Juillet 2022 – Source Nicolas Bonnal
L’occident livre sa guerre de trop. Vieilli, woke et désarmé, désindustrialisé moralement et matériellement, il va disparaître, ne gardant qu’une faible capacité de nuire. Voyons ce qui est arrivé à l’empire britannique via Churchill et sa manie des guerres d’extermination alors.
Brute impériale, raciste humaniste, boutefeu impertinent, affameur et bombardier de civils, phraseur creux et politicien incapable en temps de paix, américanophile pathétique, Winston Churchill est naturellement le modèle de cette époque eschatologique et de ses néocons russophobes (Churchill recommanda l’usage de la bombe atomique contre les russes à Truman). On laisse de côté cette fois Ralph Raico et on évoque cette fois le brillant historien John Charmley qui l’analysa d’un point de vue british traditionnel : Churchill anéantit l’empire, choisit le pire et la guerre, varia d’Hitler le moustachu à Staline et humilia l’Angleterre transformée en brillant troisième des USA. Autant dire que Charmley n’est pas bien vu en bas lieu. Il écrit en effet que l’Angleterre ruina deux fois l’Europe pour abattre une Allemagne qui finit par la dominer économiquement ! Nyall Ferguson a reconnu aussi les responsabilités britanniques dans la Première Guerre mondiale.