Unique et émouvante vidéo historique en couleur, Berlin en juillet 1945

L'histoire a-t-elle jamais enseigné quelque chose aux misérables, et de plus en plus provisoires, usurpateurs de cette planète ?

Ce que les hommes ont fait, certains pour détruire, d'autres pour reconstruire, "je te le jure, jamais aucun animal ne l'aurait fait"

Le 5 mai 2015 – Source – Russia Today

Instantané à partir de la vidéo de vimeo / Konstantin von zur MühlenStill

Continuer la lecture

Trahison ou collaboration ?


The Saker

Le 2 mai 2015 – Source dedefensa.org

La chancelière allemande est-elle une bonne rente pour la CIA ?

A la suite de notre traduction d’un article de Russia Today intitulé Le renseignement officiel allemand espionne l’Europe au profit de la NSA, nous concluions par cette constatation : «[Cette information] nous apprend aussi qu’un acte que l’on pourrait légalement qualifier de haute trahison, par un service gouvernemental, ne fait absolument pas scandale dans la majorité politique, ni dans les médias où cette histoire incroyable de collaboration d’un service public allemand avec un État étranger, contre son propre gouvernement, est soigneusement étouffée». 

Philippe Grasset enfonce le clou avec cette excellente analyse sur le même sujet.

Le Saker Francophone

Continuer la lecture

Merkel est-elle un atout maître pour la CIA ?


Finian Cunningham

Finian Cunningham

Par Finian Cunningham – Le 30 avril 2015 – Source Information Clearing House

 

Les affirmations selon lesquelles le gouvernement de Merkel était au courant que les services de renseignement de l’État allemand espionnaient pour le compte des Américains contre les intérêts industriels de leur pays soulèvent des questions troublantes sur l’intégrité des dirigeants allemands.

Continuer la lecture

1945, les prémices de la Guerre Froide ? L’incident de Berne ou la fin de la coalition anti-Hitler


Par Yuriy Rubtsov – Le 29 avril 2015 – Source strategic-culture 

L’URSS a obtenu la victoire sur l’Allemagne nazie en collaboration avec la coalition des Alliés, qui gardaient une pierre dans leur poche (un tour dans leur sac). Il s’agit d’un fait indéniable.

A la fin de 1942, en pleine bataille de Stalingrad, l’antenne londonienne des Renseignements soviétiques à l’étranger communiquait une conversation qui s’était déroulée entre l’ambassadeur britannique aux États-Unis Edward Wood, Lord Halifax et le Secrétaire d’État Benjamin Sumner Welles. Ce dernier déclara que si l’Allemagne tombait en 1943 ou 1944, alors l’Armée rouge se déploierait loin vers l’ouest… Cela aurait un impact négatif sur l’opinion publique américaine et modifierait les plans pour la reconstruction de l’Europe.

Continuer la lecture

Vol MH 17 :
non-assistance à personnes en danger ?


Par Reinhard Lauterbach – Le 28 avril 2015 – Source Junge Welt

Un documentaire TV accuse le gouvernement fédéral dans le cas du vol Malaysia Airlines MH17 abattu au dessus de l’est de l’Ukraine

 

Envoyés à la mort sans mise en garde: les autorités ukrainiennes en train d‘enlever un cadavre le 19 Juillet 2014 à Grabowo

Continuer la lecture

Le renseignement officiel allemand espionne l’Europe au profit de la NSA

Le 23 avril 2015 – Source Russia Today

Le siège des Services de Renseignements allemands (BND) (Reuters / Soeren Stache)

L’agence de renseignement allemande BND a espionné des sociétés et des politiciens européens pour le compte de la NSA pendant plus de dix ans a révélé Spiegel Online. Une enquête interne a montrée qu’au moins 40.000 de ces demandes d’espionnage ont été faites à l’encontre de l’intérêt national allemand ou européen.

Continuer la lecture

Révélations sur le crash de l’Airbus Germanwings 4U9525


Le 30 mars 2015 – Source HaBE

LE VOL GERMANWINGS ABATTU PAR UN FAISCEAU LASER ÉTATS-UNIEN?

Un ami de HaBE a traduit l’article des services secrets russes (SVR) concernant le crash du vol de l’Airbus de Germanwings.

Selon les services secrets russes (SVR), Obama aurait été très en colère en apprenant que le vol Germanwings 4U9525 avait été abattu par l’Otan pendant des exercices militaires. 

Il s’agit d’un blog public russe. Le texte proprement dit montre certaines connaissances techniques. Il mentionne également la frégate de la Flotte du Nord, la Severomorsk (désignation russe: gros chasseur de sous-marins), effectivement en patrouille en Méditerranée actuellement.

Continuer la lecture

Grand marché eurasiatique ou guerre nucléaire ?


Pepe Escobar

Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – Le 6 avril 2015 – Source: Asia Times

Une source haut placée dans la diplomatie européenne a révélé à Asia Times que le gouvernement de la chancelière allemande Angela Merkel n’y est pas allé de main morte avec Pékin, dans le but de faire dérailler son partenariat stratégique à plusieurs volets avec la Russie.

Pékin ne va pas nécessairement prêter l’oreille à ce geste politique de Berlin, car la Chine est trop occupée à accorder les cordes de son instrument qu’est la Nouvelle route de la soie paneurasiatique, qui implique des liens d’affaires et de commerce étroits à la fois avec l’Allemagne et la Russie.

Continuer la lecture

Jeu géostratégique : une alliance russo-grecque


Par Phil Butler – le 1er avril 2015 – Source Russia Insider

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras est à la veille de rencontrer le président Poutine, le 8 avril prochain. Avec l’émergence de la Russie et de la Chine comme alternative économique à la Banque mondiale des États-Unis, un pont russo-grec pourrait être une bonne affaire.

Poutine avec le Directeur Général d’Aéroflot Vitaly Savelyev, bon signe pour le tourisme grec ? (Photo Kremlin)

Le ministre grec de la Réforme industrielle Panagiotis Lafazanis et le député de Syriza Petrakos étaient à Moscou ces jours derniers pour poser les bases de la rencontre du Premier ministre Alexis Tsipras avec Vladimir Poutine. Le nœud de vipères des banquiers fiévreux, des politiciens corrompus, et des généraux hystériques à l’Ouest du Bosphore sent que la Russie et la Chine ont là une occasion unique.

Continuer la lecture

Réchauffement à Bruxelles après les dernières propositions de Tsipras ?


Par Phil Butler – Le 28 mars 2015 – Source Russia Insider

Alexis Tsipras – PhotoBlömke/Kosinsky/Tschöpe

Le Premier ministre grec semble jouer toutes les cartes susceptibles d’influer sur le meilleur scénario possible pour le pays en vue de son sauvetage financier. Il a soumis de nouveaux documents qui semblent être reçus avec un peu plus de chaleur par Bruxelles. Reste à savoir combien le potentiel russo-grec peut être alléchant.

Dans la course aux rencontres entre le Premier ministre grec Alexis Tsipras et le président russe Vladimir Poutine au début du mois prochain, l’Union européenne et les dirigeants du FMI semblent assouplir leur position à l’égard de la nécessité impérieuse pour la Grèce d’obtenir des fonds. Ce qu’on appelle le groupe de Bruxelles, formé pour examiner les réformes promises par la Grèce, analyse aujourd’hui les documents qui lui ont été soumis. Dans une perspective plus large, il reste à voir ce que sera le jeu géostratégique et économique du Kremlin à l’égard de la Grèce.

La semaine dernière, la Grèce a envoyé aux créanciers du pays une longue liste de réformes, avec la promesse de dégager un excédent budgétaire primaire [avant paiement des intérêts de la dette, NdT] cette année. L’approbation du groupe de Bruxelles sera nécessaire pour que Tsipras obtienne que soient dégelés les fonds indispensables, et pour prévenir un défaut de paiement. Le hic, pour la Grèce, est maintenant de créer l’atmosphère économique propre à satisfaire Bruxelles, tout en maintenant les promesses anti-austérité faites au peuple grec. Pour le moment, on ne sait pas si Tsipras s’est assis sur ses promesses électorales afin d’obtenir le financement permettant à la Grèce de rester solvable.

L’atmosphère entre la Grèce et ses bailleurs de fonds s’est améliorée de façon assez spectaculaire à la nouvelle que Tsipras avait avancé la date d’une rencontre avec Poutine à Moscou, par peur évidente d’une alliance gréco-russe quelle qu’elle soit. La France, notamment, tente maintenant de jouer les médiateurs entre le groupe de Tsipras et la ligne dure des banquiers allemands émanant de Merkel. Sur cette opposition de Merkel, Thomas Oppermann, le chef de file du parti social-démocrate au Bundestag, a déclaré que l’éventuel défaut de la Grèce provoquerait une catastrophe. Il a déclaré à Bloomberg et à d’autres médias :

Une sortie de la Grèce de la zone euro serait un désastre politique, pas seulement pour celle-ci mais pour toute l’idée de l’Europe.

La preuve que l’Allemagne et la Grèce déconnectent a refait surface dans les informations contestées parues dans journal Bild, affirmant que le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, très contesté, envisageait de démissionner. Quant au ministre, il a fait profil bas depuis les dernières négociations. Ce pourrait être un signe que la Grèce préfère un accord avec l’UE plutôt qu’un déplacement plus extrême dans le sens d’un alignement sur Poutine et la Russie. Le célèbre ou infâme (suivant à qui vous parlez) Tyler Durden, dans Zero Hedge, résume ainsi la position médiane:

Comme Syriza fait face à la proposition peu enviable de renoncer à ses promesses de campagne ou de plonger l’économie et le système bancaire grecs dans la spirale mortelle de la drachme, il semble qu’Athènes joue la seule carte qu’il lui reste, qui est de menacer de se rendre au Kremlin.

D’autres indicateurs plus subtils de l’état des finances grecques se reflètent dans la vente de biens de l’État, y compris de la Banque nationale grecque, qui s’est séparée de 5,849 Souverains-or en janvier. Avec la Russie qui investit davantage dans l’or que tout autre pays, ce n’est pas de la spéculation d’imaginer que cet or peut servir de garantie collatérale à un prêt direct de Moscou. Poutine a développé une stratégie de couverture financière de la Russie sur l’étalon-or, un mouvement dont certains disent qu’il serait plus qu’une petite épine dans le cœur de la Réserve fédérale américaine. La Russie détient actuellement plus de 1200 tonnes du précieux métal en réserve.

Poutine, la semaine dernière, lors d’une rencontre avec des entrepreneurs internet, dont les projets sont soutenus par le Fonds pour le développement d’initiatives internet (Kremlin)

Pendant ce temps, Fitch a abaissé la note de crédit de la Grèce vendredi, de crainte que le pays fasse faillite en raison son endettement, selon EUBusiness. Un article de Gold Seek décrit quelque chose qui ressemble une négociation de la dernière chance, du style «ça passe ou ça casse», ce week-end. Le total des dépôts bancaires en Grèce est tombé à 152.4 milliards d’euros en février, en dessous des 160.3 milliards de janvier, soit le niveau de dépôt le plus bas depuis juin 2005.

Il semble que le calendrier soit crucial pour les parties concernées. Si le sauvetage de la Grèce par l’UE fait fiasco avant la visite de Tsipras à Moscou, alors Poutine aura toutes les cartes en main. Le FMI, l’UE et les parties intéressées à l’Ouest le savent certainement. Je serais vraiment surpris si le Groupe de Bruxelles échouait à donner le feu vert au moins au report de la sortie de la Grèce. La seule carte qui reste à jouer est sous le dôme du Kremlin.

Traduit par Diane, relu par jj pour le Saker Francophone

   Envoyer l'article en PDF