CNBC maquille des graphiques en forme de V pour soutenir les fausses allégations de reprise économique
Par Moon of Alabama − Le 6 juin 2020
Hier, après l’annonce-moins-mauvaise-que-prévu, concernant les chiffres du non-emploi, CNBC a titré :
La récupération du coronavirus se présente sous forme de V, selon ces graphiques
Un meilleur titre aurait été :
Pouvez-vous croire que nous avons maquillé des graphiques qui montrent une reprise en V ?

Le seul ennemi de l’Amérique pendant la guerre révolutionnaire (1775-1783) était l’Angleterre. Depuis qu’elle a été vaincue dans cette guerre, l’Angleterre – contrôlée par l’aristocratie britannique – a tenté de diverses manières de reprendre le contrôle de l’Amérique.
Certains se sont demandé comment le président Poutine pourrait coopérer avec le président Trump pour que l’OPEP + fasse monter les prix du pétrole – alors que ces prix plus élevés ne contribueraient qu’à soutenir la production de pétrole américaine. En fait, le président Poutine était invité à subventionner l’économie américaine – au détriment de ses propres ventes de pétrole et de gaz [et malgré les sanctions, NdT] – car la production de schiste américain n’est tout simplement pas rentable à ces prix. En d’autres termes, la Russie semblait se tirer une balle dans le pied.
Considérez ceci comme une lettre ouverte à la bande du Gang de Davos. Je vous vois profiter de la pandémie de la COVID-19 pour orienter la table vers vos intérêts : prendre le pouvoir pendant que vos institutions s’écroulent.
Dans l’angoisse de la séquestration sociale qui tord les tripes, avec la valse des carrières, de l’épargne, de l’avenir et de ses rêves, des voix s’élèvent au-dessus du vacarme des statistiques contradictoires pour se demander : que se passe-t-il ici ?
L’intrusion d’un événement totalement étranger – comme une pandémie – dans un statu quo donné, ne le rompt pas nécessairement en, et par, lui-même. Mais elle expose cruellement les lacunes et le fonctionnement du statu quo existant. Elle les montre, non seulement nus, mais dévoile aussi, soudainement, les sombres coulisses des prébendes, à peine légales, au profit des entreprises, des copains et des coquins de Wall Street.
