Le président Russe à prononcé des paroles inhabituellement dures envers la politique étrangère des États-Unis. Il cherche une alliance avec la Chine et les pays du BRICS pour pouvoir éliminer les failles de sécurité qui ont émergé dans le monde suite à la politique étrangère des États-Unis : l'intervention illégale de l'Occident à fortifié État islamique. Les BRICS doivent se protéger en commun contre de tels développements.
Le Président russe Poutine veut, avec la Chine de Xi Jinping, créer un axe qui tient en échec la politique étrangère des États-Unis. La Russie observe que les interventions de l’Occident dans le Moyen-Orient n’ont pas rendu le monde plus sûr. Photo/EPA/ALEXEI DRUGINYN/RIA NOVOSTI/KREMLIN POOL)
«Dans le cas de la Syrie, notre opposition au gouvernement Assad est tellement obstinée que nous serions apparemment prêts à défaire un gouvernement qui n’est pas notre ennemi afin de le remplacer par un autre qui l’est.»
Par Pepe Escobar – 26 mai 2015 – Source : Sputnik News
Le monde civilisé verse d’immenses larmes de crocodile devant la prise de la perle du désert de l’ancienne Route de la Soie, Palmyre, par EIIS/EIIL/Da’ech.
Et pourtant… Ni le président des USA, Barack Obama, ni les 22 pays vassaux armés jusqu’aux dents faisant théoriquement partie de sa coalition de volontaires n’ont envoyé le moindre drone équipé de missiles Hellfire contre les brutes drapées de noir du faux califat.
L’Occident facilitera la création d’État islamique «afin d’isoler le régime syrien», lit-on dans un document de la Defense Intelligence Agency de 2012.
Le lundi 18 mai, Judicial Watch, le groupe conservateur de vigilance du gouvernement, a publié une sélection de documents, autrefois classifiés, obtenus du Département américain de la Défense et du Département d’État grâce à un procès fédéral.
État islamique a pris Ramadi à l’aide de bulldozers blindés et d’une dizaine de véhicules-kamikazes. Le fait que la plupart des défenseurs en titre de la ville n’aient pas de réelle volonté de combattre a également contribué à la défaite. Mais il y a un autre acteur important qui a laissé ce drame se produire. Au cours des 24 heures les plus décisives, la coalition américaine qui avait promis de défendre l’Irak et de vaincre État islamique s’est livrée à seulement sept frappes aériennes et uniquement contre des cibles mineures autour de la ville.
Autrement dit, ils n’ont rien fait.
Et maintenant, l’excuse ridicule, genre un chien a mangé mes devoirs, qu’ils mettent en avant, est une tempête de sable que personne, à l’exception du groupe de soutien aérien américain, n’a vue.
Hier, État islamique a organisé une parade de victoire autour de Ramadi. Une centaine de véhicules ornés de drapeaux noirs ont défilé sur une route grande ouverte flanquée de drapeaux noirs sur tous les poteaux électriques. Les images montrent un ciel bleu clair et ensoleillé. Les États-Unis n’ont rien fait pour l’empêcher. Un tweet intéressant note à propos de ces photos:
État islamique à Ramadi hier. Tout à fait étonnant que la coalition ne les ait pas repoussés, en fait. On se pose des questions sur les règles d’engagement de la coalition. On dirait que Ramadi leur a été offert sur un plateau d’argent …
Les États-Unis ne prennent pas État islamique au sérieux. C’est comme si Obama avait décidé qu’un État djihadiste à l’est de la Syrie et à l’ouest de l’Irak était une idée brillante qu’il fallait appuyer de toutes ses forces. Son entourage et les experts américains payés par les Saoudiens / Qataris lui disent-ils que État islamique ne présente aucun danger pour les intérêts américains? Ils ont tort.
Dans son dernier discours, le calife d’État islamique a annoncé une opération de plus grande ampleur que le 9/11, probablement pendant le Ramadan qui aura lieu de le mi-juin à le mi-juillet. Le 29 juin, le jour où le calife Baghdadi a annoncé la création de État islamique, il y a un an, serait une date idéale pour un anniversaire grandiose.
Aucun média mainstream n’a commenté cette menace. Mais à la fin de cet article de McClatchy aujourd’hui, il y a ce court paragraphe :
Un officiel du renseignement, qui a parlé sous couvert d’anonymat du fait des règles de son agence, a fait une mise en garde : «Avec l’anniversaire de l’annonce de la mise en place d’un califat par État islamique qui tombe le mois prochain, «il ne serait pas surprenant que le groupe cherche à monter une attaque de grande envergure ou une opération éclair de propagande pour démontrer ses capacités et attirer de nouvelles recrues.»
Je déteste attiser les peurs et je conseille à chacun de garder son calme devant cette menace. Mais on pourrait au moins faire ce qu’il faut pour maintenir État islamique occupé et sous pression constante. Cela n’empêcherait probablement pas une autre surprise comme Ramadi, mais si on mettait d’importants acteurs de État islamiques en difficulté, cela leur donnerait assez de fil à retordre pour qu’ils n’aient pas le loisir de nuire à encore plus de gens.
Hélas, quelles que soient les mises en garde qu’on puisse faire à l’administration Obama, son comportement actuel montre que, tout comme l’administration Bush, elle refusera de les prendre au sérieux.
Traduction : Dominique Muselet pour le Saker Francophone
Par Sayed7asan – Le 19 mai 2015 – Source sayed7asan
Un soldat syrien parcourt Alep et évoque les accusations de crimes portées contre l'Armée Syrienne...
... à savoir défendre l’État et le peuple face aux hordes terroristes sanguinaires de Daech soutenues par une coalition militaire et médiatique internationale. Et qui plus est, remporter des succès sur le terrain et avoir gagné l'adhésion de la majorité des Syriens. Des crimes impardonnables, en effet.
Un civil tué au cours d’un intense bombardement de Donetsk par l’armée ukrainienne, en dépit du cessez le feu.
Une image de la scène du bombardement prise par Gladziev
Un civil au moins a été tué à Donetsk quand un obus de l’armée ukrainienne a touché un immeuble d’habitation au cours d’un fort bombardement des positions rebelles. Selon le correspondant de RT, c’est le pire bombardement que la ville ait connu depuis des mois.
«Ça a tiré et bombardé pendant environ deux heures, quasiment sans interruption… Coup sur coup, on ressentait les vibrations des explosions à des kilomètres de la ligne de front», nous a raconté Murad Gazdiev, le correspondant de Russia Today, au téléphone.
Selon Gazdiev, l’attaque ciblait le nord de Donetsk où se trouve l’aéroport tant disputé, mais au moins un obus a atterri sur un immeuble habité par des civils. Le correspondant de RT s’est précipité sur les lieux pour vérifier la validité de cette information.
«Nous avons trouvé les habitants survivants assis à l’extérieur, visiblement choqués, couvert de poussière. C’est une personne âgée qui vivait au dernier étage… L’obus a atterri sur son appartement. L’endroit est déchiqueté, les murs défoncés, dit Gardiev en décrivant la scène. Les sauveteurs sont encore en train de chercher le corps de cet homme dans les décombres.»
Reportage de Russia Today : Vidéo des dégâts
Cette flambée de violence intervient juste quelques jours après que le président ukrainien Petro Porochenko a juré de «combattre jusqu’à la dernière goutte de sang» contre ce qu’il appelle «les agresseurs russes» et nommé les accords de Minsk un plan de «pseudo-paix» au cours d’une interview avec la chaîne allemande ZDF. Plus tôt, le site web officiel de Porochenko retranscrivait une de ses phrases disant : «Je n’ai aucun doute que nous allons libérer l’aéroport [de Donetsk] parce que c’est notre terre. Et nous reconstruirons l’aéroport.»
L’aéroport de Donetsk était le dernier point stratégique tenu par les troupes ukrainiennes avant d’en être chassées par les forces anti-gouvernementales après huit mois de siège.
Les déclarations de Porochenko ont attiré de rapides réactions à la fois de Moscou et de Washington. Alors que le Kremlin a déclaré qu’elles «violaient visiblement les accords de Minsk», le secrétaire d’État américain John Kerry a conseillé a Porcshenko «d’y réfléchit à deux fois» avant de rallumer le conflit.
Le président ukrainien a ensuite fait marche arrière sur ses remarques au sujet de l’aéroport en accusant la presse russe d’exagérer ses propos.
Cette dernière attaque survient alors même que l’assistante du secrétaire d’État Victoria Nuland, qui est actuellement en visite a Moscou à propos de l’Ukraine, a dit qu’«il n’y a aucune indication, selon nos informations ou mes consultations en Ukraine, que qui que ce soit du coté ukrainien, qui que ce soit de ses dirigeants, ait la moindre intention de déclencher les hostilités.»
Par contre, Daniel McAdams, le directeur exécutif de l’institut Ron Paul pour la paix et la prospérité, pense que ce dernier accès de violence a clairement été coordonné avec les supporters de Kiev à Washington.
«Je pense qu’il serait très naïf de croire que Porochenko ait pu faire cela de sa propre initiative. Même si l’on a entendu Kerry la semaine dernière dire que Porochenko devrait oublier son envie de reprendre la partie est de l’Ukraine, les États-Unis ont entraîné des troupes et envoyé des dizaines, si ce n’est plus, de Humvees et autres équipements. Ils fournissent la possibilité à la Garde nationale ukrainienne et à l’armée d’attaquer l’Ukraine orientale, alors comment être surpris qu’ils y aient été poussés par cette aide américaine?»
Selon McAdams, il n’y a aucune indication que le gouvernement américain ait demandé à Kiev de calmer ses ardeurs face à la zone contrôlée par les rebelles, alors même que l’aide et l’entrainement militaire continuaient.
Ce bombardement intervient aussi juste après la visite de Nuland à Kiev, ce qui, selon ce conseiller de Ron Paul, n’est pas une coïncidence.
«Chaque fois qu’un officiel de haut niveau américain est venu dans la région, une attaque était déclenchée immédiatement après. Souvenez vous quand le directeur de la CIA [John Brennan] est venu, plusieurs fois, à chaque fois une attaque s’ensuivait. Cela semble encore en être le schéma cette fois-ci», a-t-il remarqué.
Traduit par Wayan, relu par jj pour le Saker Francophone
Le 12 mai dernier, le Secrétaire d’État américain, M. John Kerry, est venu en Russie déposer une gerbe en mémoire des millions de soldats soviétiques morts pour infliger une défaite historique à l’Allemagne nazie. Et cette semaine s’est terminée par l’arrivée de l’adjointe de M. Kerry, Mme Victoria Nuland, qui a rencontré des officiels russes pour discuter de la mise en œuvre des accords de cessez-le-feu en Ukraine, signés à Minsk.