Par Moon of Alabama − Le 30 août 2019
Depuis 2011, le président turc Recep Tayyip Erdogan a utilisé les « rebelles » syriens et les djihadistes islamistes comme forces de substitution contre le gouvernement syrien. Ces forces sont maintenant confinées pour la plupart dans le gouvernorat d’Idleb, près de la frontière turque. L’armée syrienne a récemment fait des progrès contre les djihadistes. La Turquie n’est pas venue à leur secours. L’idée que leur résistance est futile a commencé à se faire jour chez eux. La Syrie récupérera tout le gouvernorat et ceux qui résistent seront éliminés.
Les « rebelles » craignent d’être punis et ils veulent maintenant s’enfuir en Turquie. Malheureusement, la Turquie n’en veut pas.


L’économie turque est dans une situation de plus en plus difficile depuis des mois, en particulier depuis l’échec de la tentative de coup d’État de juillet 2016. La dernière décision du président Recep Tayyip Erdoğan de congédier son chef de Banque centrale et de le remplacer par un loyaliste plus accommodant a déjà entraîné la plus importante réduction ponctuelle du taux d’intérêt de l’histoire de la banque. Cela suffira-t-il à relancer la croissance de l’économie en difficulté à temps pour les prochaines élections nationales dans 18 mois ?

La perte d’Istanbul au profit d’un candidat de l’opposition lors de récentes élections locales en Turquie a été médiatisée par de nombreux commentateurs américains, 


