Merci Brexit :
le Royaume-Uni veut normaliser ses relations avec la Russie

The UK to Normalize Relations with Russia in a Major Policy Shift


Andrei AKULOVPar Andreï Akulov – Le 17 août 2016 – Source Strategic-Culture

Le 9 août, Vladimir Poutine et Theresa May se sont parlé pour la première fois depuis que le premier ministre britannique a pris ses fonctions et tous deux ont exprimé leur insatisfaction de l’état actuel des relations russo-britanniques.

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Dites bonjour aux nouvelles routes de la soie d’Asie du Sud-Est


Par Pepe Escobar – Le 3 août 2016 – Source RT.com

En mer de Chine méridionale, on ne joue pas qu’à Chine contre États-Unis. Peu de gens en Occident réalisent que deux histoires très différentes se déroulent en Asie du Sud-Est, sur terre comme sur mer.

La Cour permanente d’arbitrage de La Haye a récemment dénié à la Chine ses droits historiques au sein de la ligne en neuf traits en mer de Chine méridionale ; la cour a aussi décidé que les îles Spratleys ne sont pas des îles, mais des rochers, et qu’à ce titre, les rochers Spratleys ne sauraient constituer une base légale pour l’établissement d’une quelconque zone économique exclusive (ZEE).

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La déflation est toujours bonne pour l’économie


Par Frank Shostak – Le 4 août 2016 – Source mises.org

Pour la plupart des experts, la déflation, qu’ils définissent comme une baisse généralisée des prix des biens et services, est une mauvaise nouvelle car elle génère des attentes d’une baisse plus prononcée des prix. Avec pour résultat, d’après eux, que les consommateurs retardent leurs achats de biens car ils s’attendent à pouvoir acheter ceux-ci à un prix plus bas dans un avenir proche. Cela affaiblit le flux global des dépenses et en retour affaiblit l’économie [Cela s’appelle une spirale déflationniste, NdT].

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La Chine va de l’avant avec une émission de DTS en Août


Par Valentin Schmid – Le 1er août 2016 – Source The Epoch Times

International Monetary Fund Managing Director Christine Lagarde speaks at the 40th anniversary of the IMFC meeting at the IMF Headquarters in Washington, April 20, 2013. (Stephen Jaffe/IMF via Getty Images)

Le directeur général du Fonds monétaire international Christine Lagarde parle au 40e anniversaire de la réunion du CFMI au siège du FMI à Washington, le 20 avril 2013. (Stephen Jaffe / FMI via Getty Images)

Lorsque Bloomberg a rapporté l’année dernière que la Chine avait fondé un groupe de travail pour explorer l’utilisation de droits de tirage spéciaux (DTS), monnaie supranationale, personne n’y a pris garde.

Maintenant, en août 2016, nous sommes très près de la première émission de DTS du secteur privé depuis les années 1980.
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Voici comment le statut régional de l’Iran est en train de changer


Le paiement par les États-Unis de 400 millions de dollars à l’Iran est un signe que sa longue période d’isolement touche à sa fin.

Par Adam Garrie – Le 5 août 2016 – Source The Duran

Les révélations sur le transfert de 400 millions de dollars du gouvernement Obama à l’Iran, payés en liquide, en ont fait tiqué plus d’un à travers le monde. Cela a confirmé le rapprochement entre deux nations dont les relations ont, pendant des décennies, été au plus bas. Bien que ce rapprochement ne soit pas d’aussi grande envergure et aussi ambitieux que celui de Nixon avec la Chine maoïste, il est curieux de voir que le rôle de l’Iran dans la région et dans le monde a changé si rapidement, si récemment.

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Zzzz..Rrrrron..Zzzz
Mais réveillez-vous, bordel !


Par James Howard Kunstler – Le 8 août 2016 – Source kunstker

Aujourd’hui, nous passons du pantomime sordide de l’élection 2016, aux mystères déplorables de la finance et de l’économie tapis derrière nos politiques malades.

La plupart des commentaires dans les médias traditionnels des masses besogneuses sont basés sur la notion erronée que la disponibilité actuelle des choses continuera certainement, et donc tout ce que nous avons à faire est de gérer la dynamique familière du système économique en place. Par exemple, le Grand Vizir Paul Krugman, dans le New York Times d’aujourd’hui, faisant le trottoir pour les États-Unis, demande d’émettre toujours plus de dette afin de réparer les infrastructures du pays. Est-ce-que ça a l’air d’être une bonne idée ? Emprunter des tonnes d’argent supplémentaires pour enclencher la marche arrière qui nous ramènera la croissance économique − pour un peu on y verrait même du brillant Trump.

Voici le pot au rose : l ‘ « économie de croissance » dont ils parlent est morte. Vous pouvez l’enterrer. La fantaisie techno-industrielle tire sa révérence. Nous nous dirigeons vers une contraction à long terme de l’activité, de la productivité et de la population. La question principale est d’imaginer l’ampleur du désordre qui accompagnera la nécessité du voyage vers un nouvel arrangement des choses.

L’envie de garder tous nos rackets en cours est compréhensible. Ils ont fourni beaucoup de confort, de commodité et de luxe. Mais nous ne sommes plus dans le monde d’Alexander Hamilton, à l’époque de la corne d’abondance américaine, où il suffisait juste d’emprunter un peu sur l’avenir, pour profiter des richesses gargantuesques d’une immense jungle. Nous y sommes passés et l’avons fait, et notre souhait techno-narcissique actuel de remplacer toute cette abondance matérielle disparue par une économie de réalité virtuelle style Pokemon Go, nous conduira sans aucun doute à une désillusion civilisationnelle.

Tirer des traites sur l’avenir ne fonctionne que lorsque vous avez une perspective réelle de remboursement. Les institutions qui régissent les emprunts prétendent depuis toujours que nos dettes peuvent être remboursées. L’origine de la fausseté de cette affirmation peut facilement être retrouvée. Elle remonte à la révocation, en 2009, de la règle 157 du  FASB − le Financial Accounting Standards Board − qui a déclaré que les banques n’étaient plus obligées de comptabiliser leurs prêts à la valeur de marché, mais pourraient les maquiller selon leurs besoins. En d’autres termes, le FASB a décidé que les normes étaient facultatives. Mais il s’agit seulement d’un rouage dans la grande roue de la fraude qui a tourné impitoyablement, saison après saison, depuis l’automne 2008.

Nous faisons face à la discontinuité, à la fin de vieilles dynamiques usées et nous sommes au début d’une nouvelle dynamique. La déflation monétaire est en cours depuis des années, parce que ce qui se passe quand les dettes ne peuvent pas être remboursées, c’est que l’argent disparaît. Maintenant, nous allons affronter les autres dimensions de la déflation : la contraction de l’industrie manufacturière, du commerce, des salaires, et de tous les marqueurs familiers de l’expansion à l’ère techno-industrielle du déclin. Les nombreuses esquives et les stratagèmes tentés par les banquiers centraux suprêmes, pour s’accommoder de la contraction, ne font que produire toujours plus de distorsions sur les marchés, les devises, et la distribution d’un capital évanescent, ce qui conduit à une grande bataille pour l’appropriation des résidus de l’histoire, à savoir la montée du radicalisme politique dans le monde entier, y compris le djihadisme islamiste, et la réponse occidentale avec Trump, Le Pen, et l’extrême-droite germanique naissante. Ces manifestations actuelles peuvent être des versions adoucies de ce qui va venir.

Aucune puissance ne peut venir à bout de la réalité de notre situation. Nous devons sauver ce que nous pouvons et devenir plus humbles, avoir une présence plus modeste, ou bien la planète elle-même va se débarrasser de nous. Il y a des frottements contre la religion actuelle du progrès, qui a remplacé les autres anciennes pratiques cultuelles. Le choix est maintenant entre mi-temps ou fin de partie, et le débat sur ces sujets est absent de l’arène politique.

Les distorsions, évoquées plus haut, sur les marchés, les monnaies, et le capital sont prises dans un tourbillon centrifuge toujours plus vaste, ce qui coïncide, comme par hasard, avec l’élection la plus particulière des temps modernes. L’incohérence et la tromperie des deux côtés est bien au-delà des normes américaines intrépides de connerie politique. Nous n’avons littéralement aucune idée de ce que nous faisons dans ce pays, ou de ce que nous sommes en train de souhaiter. Les structures financières de la vie quotidienne semblent plus fragiles que jamais.

Les forces de la gravitation gagnent toujours.

James Howard Kunstler

Traduit et édité par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone

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Le bombardement d’Hiroshima : un miroir lointain ?


Par Ugo Bardi – Le 6 août 2016 – Source Cassandra Legacy

Le 71e anniversaire du bombardement nucléaire d’Hiroshima est l’occasion d’une réflexion sur ce qui se passe dans le monde aujourd’hui.

Il doit y avoir une raison pour laquelle Hiroshima et Nagasaki ont été détruites par des bombes nucléaires en 1945, tout comme il doit y avoir une raison pour laquelle, aujourd’hui, nous voyons à nouveau le monde au bord de la guerre. Quelle est cette raison ?

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Ce qui nous attend…


Une guerre froide au service d’une guerre géo-économique


Résultats de recherche d'images pour « jérôme bosch enfer »


Par Alberto Rabilotta et Michel Agnaïeff – Le 12 août 2016

Aujourd’hui, un quart de siècle pourtant depuis la dissolution de l’Union soviétique, la guerre froide ressurgit et représente une menace croissante pour la paix mondiale. La tentative en cours de se servir de l’expansion de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) pour compléter l’encerclement militaire de la Russie et le pivotement des États-Unis vers la région Asie-Pacifique pour y préserver leur statut de maître du jeu, notamment en mer de Chine, sont perçus comme les sources immédiates de cette résurgence d’une guerre froide qu’on pensait disparue à jamais.

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Ce qui nous attend…


Une guerre froide au service d’une guerre géo-économique


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Par Alberto Rabilotta et Michel Agnaïeff – Le 12 août 2016

Aujourd’hui, un quart de siècle pourtant depuis la dissolution de l’Union soviétique, la guerre froide ressurgit et représente une menace croissante pour la paix mondiale. La tentative en cours de se servir de l’expansion de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) pour compléter l’encerclement militaire de la Russie et le pivotement des États-Unis vers la région Asie-Pacifique pour y préserver leur statut de maître du jeu, notamment en mer de Chine, sont perçus comme les sources immédiates de cette résurgence d’une guerre froide qu’on pensait disparue à jamais.

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