Les États-Unis avancent, à pas assurés, sur le même chemin que l’Union soviétique.
Par Dmitry Orlov – Le 5 juin 2021 – Source Club Orlov

Cela fait 16 ans que j’ai publié mon article « Leçons post-soviétiques pour un siècle post-américain« . Il était basé sur des prises de conscience que j’avais faites une décennie plus tôt, en 1996, à mon retour aux États-Unis, après avoir observé les conséquences de l’effondrement de l’Union soviétique. Depuis lors, je me suis concentré sur ce que je considérais comme les principales causes de l’effondrement, tant dans le cas soviétique qu’américain : une dette exorbitante, des problèmes dans le secteur de l’énergie et des systèmes politiques irréformables embourbés dans la corruption, leurs élites se berçant d’illusions dans leur sentiment de toute-puissance. Et voici maintenant une analogie vraiment effrayante : le baril de poudre qui a explosé sous l’URSS était le nationalisme et le séparatisme ethniques ; et le baril de poudre qui explose actuellement sous les États-Unis est l'(anti-)racisme « Éveillé » : une autre marque de fascisme ethnique mais avec des caractéristiques américaines.
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L’Ukraine veut la guerre contre la Russie, en raison d’une combinaison de facteurs intérieurs et internationaux, mais un tel scénario constituerait un désastre pour ce pays d’Europe de l’Est, et ne servirait les intérêts que de l’élite politique et de leurs parrains étrangers.

Il n’est pas exagéré de dire que dans la mythologie de l’Empire anglo-sioniste, Poutine est quelque chose d’apparenté à Satan ou, du moins, qu’il est une sorte de « Sauron » qui incarne le mal. Et nous avons tous entendu que récemment Biden, au cours d’une interview enregistrée, a déclaré que Poutine est « un tueur ». Lorsqu’on lui a donné la possibilité d’adoucir une telle déclaration, Jen Psaki n’a rien fait de tel. Nous pouvons donc conclure qu’il s’agissait d’une caractérisation officielle, délibérément planifiée, du dirigeant russe.