’en tant que chef de la DIA il «y porta une attention soutenue» et ajouta plus tard que « es renseignements étaient très clairs».

Le Lt Général Flynn pouvant parler – puisque en retraite – est le dernier officiel en date à dire publiquement que les États-Unis et les autres États soutenant les rebelles en Syrie l’ont fait en toute conscience et qu’envoyer des armes à al-Qaida était une décision politique ayant pour objectif de mettre la pression sur le régime syrien.

Hasan : – En 2012 les USA aidaient à coordonner les transferts d’armes vers ces mêmes groupes (salafistes, les frères musulmans, al-Qaida en Irak), pourquoi n’avez-vous pas cessé de le faire si vous vous inquiétiez de la montée en puissance des extrémistes islamistes?

Flynn : – Je déteste dire que ce n’était pas mon boulot… Mais bon… Mon boulot était juste de m’assurer que les informations que nous présentions étaient aussi valides que possible.

***

Les premières informations sur ce rapport de la DIA disant qu’il avait un intérêt médiatique par son caractère très révélateur furent critiquées et même tournées en ridicule par quelques experts et même des journaux comme The Daily Beast. Pourtant le directeur de la DIA à l’époque où fut rédigé ce mémo, largement mis en circulation, confirme maintenant sans aucune ambiguïté qu’il est de grande valeur et servit même de base pour discuter, avec la Maison Blanche, de la stratégie à adopter vis-à-vis de la Syrie.

Étant donné que Michael Flynn était auparavant le directeur des renseignements pour le centre de commande des opérations spéciales (JSOC) à l’époque où la principale mission de ce centre était de démanteler al-Qaida, sa franche admission que la Maison Blanche, en réalité, armait et favorisait des groupes liés à al-Qaida est particulièrement choquante, vue sa position.

Il est assez perturbant pour l’esprit de voir un ancien haut fonctionnaire des renseignements du Pentagone, de niveau aussi élevé, en charge de la traque de Ben Laden confesser calmement que les États-Unis ont apporté une aide directe aux fantassins d’Ayman al-Zawahiri en Syrie, au moins depuis 2012.

Cette confirmation est aussi significative pour mon propre travail de reportage sur ce rapport car, à l’époque, je fus contacté par quelques individus qui ont essayé de me convaincre que ceux qui connaissaient vraiment le dossier, experts et gens de l’intérieur, savaient que ce document était sans valeur et sans aucune validité pour la communauté du renseignement et la stratégie à adopter vis-à-vis de la Syrie.

Cela avait commencé par un article du Daily Beast intitulé La conspiration EI qui dévore internet dans lequel un ancien fonctionnaire de la NSA, John Schindler, s’exprime en tant qu’expert proche de la source. Schindler conclut à propos de ce rapport de la DIA : «Il n’y a pas grand-chose d’intéressant à en tirer… Absolument rien de spécial là dedans, pas une phrase.»

A ma grande surprise, juste quelques heures après avoir publié un droit de réponse sur les propos de Schindler dans cet article du Daily Beast, je fus contacté par un fonctionnaire en exercice de la CIA qui est aussi un ami personnel de l’époque où je vivais à Washington.

Ce fonctionnaire, qui passa la plus grande partie de sa carrière aux relations publiques de la CIA m’appela personnellement pour me pousser à abandonner mes attaques contre la crédibilité de Schindler. En retour, je lui fis remarquer le côté fortement idéologique et suspicieux du personnage alors qu’il prétend toujours avoir des sources bien placées à l’appui de ses arguments. Ce fonctionnaire de la CIA insista pourtant pour me convaincre de la crédibilité de Schindler en tant qu’expert ayant de bons tuyaux et m’assura qu’il avait écrit son article «en toute connaissance de cause».

Cette interview historique par Medhi Hasan du général Flynn devrait mettre un terme à ce débat. Ce document déclassifié de la DIA est maintenait confirmé comme une pièce centrale et importante pour faire la lumière sur les origines d’EI et devrait être la base d’un authentique débat national sur la politique américaine vis-à-vis de la Syrie et de l’Irak.

Maintenant qu’il peut être reconnu comme important par les historiens internationaux respectés, tous les foyers américains devraient avoir connaissance de ce document.

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La Turquie part en guerre contre les pires ennemis de État islamique, les Kurdes


Moon of Alabama

Moon of Alabama

Le 25 juillet 2015 – Source moonofalabama

Depuis 2013 un cessez le feu entre l’État turc et le PKK turc était bien respecté. Le gouvernement soutenait une autonomie culturelle turque et, en échange, le parti au pouvoir récoltait les votes kurdes. Le gouvernement AKP entretenait aussi de bonnes relations avec les Kurdes irakiens en achetant du pétrole au gouvernement régional kurde d’Irak et en soutenant le clan Barzani, celui au pouvoir dans cette région autonome d’Irak.

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Retrait belge de la coalition anti ISIS, signe de désillusion

Le 3 juillet 2015 – Source Spoutnik News

Les médias belges ont annoncé que la participation de leur pays à la mission de la coalition anti-ISIS était suspendue. Commentant cette annonce, un haut responsable syrien a déclaré à Spoutnik que la décision de Bruxelles n’est pas surprenante étant donné le fossé croissant entre les objectifs militaires énoncés de la coalition et ses activités réelles.

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