Par Batiushka − Le 11 avril 2023 − Source Global South
Introduction : Le cycle néocon de onze ans
En 1989, l’empire soviétique a commencé à se désintégrer avec la chute du mur de Berlin. Peu à peu, les forces du mal sionistes/trotskistes néocons se sont déchaînées à Washington. En 1992, ils s’étaient déjà ingérés en Irak et en Yougoslavie, bombardant les deux pays. La folie meurtrière des États-Unis à l’échelle mondiale avait commencé, selon un cycle de onze ans. Onze ans plus tard, en 2003, les néoconservateurs ont lancé une « croisade » contre le monde islamique afin de le priver de son pétrole et de son gaz, en utilisant le Pearl Harbor du 11 septembre comme prétexte. Cela a culminé avec l’opération « Printemps arabe » de Facebook, menée par la CIA, qui a échoué, laissant derrière elle une traînée de mort, de chaos, de destruction et des dizaines de millions de réfugiés en Irak, en Afghanistan, en Libye et en Syrie. Entre-temps, les néoconservateurs ont réussi à installer de nouvelles bases militaires, formant un réseau mondial de quelque 800 bases dans 80 pays étrangers, dont un quart rien qu’en Allemagne.

Au cours de nombreuses soirées, en 1952 et 1953, alors que j’étais un enfant encore à la maternelle, ma famille se réunissait autour d’une télévision d’occasion, dans la cité de Chicago où nous vivions, pour regarder « Victoire en mer« . Avec une musique entraînante et une narration solennelle, ce documentaire en 26 épisodes produit par NBC offrait un compte rendu inspirant de la Seconde Guerre mondiale en le présentant comme un conflit juste dans lequel la liberté avait triomphé du mal, en grande partie grâce aux efforts des États-Unis. Le pays avait mené une guerre populaire, menée par des millions de citoyens ordinaires qui avaient répondu à l’appel du devoir. L’issue de cette guerre témoignait de la force de la démocratie américaine.
L’arrivée soudaine et non annoncée du général Mark Milley, le président de l’état-major interarmées, sur une base américaine poussiéreuse dans le nord-est reculé de la Syrie, vendredi, peut rappeler une célèbre citation de Dick Cheney, vice-président de la présidence de George W. Bush : « Le bon Dieu n’a pas jugé bon de placer le pétrole et le gaz uniquement là où il y a des régimes démocratiquement élus et favorables aux États-Unis. Il arrive que nous devions opérer dans des endroits où, tout bien considéré, on ne choisirait pas d’aller. Mais nous allons là où il y a des affaires à faire« .
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