Par Michel Straugof − Le 11 septembre 2018
Note au lecteur : nous mettons à disposition l’ouvrage entier au format pdf
Notre cerveau est en général très réticent face aux changements importants. Ces derniers perturbent ses habitudes de raisonnement, le plongeant dans une zone où ses repères traditionnels deviennent inopérants et/ou erronés. L’impossibilité de se rattacher à du vécu, déclenche alors des réflexes de refus et de blocage. Comment le lecteur pourrait-il admettre, ex abrupto, cette perspective de l’inside job, sans s’imprégner auparavant de la violence continue de l’Histoire étasunienne volontairement dissimulée par une information hollywoodienne ?
Je conçois d’autant plus volontiers cette difficulté à accepter, de facto, un tel niveau de turpitude de la part d’un gouvernement, qu’il m’a fallu un long moment et de nombreux éléments factuels pour y parvenir. Pour débuter notre rapide incursion dans cette Histoire, genre de réflexion politique dont fut capable un des plus adulés de leurs hommes politiques de la seconde moitié du XXe siècle, encore doté de nos jours d’une image politique quasiment lisse, Robert Kennedy.

Les Britanniques viennent de fournir à mon article précédent, « 

Un puissant barrage peut retenir une immense quantité d’eau, mais une fois brisé, l’inondation qui en résulte peut balayer tout ce qui se trouve sur son passage. J’ai passé presque toute ma vie à ne jamais mettre en doute le fait qu’un tireur solitaire nommé Lee Harvey Oswald avait tué le président John F. Kennedy, ni qu’un autre tireur solitaire avait pris la vie de son frère cadet, Robert, quelques années plus tard. Puis, quand j’en suis arrivé 



