Par Moon of Alabama – Le 8 décembre 2022
Sous l’administration Trump, les États-Unis ont lancé une guerre commerciale contre la Chine. Cela a commencé par l’imposition de divers droits de douane sur les produits chinois. L’administration Biden l’a poursuivi en utilisant le prétexte peu convaincant d’un prétendu « travail forcé » au Xinjiang pour rendre plus difficile l’importation de biens en provenance de Chine. Mais cette guerre était en contradiction avec les objectifs de Biden en matière de changement climatique car presque tous les panneaux solaires sont fabriqués à partir de matières premières trouvées au Xinjiang. La guerre commerciale s’est donc poursuivie avec la « guerre des puces informatiques » dans le but d’empêcher tout progrès technologique de la Chine en ce domaine.
Ces droits de douane et les restrictions vont à l’encontre des accords de l’OMC que les États-Unis sont de plus en plus enclins à ignorer.
L’administration a maintenant mis au point un nouveau plan qui utilisera le prétexte du changement climatique pour mener une guerre économique contre les industries de l’acier et de l’aluminium chinois ou d’autres pays. Pour être plus efficace, elle tente d’obtenir l’adhésion de l’Union européenne :
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Lorsque les électeurs américains ont voté, la semaine dernière, la politique étrangère n’était probablement pas en tête de liste de leurs préoccupations. Mal informés par les médias grand public au point de souffrir de déficience cognitive informationnelle, peu d’Américains [et d’européens, NdT] comprennent le rôle dévastateur et destructeur que joue leur pays sur la scène mondiale. Il y a donc quelque chose de symboliquement significatif dans le spectacle des électeurs de Pennsylvanie qui ont 
L’une des principales histoires du jour est la colère de l’administration Biden à propos de l’accord de l’OPEP+ visant à réduire la production de pétrole de 2 millions de barils par jour. L’équipe Biden le prend personnellement, décrivant l’affaire comme une surprise, malicieusement programmée pour nuire aux perspectives du parti Démocrate lors des élections de mi-mandat, et la preuve que les Saoudiens, l’un des alliés de longue date des États-Unis au Moyen-Orient, travaillent de concert avec la Russie.
« C’est une vraie question, n’est-ce pas ? Pourquoi ? Le comment et le qui ne sont que des décors pour le public. Oswald, Ruby, Cuba, la mafia. Cela les maintient dans l’expectative comme une sorte de jeu de société, les empêchant de poser la question la plus importante, pourquoi ? Pourquoi Kennedy a-t-il été tué ? Qui en a profité ? Qui a le pouvoir d’étouffer l’affaire ? Qui ? » ~ Mr. X dans le film JFK
Le roman « Guerre et Paix » de Léon TOLSTOÏ (1869) est une méditation sur l’histoire, et il se déroule pendant une guerre. L’un des héros du roman, le prince Andrei, qualifie la guerre de « terrible nécessité« , faisant écho à la croyance des Lumières dans le rôle essentiel de la guerre dans le déroulement de l’histoire. Tolstoï, cependant,
livre a brillamment documenté la normalisation des sanctions depuis la Première Guerre mondiale en tant qu' »arme » utilisée en dehors d’un état de guerre officiel. En vérité, l’ouvrage de Nicholas Mulder, The Economic Weapon : The Rise of Sanctions as a Tool of Modern War, aurait pu tomber à point nommé n’importe quelle année : selon une estimation datant de 2015, un tiers de la population mondiale vit sous une forme ou une autre de sanctions économiques, parfois massivement meurtrières. Les sanctions des Nations unies contre l’Irak, dans les années 1990, ont tué des centaines de milliers de personnes.