Le Comité Nobel, craignant la colère de Trump, remet le Nobel de la paix à une marionnette de changement de régime


Par Moon of Alabama – Le 10 octobre 2025

Le président des États-Unis Donald Trump demandait à recevoir le prix Nobel de la paix. Mais suivre cette demande aurait été désastreux pour le prestige déjà terni du Nobel. Le gouvernement norvégien, qui influence fortement les décisions du comité du prix Nobel de la paix, était dans le pétrin :

À quelques heures de l’annonce du prix Nobel de la paix de cette année, les politiciens norvégiens se préparaient à des répercussions potentielles sur les relations américano-norvégiennes s’il n’était pas décerné à Donald Trump.

Trump a longtemps exprimé ouvertement sa conviction qu’il devrait recevoir le Nobel de la paix, un honneur précédemment décerné à l’un de ses prédécesseurs présidentiels, Barack Obama, en 2009 pour ses “efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples”.

En juillet, M. Trump aurait appelé Jens Stoltenberg, ministre norvégien des Finances et ancien secrétaire général de l’Otan, pour lui poser des questions sur le prix Nobel.

Le chroniqueur et analyste Harald Stanghelle a émis l’hypothèse que les représailles de M. Trump – si elles devaient venir – pourraient prendre la forme de taxes douanières, de demandes de contributions plus élevées à l’Otan ou même de déclarer la Norvège comme ennemi.

Après quelques discussions en coulisses, il a été décidé de donner le prix à une personne différente de Trump, mais avec l’intention très évidente de satisfaire également Trump en poursuivant un objectif majeur de sa politique étrangère :

Le prix Nobel de la paix a été décerné vendredi à la dirigeante de l’opposition vénézuélienne, María Corina Machado, qui vit cachée après avoir tenté de se présenter contre le président Nicolás Maduro.

Machado, 58 ans, a été reconnu pour avoir maintenu “la flamme de la démocratie allumée au milieu d’une obscurité croissante” et “un autoritarisme en constante expansion au Venezuela.”

Elle dirige le parti d’opposition Vente Venezuela, mais a été empêchée de se présenter à la présidence du pays et expulsée de ses fonctions en 2014. Elle vit désormais cachée et fait face à de “graves menaces contre sa vie”, a déclaré le Comité Nobel norvégien.

L’administration Trump vise depuis longtemps à évincer Nicolas Maduro, le dirigeant socialiste du Venezuela. Elle a positionné ses moyens militaires autour du pays et envisage un changement de régime sous de faux prétextes :

Peu de temps après son entrée en fonction, Trump a déclaré que Tren de Aragua était une organisation terroriste étrangère qui avait “inondé les États-Unis de drogues mortelles, de criminels violents et de gangs vicieux. » En juillet, le président a ordonné au Pentagone de cibler certains cartels de la drogue latino-américains. En août, huit navires de guerre – dont des destroyers, un croiseur et un navire de combat littoral – opéraient dans la mer des Caraïbes. En septembre, le premier de quatre bateaux a été ciblé et 21 trafiquants de drogue présumés ont été tués. La semaine dernière, l’administration a envoyé un avis confidentiel au Congrès signalant son intention de mener d’autres frappes. La campagne pourrait s’étendre à l’intérieur des eaux territoriales vénézuéliennes ou inclure des frappes de drones à l’intérieur de ses frontières terrestres, nous ont dit des responsables de la Défense.

Mais il est loin d’être clair que les liens entre le gouvernement de Maduro et Tren de Aragua sont aussi étendus que l’administration Trump le suggère, ou même qu’ils existent. Ronna Risquez, auteur du livre El Tren De Aragua, nous a dit qu’il n’y a “aucune preuve” que Maduro dirige des gangs ou des opérations de trafic de drogue ; une note interne du Conseil national du renseignement des États-Unis est arrivée à une conclusion similaire. Il n’est pas sûr non plus que les opérations de drogue vénézuéliennes, centralisées ou non, soient suffisamment importantes pour mériter que le pays soit désigné comme une menace pour la vie des Américains. Le Venezuela n’est pas un important producteur de cocaïne ou de fentanyl. Et même si la majeure partie de la cocaïne mondiale pousse en Colombie voisine, le Venezuela n’est pas non plus une plaque tournante majeure du transit.

La campagne anti-« narco-terroriste » de Trump vise clairement un changement de régime. Ceci malgré les nombreuses offres du gouvernement vénézuélien pour permettre aux États-Unis de profiter des richesses vénézuéliennes (archivé) :

Les responsables vénézuéliens, espérant mettre fin à l’affrontement de leur pays avec les États-Unis, ont offert à l’administration Trump une participation dominante dans le pétrole et les autres richesses minérales du Venezuela lors de discussions qui ont duré des mois, selon plusieurs personnes proches des pourparlers.

L’offre de grande envergure est restée sur la table alors que l’administration Trump a qualifié le gouvernement du président vénézuélien Nicolás Maduro de “cartel narco-terroriste”, a amassé des navires de guerre dans les Caraïbes et a commencé à faire exploser des bateaux qui, selon des responsables américains, transportaient de la drogue du Venezuela.

Dans le cadre d’un accord discuté entre un haut responsable américain et les principaux collaborateurs de M. Maduro, l’homme fort vénézuélien a proposé d’ouvrir tous les projets pétroliers et aurifères existants et futurs aux entreprises américaines, d’accorder des contrats préférentiels aux entreprises américaines, d’inverser le flux des exportations de pétrole vénézuélien de la Chine vers les États-Unis et de réduire les contrats énergétiques et miniers de son pays avec des entreprises chinoises, iraniennes et russes.

Cette offre n’était pas suffisante pour un Trump avide :

L’administration Trump a fini par repousser les concessions économiques de M. Maduro et a interrompu la diplomatie avec le Venezuela la semaine dernière. Cette décision a effectivement tué l’accord, du moins pour l’instant, ont déclaré les personnes proches de la discussion.

L’administration Trump a ignoré l’offre généreuse parce qu’elle est convaincue que ses plans de changement de régime aboutiront à une domination totale sur le Venezuela.

La nouvelle lauréate du prix Nobel de la paix, María Corina Machado, joue un rôle important dans ces projets.

Qui est cette dame, vous pourriez vous demander. En juillet 2024, le NY Times a publié un portrait amical d’elle (archivé) :

Mme Machado, une ancienne députée conservatrice de l’Assemblée nationale autrefois rejetée par ses propres collègues, a non seulement rallié l’opposition frondeuse du Venezuela derrière elle, mais a également captivé une large partie de l’électorat avec une promesse de changement radical de gouvernement.

Si l’opposition gagne, M. González, 74 ans, sera président. Mais de Washington à Caracas, tout le monde comprend que Mme Machado est la force motrice du mouvement.

Elle est devenue militante politique en 2002, aidant à fonder un groupe de défense des droits des électeurs, Súmate, qui a finalement mené un effort infructueux pour destituer M. Chávez. Elle est une chérie de Washington – le gouvernement américain a fourni une aide financière à Súmate – et est devenue l’un des adversaires les plus détestés de M. Chávez.

Mais ce n’est pas seulement le gouvernement qui la déteste. Parmi ses collègues de l’opposition, elle est souvent considérée comme trop conservatrice, trop conflictuelle et trop “sifrina” — qualificatif vénézuélien pour une “classe snobement élevée” — pour devenir la dirigeante du mouvement.

Elle a expliqué que la politicienne qu’elle admire le plus est Margaret Thatcher, l’icône conservatrice connue pour son entêtement et sa fidélité au marché libre. Et Mme Machado soutient depuis longtemps la privatisation de PDVSA, la compagnie pétrolière d’État, une décision qui, selon d’autres dirigeants de l’opposition, mettrait la ressource la plus précieuse du Venezuela entre les mains de quelques-uns.

Machado, alors qu’elle était sur la liste de paie des États-Unis, a été impliqué dans une tentative de coup d’État militaire en 2002 à Caracas :

Des questions entourent encore les actions de Mme Machado en 2002, lorsque des officiers militaires dissidents et des personnalités de l’opposition ont mené un coup d’État de courte durée destiné à évincer M. Chávez. Mme Machado était au palais présidentiel lors de l’installation d’un nouveau président, Pedro Carmona.

Dans l’interview de 2005 avec le Times, Mme Machado a insisté sur le fait qu’elle et sa mère étaient au palais ce jour-là uniquement pour rendre visite à la femme de M. Carmona, une amie de la famille – et non pour soutenir le coup d’État.

Plus récemment, dans une interview accordée à la BBC en 2019, Mme Machado a appelé les “démocraties occidentales” à comprendre que M. Maduro ne quitterait le pouvoir que “face à une menace crédible, imminente et grave de recours à la force.”

Machado a même demandé au criminel de guerre sioniste Benjamin Netanyahou un soutien militaire lors d’un coup d’État (traduction automatique modifiée) :

María Corina Machado a demandé au premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, une intervention militaire au Venezuela, à travers un document publié sur son réseau social X en 2018.

Machado a décrit l’intervention militaire de « pouvoir et d’influence » contre le gouvernement vénézuélien.

« Aujourd’hui, j’envoie une lettre à Mauricio Macri, Président de l’Argentine, et à Netanyahu, Premier ministre d’Israël, pour leur demander d’utiliser leur force et leur influence pour faire avancer le démantèlement du régime criminel au Venezuela, intimement lié au trafic de drogue et au terrorisme« , a-t-elle écrit.

En outre, le document souligne que Machado était « convaincue que la communauté internationale, selon la doctrine de la responsabilité de protéger, est appelée à apporter aux Vénézuéliens le soutien nécessaire pour générer le changement« , un changement de gouvernement.

Machado est toujours de mèche avec (et probablement toujours payé par) les États-Unis pour poursuivre le changement de régime au Venezuela (archivé) :

[Le secrétaire d’État américain] Rubio a rencontré cinq personnalités de l’opposition en mai qui se sont secrètement enfuies aux États-Unis pour leur demander un “plan précis.” Il a fait l’éloge de la dirigeante de l’opposition, María Corina Machado, qu’il a appelée par son surnom, la “Dame de fer vénézuélienne”, lors d’un hommage cette année.

Pedro Urruchurtu, conseiller de Mme Machado, a déclaré dans une interview que l’opposition avait élaboré un plan pour les 100 premières heures suivant l’éviction de M. Maduro, qui impliquerait un transfert du pouvoir à Edmundo González, qui s’est présenté à la présidence contre M. Maduro l’année dernière.

Ce dont nous parlons est une opération de démantèlement d’une structure criminelle, et cela comprend une série d’actions et d’outils”, a déclaré M. Urruchurtu, ajoutant : “Cela doit être fait avec l’usage de la force, car sinon il ne serait pas possible de vaincre un régime comme celui auquel nous sommes confrontés.”

Les plans de l’opposition consistent notamment à persuader d’autres gouvernements de prendre des mesures diplomatiques, financières, de renseignement et d’application de la loi, a-t-il déclaré.

Pour récapituler – le comité du Prix Nobel de la paix donne le prix à un politicien de l’opposition en Amérique du Sud qui est à la solde du gouvernement américain et a été impliqué dans de précédentes tentatives de coups d’État militaires dans son pays. Son conseiller plaide pour l’utilisation de la force pour renverser le gouvernement. Le plan de Mme Machado est de vendre tout ce que les Vénézuéliens ont à l’empire étranger qui la paie.

Le Comité Nobel et la Norvège se sont peut-être, pour l’instant, sauvés de la colère de Trump, mais la décision d’attribuer le prix à Mme Machado est encore une autre énorme tache à son bilan.

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

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Venezuela : Alors que les dirigeants étasuniens dénoncent la fraude, les observateurs approuvent les résultats


Par Alan Mc Leod – Le 30 juillet 2024 – Source Mint Press News

Au grand dam du gouvernement américain, le candidat socialiste Nicolas Maduro a remporté dimanche un troisième mandat consécutif, battant de sept points ses adversaires soutenus par les États-Unis, Edmundo Gonzalez et Maria Corina Machado.

Presque immédiatement après l’annonce des résultats, les responsables américains ont commencé à qualifier les élections de farce. « Nous saluons le courage et l’engagement [du peuple vénézuélien] en faveur de la démocratie face à la répression », a déclaré dimanche soir le secrétaire d’État Antony Blinken dans un discours, ajoutant :

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Une nouvelle tactique pour « sauvegarder la démocratie »


Déclarer des élections illégitimes après avoir refusé d’y envoyer des observateurs


Par Moon of Alabama – Le 13 septembre 2020

Les missions internationales d’observation des élections sont censées veiller à ce que les règles électorales spécifiques d’un pays soient respectées. Elles sont censées signaler toute irrégularité qu’elles détectent. Malheureusement, on observe actuellement des tentatives de perversion de leur objectif. Le refus d’envoyer des missions d’observation est maintenant utilisé pour délégitimer des élections, même si celles-ci sont équitables et respectent toutes les règles en place. Les exemples récents sont l’élection présidentielle en Biélorussie et la prochaine élection du Congrès au Venezuela.

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Insécurité, police et droits de l’Homme au Venezuela


Une interview de Pablo Fernández, Secrétaire exécutif du Conseil Général de la Police vénézuelienne


Par Romain Migus − Le 5 octobre 2019 − Source Venezuela en vivo

J’ai encore en mémoire les yeux de cette personne à qui j’annonçais que je partais au Venezuela. On pouvait deviner, dans la triste stupéfaction de ses iris, qu’elle préparait déjà les premiers mots de mon oraison funèbre. Sans pouvoir donner une consistance matérielle à ces délires imaginaires, elle avait associé le pays de ma destination à une vision post-apocalyptique où l’absence de loi est reine. Une sorte de Mad Max caribéen, d’où j’aurais certainement de la peine à revenir, n’étant pas Mel Gibson.

Durant des années, le système médiatique a dénoncé sans relâche l’insécurité au Venezuela. Dès lors que le gouvernement s’est attelé -tardivement- à apporter un ensemble de solutions, les accusations se sont soudainement transformés en « violations des droits de l’Homme ».

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Venezuela. Comprendre la guerre qui vient (1/5)


Une guerre hybride contre le Venezuela a déjà commencé. Et une offensive d’envergure est en train de se préparer contre le pays caribéen, que seule la capitulation totale, ou la disparition du camp bolivarien, pourraient endiguer. Comme ces options ne sont pas à l’ordre du jour, le conflit militaire contre le Venezuela prend chaque jour un peu plus forme.

Comment comprendre la guerre qui s’annonce? Quels seront les acteurs impliqués dans ce conflit ? Quelles seront les stratégies mises en place pour dévaster le pays ? Dans cette analyse en cinq parties [Que le Saker Francophone publiera sur les quatre prochains jours à 12h00] nous tenterons d’apporter des éléments de réponse pour que nos lecteurs comprennent toutes les dimensions d’un affrontement qui paraît inéluctable.


Par Romain Migus − Source  Venezuela en vivo

Le rôle des USA et de leurs alliés

Romain Migus. Le 23 janvier 2019, date de la tentative de coup d’Etat contre le président vénézuélien Nicolas Maduro, le président des États-Unis, Donald Trump a réitéré les menaces militaires contre le Venezuela, qu’il avait proférées dès août 2017 1. Cette déclaration tend à confondre le citoyen sur la réalité vénézuélienne. Elle suppose que la guerre contre ce pays est une option alors qu’elle a déjà commencé depuis plusieurs années. La guerre de quatrième génération, théorisée par des stratèges étatsuniens dès octobre 1989, est devenu l’option belliqueuse pour affronter un peuple et un gouvernement 2. Ce nouveau type de guerre est multiforme, contre le peuple dans son ensemble, et non plus contre une armée.

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  1. “Trump amenaza a Venezuela con intervención militar, Caracas dice que es un « acto de locura »”, Reuters, 12/08/2017, https://lta.reuters.com/articulo/venezuela-trump-idLTAKBN1AR2H6-OUSLT
  2. William S. Lind, Colonel Keith Nightengale, Captain John F. Schmitt (USMC), Colonel Joseph W. Sutton, and Lieutenant Colonel Gary I. Wilson (USMCR) “The Changing Face of War: Into the Fourth Generation”, Marine Corps Gazette, October 1989, Pages 22-26

Venezuela : autopsie d’une turlupinade de coup d’État

2015-05-21_11h17_05Par Moon of Alabama – Le 3 mai 2019

La tentative bouffonne de coup d’État mardi au Venezuela a échoué. L’administration Trump s’est fait rouler dans la farine. Elle devra soit changer de tactique, soit laisser le problème de côté. Le conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, fait pression pour une guerre contre le Venezuela.

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Venezuela : Guaidó berné, la Maison-Blanche sur le sentier de la guerre


2015-05-21_11h17_05Par Moon of Alabama − Le 1er mai 2019

La tentative de coup d’État ratée d’hier au Venezuela a considérablement nui au statut international de l’administration Trump. Elle a délégitimé ses pions vénézuéliens Juan Guaidó et Leopoldo López. Après avoir reconnu que son plan original de changement de régime avait échoué – encore une fois – la Maison-Blanche a commencé à battre les tambours de la guerre.

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L’administration Trump entrera-t-elle en guerre ?


Par The Saker – Le 10 avril 2019 – Source thesaker.is via Unz Review

2015-09-15_13h17_31-150x112Depuis que M. MAGA est entré à la Maison Blanche, je suis émerveillé par le niveau de stupidité cristalline et, franchement, par l’immoralité de cette administration. Obama était presque aussi incompétent et diabolique, mais Trump a vraiment apporté un changement qualitatif à ce que nous pourrions appeler « le QI moyen de la Maison Blanche ». La meilleure chose que je puisse dire à propos de Trump, c’est que la stupidité peut avoir du bon. Hélas, cela peut aussi être extrêmement dangereux, et c’est ce qui se passe actuellement. Il suffit de consulter ces manchettes récentes :

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La Russie ignore les pleurnicheries des diplomates américains…


… et poursuit sa mission au Venezuela


Par M K Bhadrakumar – Le 29 mars 2019 – Source Russia Insider

2015-03-19_14h09_03La porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a reconnu mardi à Moscou que des « spécialistes »  russes se trouvaient effectivement au Venezuela dans le cadre d’un accord de coopération technico-militaire conclu en 2001 avec Caracas. Zakharova a souligné que la coopération militaire bilatérale de la Russie avec le Venezuela était conforme à la constitution de ce dernier pays et reposait sur des bases légales, ce qui « ne nécessite aucune approbation supplémentaire de la part de l’Assemblée nationale du Venezuela (sous contrôle de l’opposition) ».

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Venezuela : les journalistes doutent de la légitimité de Guaidó…


…Les plans de changement de régime se poursuivent


2015-05-21_11h17_05Par Moon of Alabama – le 19 mars 2019

Le 23 février, les États-Unis ont mis en scène une opération d’aide humanitaire à la frontière entre la Colombie et le Venezuela. L’acrobatie s’est terminée par une émeute au cours de laquelle les partisans du soi-disant « président » Guaidó ont brûlé les camions censés transporter « l’aide ».

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