Le retrait de Trump en Afghanistan ne signifie pas la fin de la guerre


Par M. K. Bhadrakumar – Le 28 novembre 2020 – Source Oriental Review

Biden and Petraeus

Le vice-président Joe Biden (à gauche) s’entretient avec le général David Petraeus (à droite), alors commandant de la FIAS et des forces américaines en Afghanistan, à bord d’un hélicoptère Chinook au-dessus de Kaboul, Afghanistan, 11 janvier 2011

Le récent remaniement de la hiérarchie du Pentagone a montré la détermination de Trump à imposer sa volonté aux commandants militaires réticents à se conformer à son ordre de retirer les troupes avant Noël.

Le NPR a rapporté que, selon les responsables américains, l’ordre de retrait de Trump réduit la présence américaine d’environ un tiers, passant de 4 500 à 2 500 en Afghanistan. Le Pentagone a déjà publié un avis aux commandants, connu sous le nom d’“ordre d’avertissement”, pour commencer à planifier le retrait des troupes en Afghanistan.

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La guerre éternelle en Afghanistan va bientôt reprendre de l’ampleur


Par Moon of Alabama – Le 19 novembre 2020

Voici quelques gros titres récents sur l’Afghanistan :

Tout le monde veut que les troupes quittent l’Afghanistan, sauf les hauts gradés du Pentagone et la CIA. Ils ont vaincu deux présidents et sont maintenant prêts à en manipuler un troisième pour intensifier la guerre.

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Un membre de l’État profond admet avoir saboté la politique de Trump


Par Moon of Alabama – Le 13 novembre 2020

Katie Bo Williams @KatieBoWill - 11:46 UTC - Nov 13, 2020

Au cours d’un accès de franchise, lors d'une interview pour son départ, l'émissaire pour la Syrie, Jim Jeffrey, m'a avoué que lorsqu'il s'agissait du niveau des troupes positionnées là-bas, "Nous brouillions toujours les cartes pour que nos dirigeants ne sachent pas vraiment combien de troupes nous avions là-bas".

Jeffrey a toujours fait partie de “l’État profond” qui a tenté de saboter la politique de Trump.

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La bombe faite pour saboter les pourparlers de paix en Afghanistan ne parvient pas à atteindre son objectif.


Par Moon of Alabama – Le 9 septembre 2020

Le 9 septembre 2001, deux kamikazes tuaient Ahmad Shah Massoud, le chef de la Résistance anti-taliban du nord de l’Afghanistan. Le chef des services de renseignement de Massoud était alors Amrullah Saleh, qui avait été formé par la CIA.

Après l’invasion de l’Afghanistan par l’OTAN, Saleh est devenu le chef de la Direction nationale de la sécurité afghane (NDS) qui était et est considérée comme contrôlée par la CIA. Après avoir dirigé la NDS pendant plusieurs années, Saleh s’est lancé dans la politique et a fondé son propre parti. Au cours des dernières élections, qui se sont terminées de manière peu concluante, Saleh soutenait le président afghan Ashraf Ghani. Lorsque les négociations et la forte pression américaine ont donné à Ghani la présidence, Saleh est devenu son premier vice-président.

Aujourd’hui, à l’occasion de l’anniversaire de la mort d’Ahmad Shah Massoud, quelqu’un a peut-être tenté de le tuer :

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Politique ferroviaire : Modi rate le train …


L’Inde se perd le long des nouvelles Routes de la Soie


Par Tom Luongo − Le 18 juillet 2020 − Source Gold Goats’N Guns

La situation change rapidement en Asie, et l’Inde se trouvera rapidement dans une position difficile.

Pendant des années, elle a hésité et joué avec le développement de l’Asie centrale. Depuis l’ascension de Narendra Modi en tant que leader de l’Inde, il a courtisé l’Occident et l’Est pour mettre l’Inde dans une meilleure position.

Le président iranien Hassan-Rouhani et le premier ministre indien Narendra-Modi

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Débâcle en Afghanistan


Par Brian Cloughley − Le 7 juillet 2020 − Source Strategic Culture

Depuis 1897, le New York Times porte le slogan “All the News That’s Fit to Print”, et de manière générale, cela a été approprié au fil des ans, sauf à quelques reprises, comme lors de l’invasion de l’Irak en 2003, où il a véhiculé un parti pris flagrant en faveur de la guerre et a publié ce que le lamentable Trump appellerait des “infox”.

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Boris pourrait faire de la Grande-Bretagne un pays “grand à nouveau” à Bruxelles, mais pas là où ça compte : Washington


Par Martin Jay − Le 17 juin 2020 − Source Strategic Culture Foundation

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C’est une bonne nouvelle que Boris Johnson se montre dur avec les négociateurs de l’UE qui, de toute évidence, ne veulent pas vraiment négocier dans des conditions équitables la future relation de la Grande-Bretagne avec Bruxelles. Mais le mantra de Boris “Let’s get Brexit done” qui l’a fait entrer à Downing Street a un prix élevé, car le nombre de gaffes et de tergiversations politiques qui accompagnent également le Premier Ministre augmente.

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La russophobie, comme la nature, n’aime pas le vide


Pour maintenir le Russiagate en vie, les «officiels» font de nouvelles allégations sans fournir de preuves


Par Moon of Alabama − Le 27 juin 2020

Il y a eu des allégations concernant des courriels qui avaient été exfiltrés de la DNC, la Convention nationale du parti démocrate, et fournis à Wikileaks. C’est forcément la Russie qui l’avait fait. Le FBI et d’autres services de renseignement l’ont clamé partout. En fin de compte, aucune preuve n’a été fournie à l’appui des allégations.

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L’amnésie du New York Times


Un article de la vertueuse Grey Lady sur la guerre des États-Unis en Afghanistan ignore les atrocités qu’ils ont commises


Par Moon of Alabama – Le 26 mai 2020

Le New York Times a publié un article de 4 000 mots sur la guerre en Afghanistan pour tenter d’expliquer pourquoi les talibans ont gagné la guerre.

Comment les talibans ont vaincu une superpuissance : ténacité et carnage

C’est aussi une remarquable tentative d’ignorer l’histoire factuelle :

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Les États-Unis rompent leur accord signé la veille avec les talibans


2015-05-21_11h17_05Par Moon of Alabama − Le 4 mars 2020

Aujourd’hui, un avion de chasse américain a bombardé une unité Talibane qui se battait à un point de contrôle du gouvernement afghan.

L’attaque aérienne est survenue juste un jour après que le président américain Trump eut eu un appel téléphonique avec les dirigeants Talibans à Doha. Les Talibans verront probablement cela comme une violation du récent accord de cessez-le-feu entre les États-Unis et les Talibans.

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