L’Otan cherche la destruction de la Russie depuis 1949 – 2/4


Par Gary Leupp – Le 25 décembre 2015 – Source CounterPunch

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Note du Saker Francophone

Ce texte a été traduit par un nouveau venu dans l'univers francophone de la ré-information, le site https://beerblogsite.wordpress.com qui nous a proposé spontanément sa collaboration sur les aspects géopolitiques. L'article, de taille, est découpé en 4 parties. La 2e partie poursuit l'histoire de l'Otan jusqu'à la fin de la guerre d’Afghanistan.

Partie 1 – Partie 2 – Partie 3

Comparons les agressions US et russo-soviétiques durant la Guerre froide

L’Otan s’agrandit en 1952, incorporant la Grèce pacifiée et son rival historique, la Turquie. En 1955, il amena la RFA en son sein. À ce moment seulement, en mai 1956, sept ans après la formation de l’Otan, les Soviétiques établissent en réponse leur propre alliance militaire défensive. Le traité d’amitié, de coopération et d’assistance mutuelle (Pacte de Varsovie) n’incluait que 8 nations (contre 15 pour l’Otan) : l’URSS, la Bulgarie, la Tchécoslovaquie, l’Allemagne de l’Est, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et l’Albanie.

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L’Otan cherche la destruction de la Russie depuis 1949 – 1/4


Par Gary Leupp – Le 25 décembre 2015 – Source CounterPunch

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Note du Saker Francophone

Ce texte a été traduit par un nouveau venu dans l'univers francophone de la ré-information, le site https://beerblogsite.wordpress.com qui nous a proposé spontanément sa collaboration sur les aspects géopolitiques. L'article, de taille, est découpé en 4 parties. La 1ère partie retrace l'histoire de l'OTAN.

Partie 1Partie 2Partie 3Partie 4

En 1990, après la chute du Mur de Berlin, le président américain George H. W. Bush, par l’intermédiaire de son secrétaire d’État James Baker, promit au Premier secrétaire Mikhaïl Gorbatchev qu’en échange de la coopération soviétique dans la réunification allemande, l’Otan, alliance de la Guerre froide, ne s’étendrait pas d’un pouce vers l’Est, en direction de la Russie. Baker dit à Gorbatchev : «Écoutez, si vous retirez vos 300 000 troupes d’Allemagne de l’Est et permettez la réunification de l’Allemagne dans le cadre de l’Otan, l’Otan ne s’étendra pas d’un pouce vers l’Est.»

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Des objectifs atteints et des coûts supportables


Le diagnostic américain non officiel sur l’intervention russe en Syrie

Note du Saker Francophone : Cet article est édité par Reuters, agence de presse occidentale, et non pas par Sputnik News. Il ne peut donc pas être classé dans la case propagande russe. Il n’en est que plus révélateur de la situation sur le terrain syrien.

Par Jonathan Landay et Warren Strobel – Le 28 décembre 2015 – Source Reuters.

Après trois mois d’intervention militaire en Syrie, le président russe Vladimir Poutine a atteint son principal objectif de stabilisation du gouvernement Assad et, grâce à son coût relativement faible, pourrait continuer à soutenir de telles opérations, selon des militaires et des analystes américains. Continuer la lecture

Semaine 12 de l’intervention russe en Syrie : zag !


Par le Saker US – le 27 décembre 2015 – Source thesaker.is

Dans la revue de la semaine dernière sur l’intervention militaire russe en Syrie, j’ai écrit que Kerry avait perdu toutes les négociations qu’il avait eues avec les Russes et qu’il détenait un record d’acceptation de A puis, de retour à la maison, de déclaration non-A. Cette fois encore, les Américains n’ont pas changé leur mode de fonctionnement, sauf que c’est Obama lui-même qui a déclaré, une fois de plus, que Assad doit partir. Ce qui a eu pour résultat que certains commentateurs ont parlé de schizophrénie de la Maison Blanche. D’autres, toutefois, ont noté que ce pourrait être simplement une histoire de dénis pour sauver la face. Personnellement, je pense que ces deux explications sont correctes. Continuer la lecture

Semaine 11 de l’intervention russe en Syrie : s’éloigner du gouffre ?


The Saker

The Saker

Par le Saker US – Le 19 décembre – Source thesaker.is

Cela a été une semaine fantastique. Alors que la semaine dernière, je concluais par : «La seule manière d’éviter une guerre est de renoncer enfin, même si c’est d’abord nié publiquement, à la politique Assad doit partir». Maintenant, il est vrai que divers responsables américains, y compris Kerry, ont fait des déclarations sur le fait qu’il n’est pas nécessaire que Assad s’en aille en ce moment, qu’une transition était importante ou que les institutions de l’État devaient être préservées, mais bien sûr, ce que j’avais à l’esprit, comme beaucoup d’autres, était qu’il fallait que les États-Unis changent fondamentalement leur politique à l’égard du conflit syrien. En outre, depuis que la Turquie a commis un acte de guerre contre la Russie sous le parapluie des États-Unis et de l’Otan, cela a aussi créé une situation extraordinairement dangereuse dans laquelle un État voyou comme la Turquie pourrait avoir une impression d’impunité puisqu’elle est membre de l’Otan. Là encore, ce qui était nécessaire n’était pas seulement une déclaration positive, mais un changement fondamental de la politique des États-Unis. Continuer la lecture

Pourquoi l’Occident ne pourra jamais vaincre ni pardonner à la Russie


Andre Vltchek

Par Andre Vltchek – Le 17 décembre 2015 – Source New Eastern Outlook

Historiquement et intuitivement, la Russie a combattu pour la survie de l’humanité. Bien sûr, les choses ne sont pas toujours énoncées ou définies dans ces termes. Pourtant, en plusieurs occasions déjà, cet énorme pays a résisté aux forces les plus puissantes et les plus malfaisantes qui menaçaient la survie même de la planète. Continuer la lecture

La Russie, éternelle victime d’une guerre qui ne dit pas son nom


Comment la Russie a-t-elle pu, en seulement 20 ans, sans guerres ni autres troubles, passer du stade de semi-colonie à celui de dirigeant mondial reconnu, à égalité avec les plus importants ?


Rostislav Ichtchenko

Par Rostislav Ichtchenko – le 10 décembre 2015 – Source thesaker.is

Les stratèges en chambre, qui croient sincèrement qu’une attaque nucléaire massive est la solution universelle à tout problème international (même le plus brûlant, proche de la confrontation militaire), sont malheureux de la position modérée du gouvernement russe dans la crise avec la Turquie. Ils jugent même insuffisante la participation de l’armée russe dans le conflit syrien. Ils sont aussi mécontents des activités de Moscou sur le front ukrainien.

Pourtant, pour une raison quelconque, personne ne pose une question simple. Comment est-ce arrivé que, tout d’un coup, la Russie ait non seulement résisté à la puissance hégémonique mondiale, mais ait gagné brillamment contre elle sur tous les fronts ? Continuer la lecture

Semaine 10 de l’intervention russe en Syrie


La politique Assad doit partir mène à la guerre avec la Russie, l’Iran et le Hezbollah


 

The Saker

The Saker

Par le Saker US – Le 12 décembre 2015 – Source thesaker.is

L’information qu’Israël et la Turquie violent systématiquement le droit international n’est pas nouvelle du tout. Après tout, nous savons tous que la Turquie a régulièrement bombardé les Kurdes en Irak et en Syrie, que la Turquie occupe toujours illégalement le nord de Chypre, tout comme les Israéliens ont bombardé la Syrie et le Liban depuis des dizaines d’années et occupent encore illégalement la Palestine.

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Neuvième semaine de l’intervention russe en Syrie : l’Empire contre-attaque


«Voilà cinquante ans, les rues de Leningrad m’ont appris une leçon, si le combat est inévitable, frappez le premier»

Vladimir Poutine


2015-09-15_13h17_31Par le Saker original – Le 5 décembre 2015 – Source thesaker.is

Vu le succès remarquable de l’intervention russe en Syrie, du moins jusqu’à présent, ce n’aurait pas dû être une surprise que l’Empire anglosioniste contre-attaque. La seule question était de savoir comment et quand. Nous connaissons aujourd’hui la réponse. Continuer la lecture

L’arme psycho-historique contre la Russie

Extrait du rapport de l'historien A. Foursov au forum international «La russophobie et la guerre d'information contre la Russie»
Une conférence sur la russophobie dans notre situation est en retard au moins d'un quart de siècle. Je dis «notre situation» me référant à ce qui suit. Les trois ou quatre dernières années ont démontré à tout le monde – à tous ceux qui ne sont pas aveugles, qui voient – que l'Occident restera un ennemi de la Russie indépendamment du régime politique que nous aurons ; et voici que les militaires américains disent déjà que les relations entre les États-Unis et la Russie resteront conflictuelles même après le départ de Poutine. Alors que la ministre de la Défense allemande, mère de sept enfants, a déclaré le 22 juin 2015 qu'il fallait traiter la Russie à partir d'une position de force. Apparemment, la date de la déclaration n'a pas été choisie par hasard. Mme la ministre a oublié comment la tentative de son compatriote et fondateur de la première Union européenne [Adolf Hitler, NdT] de commencer le 22 juin 1941 [invasion de la Russie par les nazis, NdT] la conversation avec la Russie à partir d'une position de force s'est terminée. Elle pourrait au moins plaindre ses enfants ; le sort des enfants de Goebbels et le drapeau rouge sur le Reichstag sont-ils déjà oubliés ?

Cette conférence est tardive, mieux vaut tard que jamais, mais la perte de temps ou de rythme, comme diraient les joueurs d'échecs, est évidente. La clarté est toujours nécessaire, en particulier la clarté au regard des adversaires historiques, pour parler franchement, les ennemis. L'affaiblissement et la soumission de la Russie, l'effacement de l'identité russe en tant que nation formant l'État, dans le but de la prise de contrôle de ses ressources et de l'espace russe (l'importance et la valeur de ce dernier augmentent avec la menace de la catastrophe géoclimatique) est un objectif de longue date des groupes dirigeants de l'Occident. Dans sa forme systématique, cet objectif a été formulé dans le dernier tiers du XVIe siècle dans les versions catholique (les Habsbourg) et protestante (Angleterre, John Dee).

Le désir de subjuguer le vaste territoire, détruire l'État le contrôlant, soumettre et briser le peuple constituant l'État était justifié par le caractère prétendument hostile aux Européens de l'État et du peuple russes, par leur agressivité – imaginaire, bien sûr: «Tu es coupable parce que j'ai faim». Un accent particulier était mis sur l'altérité religieuse des Russes, leur orthodoxie. Jusqu'aux années 1820, l'accentuation de l'altérité des Russes par rapport aux Européens de l'Ouest était principalement de nature religieuse, même s'il y avait une composante nationale, ou plus précisément, ethnique. Depuis les années 1820 la situation a changé : à la pointe de la guerre d'information et psychologique (psycho-historique) contre la Russie sont concentrées les composantes ethno-historique, nationale, culturelle et politique, formant la russophobie dans le sens strict. C'est là où la guerre psycho-historique de l'Occident contre la Russie commence sérieusement. C'est un changement qualitatif, mais avant que nous en parlions, il faut déterminer ce que l'on entend par les termes la guerre psycho-historique et la russophobie.

Par Andreï Foursov – Le 25 novembre 2015 – Source traduitdurusse.ru

Andreï Foursov

La guerre psycho-historique est un ensemble d’actions systématiques, ciblées et à long terme, ayant pour but d’établir un contrôle sur la psychosphère de la société, principalement sur la psychosphère de son élite intellectuelle et dirigeante, en allant progressivement au-delà des groupes cibles primaires, d’effacer la psychosphère attaquée et de lui substituer la sienne.

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