Par Mikhail Gamandiy-Egorov − Le 20 avril 2018 − Source Sputnik

Malgré toutes les tentatives de maintenir ce que l’Élysée continue de considérer comme son « pré carré », les événements en cours confirment l’hypothèse d’une perte d’influence de l’Occident sur le continent africain.
Au moment où la Chine est en train de devenir la partenaire privilégiée d’un grand nombre de pays d’Afrique et où la Russie confirme son retour sur le continent, l’Occident politique ne cache pas sa vive inquiétude. Et il y a de quoi. Car au-delà de la puissance sino-russe, ce dont il faut tenir compte en premier lieu, c’est de la volonté des Africains eux-mêmes. Il s’agit de leurs pays respectifs, de leur continent, de leur avenir.
Emmanuel Macron s’apprête à recevoir les présidents sénégalais et ivoirien. Migrations, pauvreté, démographie… Les problèmes du continent africain sont nombreux : mais la France est très loin d’être en mesure de contribuer à leur résolution.
Si l’on en croit les rapports non confirmés sur une éventuelle base russe dans la région sécessionniste du Somaliland, Moscou bande enfin ses muscles militaires au-delà de l’Eurasie et signale son désir de retourner en Afrique.
Malgré l’utilisation de machines à voter électroniques (EVM) lors de leurs propres élections, les États-Unis affirment que le Congo abandonnera cette technologie dans les années à venir en raison de sa nature aléatoire, comme Washington le prétend hypocritement. IL fait même pression sur les donateurs étrangers pour qu’ils retiennent leur aide jusqu’à ce que Kinshasa capitule à cette demande parce que les USA croient que les bulletins en papier rendraient le vote de décembre plus facile à frauder et faciliteraient par conséquent le changement de régime anti-chinois qui a inspiré la guerre hybride naissante du pays.

La décision controversée de confisquer les exploitations agricoles possédées par des blancs, sans compensation, était au départ une proposition des 
La législature congolaise a voté en début d’année