Les dix réalisations majeures de Poutine


Par Alexey Zernakov – Le 26 mars 2015 – Source Fort Russ

Le 7 mai 2000, inauguration de Poutine

Il y a quinze ans, le 26 mars 2000, Vladimir Poutine a été élu pour la première fois à la présidence de la Fédération de Russie. Après son arrivée au pouvoir dans une période difficile, il n’a pas seulement réussi à garder le pays uni. Quinze ans plus tard, nous pouvons dire : nous sommes redevenus une grande puissance avec une économie et une industrie développées, une armée et une marine puissantes. Et peut-être que tout n’est pas rose aujourd’hui, mais en l’an 2000 beaucoup de monde pensait que le pays était fini. Cependant, Poutine a réussi à prouver aux Russes et au monde entier que nous ne pouvions pas être aussi aisément manipulés.

En quinze ans, grâce au tigre agile – comme les journalistes chinois affectionnent d’appeler le président Vladimir Poutine – notre pays est de nouveau respecté.

Nous avons décidé de faire notre propre inventaire des réalisations de Vladimir Poutine et de son équipe durant les quinze dernières années, assistés par des experts de Nightly Moscou :

1. SAUVETAGE DE LA RUSSIE du péril de la désintégration

Alexei Moukhine, politologue, directeur du Centre d’information sur la politique

Le rôle de Poutine dans la préservation de l’unité de la Fédération de Russie est fondamental. Le changement dans la division administrative et territoriale de la Russie, avec la création de sept districts fédéraux, a permis d’abord de ralentir puis d’inverser les processus qui menaient à un effondrement direct de la Russie en plusieurs entités de pseudo-États. Heureusement, Boris Eltsine a compris ce qui se passait et a démissionné de son poste de président. Vladimir Poutine a su identifier à temps les menaces existantes et a pris un certain nombre de mesures préventives.

2. LA FIN DE LA GUERRE EN TCHÉTCHÉNIE

Viktor Murakhovsky, rédacteur en chef de la revue Arsenal de la Patrie

N’oubliez pas fameuse phrase de Poutine: “J’irai les buter jusque dans les chiottes, s’ils y sont”. Comme nous nous en souvenons, il faisait allusion aux terroristes dans le Caucase du Nord. Et Poutine a joué un rôle énorme afin que la Première campagne tchétchène, culminant avec la capitulation de Khasavyurt, soit oubliée.  L’armée russe régénérée a joué un rôle décisif dans la défaite des terroristes. Le facteur clé n’était pas seulement l’efficacité des forces armées et internes, mais surtout que la direction du pays a exprimé une ferme volonté politique.

3. RETOUR DE LA RUSSIE sur LA SCÈNE INTERNATIONALE

Mikhail Panchenko, politologue

Au cours des quinze dernières années, la Russie était classée entre la vingtième et la trentième place en terme d’influence sur la politique mondiale, nous sommes maintenant dans le top trois – avec les États-Unis et la Chine. Les premiers principes idéologiques impératifs ont été fixés dans le discours de Vladimir Poutine à Munich en 2007. Mais le premier cas appliqué qui a montré notre volonté inflexible a eu lieu en août 2008 en Ossétie du Sud. La Russie s’est levée et a dit: «Demain, nous allons vivre avec de nouvelles règles.»

4. LA CRÉATION D’UN BUDGET orienté vers le social

Maxim Safonov, docteur en sciences économiques, professeur

Au cours des quinze dernières années, des mesures sérieuses ont été prises et le budget de notre pays est devenu véritablement orienté socialement. Mais il n’y a pas de limite pour l’amélioration, et je pense que nous ne devrions pas nous arrêter là. Un bon exemple est la joie des habitants de la Crimée après être devenus une partie de la Russie. Parce que les pensions et les prestations sociales se sont relevées immédiatement au niveau national. Hier, j’étais dans une assemblée générale de l’Académie des sciences de Russie, où le Premier ministre Dmitri Medvedev parlait. Il a dit clairement que les obligations sociales seront remplies, malgré les difficultés économiques.

5. Le paiement anticipé des dettes de l’état

Vladislav Ginko, économiste, professeur de l’Académie russe du Service national de l’économie et de l’état

Sous Vladimir Poutine, la Russie a réussi à réduire de manière significative les arriérés dus aux institutions financières internationales. Actuellement la Russie emprunte évidemment sur les marchés étrangers, mais par rapport au produit intérieur brut, ce montant est faible. C’est très important car cela nous donne la possibilité de poursuivre une politique indépendante. Parce que les prêts d’organisations internationales sont très souvent accompagnés de lourdes contraintes, souvent cachées derrière une formulation vague. Mais presque toujours, après de telles réformes le niveau de vie de la population plonge – nous le voyons aujourd’hui en Ukraine. Et, bien sûr, si nos dettes étaient plus élevées, les sanctions seraient plus difficiles à supporter.

6. LA CRÉATION DU FONDS DE STABILISATION ET DU FONDS POUR LE BIEN-ÊTRE NATIONAL

Boris Shmelev, professeur, chef du Centre de l’Institut de politique étrangère russe sur l’Economie, RAN

La création de ces institutions financières a été largement initiée par Vladimir Poutine lui-même. D’énormes quantités d’argent ont été employées à cet effet – environ deux mille milliards de dollars que le pays a tirés de la vente de pétrole et de gaz dans des conditions de marché favorables. Et cet argent nous permet maintenant d’atténuer les effets de la situation de crise économique. À de nombreux égards, le Fonds de stabilisation servira à compléter les obligations sociales du gouvernement.

7. la Réforme de l’armée et du complexe militaro-industriel

Igor Korotchenko, rédacteur en chef du magazine Défense Nationale

Aujourd’hui, nous avons qualitativement de nouvelles forces armées. Il n’est pas exagéré de dire que nous avons aujourd’hui l’une des meilleures armées dans le monde. Ce fait est largement reconnu, y compris par nos adversaires. C’est par la gouvernance de Poutine que nos forces armées sont à nouveau respectées. Au cours des quinze dernières années, nous avons restructuré le complexe militaro-industriel. A l’initiative du Président, de puissantes holdings verticalement intégrées ont été créées, dont chacune regroupe l’ensemble de la chaîne, des études à la fabrication. En conséquence,la Russie occupe le deuxième rang dans le monde pour l’exportation d’armes.

8. CRÉATION DES ASSOCIATIONS DANS LE CADRE DE L’UNION DES ÉTATS INDÉPENDANTS

Sergueï Markov, directeur de l’Institut d’études politiques, membre de la Chambre publique de la Russie

La création de ces associations est la clé du développement économique durable. Voici l’émergence de nouveaux marchés, et la possibilité de développement conjoint de technologies. Mais de façon générale, il s’agit en fait la volonté de notre peuple. Les Russes veulent rester proches de ces peuples avec lesquels ils ont vécu dans le cadre de l’Empire russe et de l’Union soviétique. Et surtout, nous voyons une réponse positive chez nos pays partenaires. Les initiateurs des associations d’intégration sont, sans aucun doute, le président de la Russie, Vladimir Poutine, et le président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev.

9. LES JEUX OLYMPIQUES D’HIVER 2014 À SOTCHI

Yelena Isinbayeva, double championne olympique de saut à la perche, et maire du village olympique en 2014

Une réalisation majeure n’est pas seulement que nous avons eu de grands Jeux Olympiques du point de vue de l’organisation, mais que des gens venus du monde entier ont découvert une nouvelle Russie : forte, moderne et victorieuse. J’ai travaillé avec beaucoup de gens, j’ai vu de l’intérieur et j’ai remarqué comment leur opinion est passée du soupçon à l’étonnement. Mais combien étaient sceptiques au début ! Rappelez-vous comment, en 2007, grâce à l’intervention personnelle de Vladimir Poutine lors de la réunion du Comité d’organisation au Guatemala, nous avons pu faire pencher la balance en notre faveur pour accueillir les jeux.

10. RÉINSERTION EN RUSSIE de la Crimée

Dmitry Orlov, politologue, directeur de l’Agence pour les communications politiques et économiques

La réintégration de la Crimée à la Russie était d’une grande importance pour l’ensemble du pays. D’un point de vue politique, il a contribué à créer et développer une nouvelle coalition soutenant le gouvernement, il a fait émerger le phénomène de la mobilisation patriotique de l’opinion publique, qui continue encore à ce jour. Cet événement est aussi appelé le printemps russe. Aujourd’hui, selon les centres de recherche, cet effet n’est toujours pas épuisé. Bien sûr, la réintégration de la Crimée était une étape très importante, mais, surtout, il s’agit juste de l’un des épisodes de l’ère de Vladimir Poutine.

Alexey Zernakov

Traduit du russe par Kristina Rus

Traduit de l’anglais par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone

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Les exportations allemandes vers la Russie s’écroulent


Le 25 mars 2015 – Source Russia Insider

Les exportations allemandes vers la Russie on plongé d’un tiers en janvier. C’est la réduction la plus importante depuis 2009.

Les Russes n’achètent plus de voitures allemandes

Selon l’Office fédéral allemand de la statistique, les exportations de l’Allemagne vers la Russie ont chuté en janvier de 31,5% en comparaison avec la même période de l’année dernière, s’élevant à € 1,44 milliards. Il s’agit de la plus forte baisse depuis octobre 2009 après la crise financière mondiale, cette baisse est considérée comme étant la conséquence des sanctions occidentales et d’un rouble faible.

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Les événements en Grèce pourraient suivre le scénario chypriote ou argentin


 

Valentin Katasonov

Valentin Katasonov

Par Valentin Katasonov – Le 26 mars 2015 – Source strategic-culture

On peut décrire la position de l’actuel gouvernement grec par rapport à l’avenir du pays par ni guerre ni paix, si par guerre on entend la sortie de la Grèce de la zone euro et par paix le maintien du pays dans celle-ci. Toutefois, indépendamment de la position de la Grèce dans l’Union européenne, il lui est possible de s’écarter des sévères recommandations des créanciers étrangers.

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Le fixing du marché de l’or à Londres est mort
Attendez-vous à de sérieux remous sur le système financier mondial


Valentin Katasonov

Valentin Katasonov

Par Valentin Katasonov – Le 23 mars 2015 – Source strategic-culture

les Rothschild contre les Rockefeller

La fermeture du London Gold Fix (LGF), le 20 mars est une grande nouvelle. Le premier fixing de l’or à Londres a été réalisé en 1919; il y avait encore un court chemin à parcourir jusqu’à son centenaire. Son système de fonctionnement était assez simple. Cinq des principales banques de l’époque ont décidé un processus de fixation du prix de l’or pour atteindre un équilibre entre l’offre et la demande. Le fixing de l’or a fourni un taux reconnu qui a été utilisé comme référence pour la valorisation de la majorité des produits à base d’or et leurs dérivés dans l’ensemble des marchés mondiaux. Il y avait cinq banques et des courtiers pour constituer le London Bullion Market Association – LBMA. London Gold Market fixation Ltd. exerçait le contrôle administratif.

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Au fou !
La Russie est attaquée de tous les côtés par les US


Paul Craig Roberts

Paul Craig Roberts

Par Paul Craig Roberts – le 25 mars 2015 – Source Russia Insider

L’Union européenne risquera-t-elle l’existence de ses propres populations en courbant l’échine devant un Washington complètement fou, dont la mégalomanie menace de détruire toute vie sur la terre?

Tandis que Washington travaille assidûment à saper les Accords de Minsk que la chancelière allemande Merkel et le président français Hollande ont obtenus afin de mettre fin au conflit militaire en Ukraine, Washington a envoyé Victoria Nuland en Arménie pour y organiser une révolution de couleur ou un coup d’État, a envoyé Richard Miles comme ambassadeur au Kirghizstan pour y faire la même chose, et a envoyé Pamela Spratlen comme ambassadrice en Ouzbékistan pour obtenir que l’allégeance du gouvernement s’éloigne de la Russie. Le but est de faire éclater l’Organisation du traité de sécurité collective en essayant de déstabiliser la Russie et à la Chine dans les régions où elles peuvent le moins se le permettre.

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Dmitry Orlov :
L’anarchie qui nous attend avec l’esclavage de la dette


Par Dmitry Orlov – Le 24 mars 2015 – Source http://cluborlov.blogspot.fr


Il était une fois, et c’était il y a vraiment longtemps, où les parties les plus densément peuplées du monde étaient organisées par quelque chose appelé la féodalité. C’était une forme d’organisation hiérarchique de la société. En règle générale, tout en haut il y avait un souverain (roi, prince, empereur, pharaon, avec quelques grands prêtres). En-dessous du souverain, il y avait plusieurs rangs de nobles, avec des titres héréditaires. Puis venaient les roturiers, qui avaient eux-même en quelque sorte hérité de leur place dans la vie, que ce soit en étant liés à un lopin de terre sur lequel ils travaillaient, ou en étant garantis du droit d’exercer un certain type de production ou de commerce, dans le cas des artisans et des marchands. Tout le monde était verrouillé dans sa position grâce à des relations permanentes d’allégeances et d’hommages coutumiers : hommages et droits coutumiers montaient depuis la base, tandis que des faveurs, des privilèges et la protection descendaient en sens inverse.

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Hassan Nasrallah :
Sharon fut le dernier des Rois d’Israël


Par Sayed7asan – Le 25 janvier 2013 – Source sayed7asan

Lors des élections législatives israéliennes de 2013, Hassan Nasrallah a tenu le discours suivant, qui conserve toute son actualité avec les récentes élections anticipées en Israël qui ont vu une nouvelle victoire de Netanyahu.

Discours du Secrétaire Général du Hezbollah, Sayed Hasan Nasrallah, durant la cérémonie commémorant la naissance du Prophète (saas) et la Semaine de l’unité islamique – 25/01/2013

Vidéo sous-titrée en français

https://youtu.be/XRoDtCyN7lc

Voir la traduction complète de ce discours

Transcription
[…]

J’ai un rapide commentaire sur les élections israéliennes. En bref, les résultats des élections israéliennes mènent aux conclusions suivantes.

Si dans ce monde bien des gens ne se sentent pas concernés et ne suivent pas de près ce qui se passe au niveau de l’entité sioniste, nous nous sentons pour notre part concernés, quelles que soient les préoccupations du Liban et quelles que soient les préoccupations de la région. Car l’origine du problème est là. L’histoire a commencé là-bas. Elle a commencé avec la création et la fondation de cette entité. Ce qui s’est passé et ce qui se passe dans cette région est en grande partie de la faute de cette entité et pour le bien de cette entité, pour sa stabilité et sa préservation.

Je ne veux pas ici faire d’analyse. Je vais seulement énoncer la conclusion. Ces élections enregistrent clairement un recul des partis dirigeants et fondateurs de cette entité – tels que le Parti travailliste et le Likoud. Leur recul est très net. Il y a un manque en Israël : il n’y a pas de fort parti dirigeant. C’est ce à quoi appelait Netanyahou lorsqu’il disait qu’Israël a besoin d’un parti fort qui le dirige. Les élections n’ont pas donné de parti fort qui dirige cette entité. Des dirigeants forts et traditionnels manquent cruellement.

Vous souvenez-vous de ce que j’ai dit un jour ? En fait, ce n’est pas moi qui ai dit cela. Quelqu’un m’a dit un jour – lorsque Sharon tyrannisait, intimidait et terrorisait tout le monde arabe et toute la région – de ne pas avoir peur de Sharon, ajoutant qu’il ne pourrait rien faire et qu’il était le dernier des Rois d’Israël. Puis j’ai dit dans l’un de mes discours que Sharon était le dernier des Rois d’Israël. Il est évident qu’il est le dernier des Rois d’Israël. Qui est donc venu après Sharon ? Qui y a-t-il ?

Certes, ils se sont mis d’accord pour Netanyahou car il n’y avait pas d’autre choix. Il n’y avait personne. Pour eux, c’est le meilleur des candidats actuels. Cependant, la crise de confiance vis-à-vis de Netanyahou est patente.

L’absence de dirigeants forts et fondateurs, la persévérance des partis religieux fanatiques qui progressent et l’augmentation du nombre de partis et de blocs parlementaires compliquent sans aucun doute le processus de prise de décision.

De manière générale, tout ce qui a eu lieu dans les élections exprime clairement une crise de leadership dans l’entité, une crise des partis, une crise de confiance, et, par conséquent, une crise de l’entité

Cependant, ce qui ne devait pas nous tromper dans le passé, et qui ne doit pas non plus nous tromper maintenant ou à l’avenir, est la fable de la Droite et de la Gauche et du Centre et du Centre du Centre et que sais-je encore, la Droite de la Droite, etc. En ce qui concerne Jérusalem, en ce qui concerne la Palestine, en ce qui concerne les droits du peuple palestinien, en ce qui concerne la cause palestinienne, en ce qui concerne les réfugiés palestiniens, en ce qui concerne les causes et droits arabes, du Golan au Liban au Sinaï et à l’Égypte, en ce qui concerne l’avidité israélienne, en ce qui concerne les menaces d’Israël adressées aux gouvernements et aux peuples de la région, la Droite, la Gauche, le Centre ou le Centre du Centre ou la Gauche de la Gauche sont tous les mêmes. Bien plus, nos expériences nous ont enseigné que la plupart des guerres israéliennes ont été lancées par des cabinets de gauche. Qu’il n’y ait aucun malentendu sur l’analyse de la Gauche et de la Droite. Ils sont tous les mêmes. Que ce soit la Droite, la Gauche, le Centre ou un cabinet d’unité nationale qui arrive au pouvoir, rien ne change quant à cet aspect de la confrontation avec l’ennemi. Certes, il va sans dire qu’avec de nombreux partis, il sera plus difficile de prendre une décision politique et il y aura des difficultés de mise en œuvre comme je l’ai dit. Mais pour ce qui est du projet, de la vision, de l’antagonisme, de l’avidité et des menaces, rien ne change. Par conséquent, il n’est pas permis de compter sur quoi que ce soit à ce niveau.

Aujourd’hui, la garantie de Gaza est la force de la Résistance à Gaza. La garantie de la Palestine, du peuple palestinien et des droits palestiniens est la réconciliation nationale, l’unité du peuple palestinien et son adhésion au choix de la Résistance.

La garantie du Liban, quel que soit le dirigeant d’Israël, que ce soit Netanyahou, Sharon, Shimon Peres, Barak, Labeed ou je ne sais qui, la garantie du Liban est dans la formule dont nous avons toujours parlé. C’est l’équation armée-peuple-résistance. Notre pouvoir national, avec ses diverses composantes, est ce qui protège le Liban. L’ennemi ne varie pas selon que le Centre, la Droite ou la Gauche gouverne. L’ennemi regarde le Liban. Si vous avez de la force, des capacités, si vous pouvez créer un pouvoir de dissuasion, vous pouvez défendre votre pays. Ainsi, vous pouvez extraire le pétrole et le gaz, protéger votre pays et vos frontières, etc. Tout autre élément est inutile et vide de sens. L’expérience de dizaines d’années avec l’ennemi israélien l’enseigne.

Il en va de même au niveau de la région. C’est pourquoi je dis que la meilleure réponse aux élections israéliennes, indépendamment des conclusions et des analyses, est un appel à une plus grande adhésion à la Résistance. Nous devons tous coopérer pour que le peuple palestinien soit fort à Gaza, en Cisjordanie, en Palestine et hors de Palestine.

Nous devons tous coopérer pour que la Résistance au Liban reste forte et devienne plus forte encore. Nous devons tous coopérer pour désamorcer les mines qui jonchent notre région arabe. Telle doit être la réponse aux élections israéliennes.

Voir également 

Norman Finkelstein sur l’élection de Netanyahou, le racialisme et les «djihadistes juifs » (VOSTFR)

Une défaite électorale de Netanyahou n’annoncera pas la rédemption d’Israël – Par Gidéon Lévy

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Le lapsus de Porochenko


Par J.Hawks – Le 25 mars 2015 – Source Fort Russ

«Cyniques Banderistes… Je veux dire, bandits»

Petro Porocchenko

Plusieurs organes de presse (et pas seulement quelques blogs russes) commentent le problème qu’a eu Porochenko à prononcer le bon (mauvais?) mot lors de l’examen du cas de l’officier du SBU (Service de sécurité d’Ukraine) qui aurait été tué par des militants de Kolomoysky liés au bataillon Dnepr-1, il y a quelques jours. La vidéo montre clairement que Porochenko a d’abord dit «Banderistes cyniques» en référence aux assassins, puis il s’est interrompu, réalisant sans doute ce qu’il venait de dire (dans la vidéo, la pause est assez longue pour voir les rouages du cerveau de Porochenko tourner lentement), et il s’est corrigé en disant fermement bandits. Je comprends la confusion : Bandesrites ou bandits, où est la différence ? Les patriotes de l’Ukraine qui viennent de si bien se décrire, ne me contrediront pas.

https://youtu.be/_uYny3d4EyM

Traduit par Dominique Muselet, relu par jj pour le Saker Francophone

 

 

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Le Saker interviewe Paul Craig Roberts


 

Le Saker original – Le 24 mars 2015 – Source thesaker.is

Il y a longtemps déjà que j’avais envie d’interviewer Paul Craig Roberts. J’ai suivi ses articles et ses interviews pendant de nombreuses années et chaque fois que je lisais ce qu’il avait à dire, j’espérais avoir un jour le privilège de l’interviewer sur la nature de l’État profond états-unien et l’Empire. Récemment, je lui ai envoyé un message et je lui ai demandé une interview, ce qu’il a très aimablement accepté. Je lui en suis vraiment reconnaissant.

Paul Craig Roberts

Paul Craig Roberts

The Saker

 

 

 

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Ils sont chez eux en Russie :
Les députés US appellent à virer Poutine


Par Alex Christoforou – Le 25 mars 2015 – Source Russia Inside

La Chambre des représentants des États-Unis appelle ouvertement à un changement de régime à Moscou.

La résolution des États-Unis sur l’envoi d’armes létales en Ukraine appelle aussi à une stratégie à long terme pour le renversement de Vladimir Poutine.

Indépendamment de l’habituelle soif de guerre du Congrès, afin de sécuriser leurs millions dans les campagnes de dons du complexe militaro-industriel (caisses officielles, même pas noires), le passage clé du projet de loi, appelant à fournir une aide létale à l’Ukraine, n’a strictement rien à voir avec l’Ukraine.

La résolution plonge aux racines de ce que les élites américaines veulent vraiment… Le démantèlement, et le pillage qui s’ensuivra, de la Fédération de Russie.

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