La guerre des États-Unis au Yémen


Washington dissimule derrière les Saoudiens le fait qu’il dirige la guerre au Yémen


Le vieux Sanaa comme vous ne le verrez jamais plus

Par Stephen Gowans – Le 6 novembre 2017 – Source What’s Left

En octobre 2916, deux journalistes de Reuters ont publié un article exclusif sous le titre « As Saudis bombed Yemen, U.S. worried about legal blowback ». (Lorsque les Saoudiens ont bombardé le Yémen, les États-Unis se sont souciés des répercussions légales). 1.

Les journalistes, Warren Strobel et Jonathan Landay, révélaient que des experts juridiques au Département d’État américain avaient averti la Maison Blanche que les États-Unis pourraient être accusés de crimes de guerre en lien avec la campagne de bombardements de l’Armée de l’air saoudienne au Yémen. Continuer la lecture

  1. Warren Strobel and Jonathan Landay, « Exclusive : As Saudis bombed Yemen, U.S. worried about legal blowback » Reuters, October 10, 2016

Syrie – EI perd le contrôle de son dernier refuge urbain


Moon of Alabama

Moon of Alabama

Par Moon of Alabama – Le 5 novembre 2017

Aujourd’hui, l’armée arabe syrienne a libéré la ville de Deir Ezzor d’État islamique. Les dernières résistances ont cédé pendant la nuit. Les combattants restants d’EI ont essayé de fuir à travers l’Euphrate vers le nord, vers la zone tenue par les forces américaines. La plupart d’entre eux n’y sont pas arrivés. Il faudra encore quelques jours pour enlever les mines artisanales qui restent dans la ville et pour mettre en sécurité les munitions et les armes abandonnées par État islamique.

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Liban – Démission d’Hariri – Première salve de la guerre saoudienne contre le Hezbollah


Moon of Alabama

Moon of Alabama

Par Moon of Alabama – Le 4 novembre 2017

Il y a quatre jours, nous avons posé cette question : Est-ce que le « modéré al-Qaïda » s’est fixé le Hezbollah pour cible ? La réponse implicite de cet article était « Oui, la guerre arrive au Liban ».

Saad Hariri

Aujourd’hui, le Premier ministre libanais Saad Al-Hariri a démissionné en faisant une déclaration écrite par l’Arabie saoudite sur la chaîne de télévision saoudienne Al Arabia (vidéo). C’était la première salve.

L’axe saoudo-israélo-américain perdra cette guerre et c’est l’Iran et la Russie qui vont y gagner. Continuer la lecture

Au cours d’une interview, le Qatar confie des secrets concernant la guerre en Syrie.


Par Tyler Durden – Le 28 octobre 2017 – Source Zero Hedge

Vous êtes tous des bons mecs, d’accord ?

L’interview télévisée d’un haut responsable qatari avouant la vérité sur les origines de la guerre en Syrie est en train de devenir virale dans le monde des médias sociaux arabes. La même semaine, un document secret de la NSA a été divulgué, confirmant que l’opposition armée en Syrie était sous le commandement direct de gouvernements étrangers, dès les premières années du conflit.

Et selon un analyste syrien bien connu et un conseiller économique ayant des contacts étroits avec le gouvernement syrien, l’interview explosive constitue « l’aveu public » par quelqu’un de haut placé « de la collusion et de la coordination entre quatre pays pour déstabiliser un État indépendant, y compris par un soutien possible à Nusra /al-Qaïda ». Il est important de noter que « cet aveu aidera à justifier ce que Damas considère comme une atteinte à sa sécurité et à sa souveraineté et constituera une base pour des demandes d’indemnisation ».

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Syrie – La Russie accuse les États-Unis d’attaques, de tentatives d’enlèvement, de collusion avec al-Qaïda


Moon of Alabama

Moon of Alabama

Par Moon of Alabama – Le 21 septembre 2017

La situation en Syrie est à nouveau critique. La possibilité d’un conflit à grande échelle entre les forces américaines et russes augmente. Nous avions averti qu’un clash se profilait sur le contrôle des riches champs pétroliers situés à l’est de Deir Ezzor. Au moins trois incidents au cours des derniers jours montrent qu’il y a une grave escalade.

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La survie de la Syrie porte un coup aux djihadistes


Malgré les efforts déployés par Israël et ses alliés pour sauver le projet de « changement de régime » en Syrie, la défaite imminente des djihadistes soutenus par l’Occident est un tournant pour le Moyen-Orient moderne, analyse l’ex-diplomate britannique Alastair Crooke.


Par Alastair Crooke – Le 8 septembre 2017 – Source Consortium News

Le fait d’exister encore est une victoire pour la Syrie – toujours debout, en quelque sorte – malgré les ruines dues à ce qu’elle a subi. Cette victoire marque effectivement l’échec de la Doctrine Bush pour le Moyen-Orient (le « Nouveau Moyen Orient »). Cela signale le début de la fin, non seulement pour le projet politique de « changement de régime », mais aussi pour le projet jihadiste sunnite, qui a été utilisé comme outil coercitif pour créer ce « Nouveau Moyen-Orient ».

Il n’y a pas que la région qui ait atteint un point d’inflexion géopolitique, mais aussi l’islam sunnite. L’islam d’inspiration wahhabite a connu un revers majeur. Il est maintenant largement discrédité parmi les sunnites et haït par tout le monde.

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Consternation en Occident : la guerre en Syrie touche à sa fin et Assad semble en sortir vainqueur


Nous étions tous occupés à attendre que Trump lance la Troisième Guerre mondiale, et nous n’avons pas vu que la carte de la guerre au Moyen-Orient avait considérablement changé. Il faudra des années pour reconstruire la Syrie et l’Irak (et le Yémen), et les Israéliens seront peut-être obligés d’aller demander à Poutine de les tirer du pétrin dans lequel ils se sont fourrés. – Robert Fisk


Les troupes du Hezbollah et de l’armée syrienne ont brisé le siège de Deir Ez-Tor – Photo capture vidéo

Par Robert Fisk – Le 9 septembre 2017 – Source Chronique de Palestine

Un message est arrivé de Syrie sur mon téléphone portable la semaine dernière. « Le général Khadour a tenu sa promesse », disait-il. Je savais ce que cela signifiait.
 
Il y a cinq ans, j’ai rencontré Mohamed Khadour qui commandait quelques soldats syriens dans une petite banlieue d’Alep, sous le feu de combattants islamistes à l’est de la ville. À l’époque, il m’avait montré sa carte. Il reprendrait ces rues dans 11 jours, m’avait-il dit.

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Il semble qu’une solution militaire en Syrie était possible, après tout…


Par Colonel Pat Lang – Le 2 septembre 2017 – Source Sic Semper Tyrannis

Asadmoney

Selon LA Times

« Le gouvernement de Bashar Assad a gagné la guerre militairement », a déclaré Robert Ford, un ancien ambassadeur des États-Unis à Damas qui a été témoin de l’insurrection dès les premiers jours. « Et je ne vois aucune perspective pour que l’opposition syrienne puisse l’obliger à faire des concessions dramatiques dans une négociation de paix. »

Le gouvernement n’a pas encore pleinement sécurisé les zones autour de la capitale et les combats se poursuivent dans diverses poches de l’Est syrien ainsi que dans la province nord-ouest d’Idlib. Pourtant, les plus fiers adversaires internationaux d’Assad voient la continuation de son règne comme un fait accompli et ont exhorté les rebelles qui s’opposent à lui de faire de même.

« Les nations qui nous ont le plus soutenu (…) changent toutes leur attitude », a déclaré Osama Abu Zaid, un porte-parole de l’opposition contacté par téléphone. « Nous sommes pressés de tous les côtés d’adopter une vision plus réaliste, et d’accepter que Assad reste en place. »

La clé de la survie du leader syrien a été ses alliés sur le champ de bataille Moscou et Téhéran. Les deux se sont focalisés sur son maintien au pouvoir.

La Russie a envoyé des avions de guerre et des unités d’élite Spetsnaz en 2015 pour arrêter l’avance de l’opposition, juste au moment où une coalition de rebelles islamistes extrémistes était sur le point d’investir des bastions gouvernementaux clés. L’Iran a déversé du matériel ainsi que de la main-d’œuvre, y compris des supplétifs venant d’aussi loin que l’Afghanistan, pour renforcer les troupes épuisées d’Assad.

Oui, mon titre est sarcastique et vise tous ceux qui gémissent en proclamant depuis des années que « la guerre ne résout rien » et que « aucune solution militaire n’est possible ».

La guerre ne règle rien ? Ceux qui pensent cela auraient dû apprendre un peu plus d’histoire avant de régurgiter des bêtises. Les Japonais et les Allemands auraient pu leur donner des instructions à ce sujet, tout comme l’existence même des États-Unis qui est née par la guerre. Il est particulièrement succulent d’entendre Robert Ford − un ancien ambassadeur des États-Unis sous Obama qui, à mon avis, a fait beaucoup pour laisser faire les troubles qui ont mené à cette horrible guerre − dire cela.

Il y a eu un moment, juste avant l’intervention russe, où il semblait probable que les djihadistes de Al Qaida et d’État islamique, ainsi que leurs alliés laïques parviendraient à conduire le gouvernement syrien multi-confessionnel vers une reddition négociée. Cette sinistre possibilité s’est terminée par une intervention efficace incroyable de la Russie, de l’Iran et du Hezbollah.

Assad profitera-t-il de l’opportunité de créer une meilleure Syrie, à la fois reconstruite et bien gouvernée ? On peut l’espérer.

Patrick Lang

Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone

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Petraeus, Obama et Brennan devraient être condamnés à 5 000 années de prison


Moon of Alabama

Moon of Alabama

Par Moon of Alabama, le 3 août 2017

Rasheed Al Jijakli, [le PDG d’une entreprise d’encaissement de chèques qui vit à Walnut], ainsi que trois complices, auraient acheminé des lunettes de vision nocturne et diurne, des collimateurs de réglage pour carabines Laser Bore Sighter qui permettent d’aligner instantanément le viseur ou la lunette de visée de façon précise, des torches électrique, des radios, un gilet pare-balles et d’autres équipements tactiques, vers les combattants syriens.
(…)
Si Jijakli est reconnu coupable, il pourrait encourir une peine de 50 ans de prison. Les procureurs en charge de l’affaire Jijakli appartiennent à la Section juridique du contre-espionnage et du terrorisme et des délits liés à l’exportation. Une enquête du FBI, en coordination avec d’autres organismes, est en cours.
 
***
Le directeur de la CIA, Mike Pompeo, a recommandé au président Trump de mettre fin à une opération de quatre ans pour armer et former les rebelles syriens.
(…)
Des membres du Congrès critiquent ce programme depuis des années à cause de son coût […] et des rapports selon lesquels des armes fournies par la CIA finissent entre les mains d’un groupe rebelle lié à al-Qaïda(…)
À l’été 2012, David H. Petraeus, qui était alors directeur de la CIA, a proposé ce programme secret d’armement et de formation des rebelles.
(…)
[M. Obama a signé] un décret présidentiel autorisant la CIA à livrer clandestinement des armes et à former de petits groupes de rebelles
(–)
John O. Brennan, le dernier directeur de la CIA de M. Obama, est resté un vigoureux défenseur du programme (…)
 
Quand le FBI va-t-il enquêter sur MM. Petraeus, Obama et Brennan ? Où sont les procureurs de la section du contre-espionnage, du terrorisme et des crimes liés à l’exportation qui les poursuivent ? Ces trois hommes se sont livrés au même commerce que M. Jijakil, mais dans de bien plus grandes proportions. Ils devraient aussi être punis dans de bien plus grandes proportions.
Note

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  1. L’article de NYT est largement du blanchiment. Il affirme que ce sont les rebelles « modérés » de l’Armée syrienne libre, payés par la CIA, qui ont lancé l’offensive dans le gouvernorat d’Idleb en  2015. En fait, ce sont al-Qaïda et Ahrar al-Sham qui menaient l’assaut. L’article dit que le programme de la CIA a coûté « plus d’un milliard de dollars en tout et pour tout » alors que les documents de la CIA montrent que ce chiffre était supérieur à un milliard de dollars par an et qu’il s’est probablement élevé à plus de 5 milliards de dollars au total. L’article dit que le programme a commencé en 2013 alors que la CIA fournit des armes aux rebelles Wahhabites au moins depuis l’automne 2011
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Syrie – L’accord Trump-Poutine tiendra-t-il ?


Moon of Alabama

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Par Moon of Alabama – Le 13 juillet 2017

Le conflit entre les États-Unis et la Russie sur la Syrie semble s’être résorbé depuis la récente rencontre de Poutine et Trump à l’occasion du G-20. Il y a eu une sorte d’accord, mais on ne connait ni sa portée ni sa puissance contraignante. L’objectif commun est, comme d’habitude, la défaite d’ISIS.

Fabrice Balanche / WINEPPour agrandir

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