Pékin dénonce « l’agression américaine », espère un nouvel ordre mondial sino-russe

 


Par SputnikNews – Le 14 août 2016

Alors que la politique des États-Unis et de l’Europe devient de plus en plus agressive envers la Chine, Pékin commence à envisager la formation d’une alliance avec la Russie pour contrer l’OTAN.

À l’occasion du 95è anniversaire de la naissance du Parti communiste chinois, le mois dernier, Xi Jinping a fait un discours considéré comme incendiaire par les analystes, dans lequel il appelle à créer une union militaire avec la Russie, qui rendrait l’OTAN « sans pouvoir » et « mettrait fin aux élans impérialistes de l’Occident ».

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L’Eurasie en marche…


Un avenir favorable à l’humanité nous attend.
La coopération au lieu du parasitisme et du chaos, une stratégie «gagnant-gagnant»

«...Presque en même temps que les actes posés par l'AIIB, la Russie et le ministre des Affaires étrangères chinois ont signé une déclaration soutenant le rôle du droit international, en insistant sur l'égalité souveraine des États, la non-ingérence dans les affaires intérieures et la résolution pacifique des différends. Compte tenu de l'historique du casier judiciaire de l'Empire du Chaos, ce n'est pas vraiment sa tasse de thé.» Pepe Escobar


Pepe Escobar Par Pepe Escobar – Le 4 juillet 2016 – Source Russia Insider

Chaque fois que le président Vladimir Poutine souligne que la Russie partage «un partenariat stratégique global» avec la Chine, on peut entendre les braillements de colère émanant de l’axe néo-con/néolibéralcon dans les couloirs de Washington.

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Que se passe-t-il réellement en mer de Chine du Sud ?


Par James O’Neill – Le 26 avril 2016 – Source New Eastern Outlook

La Mer de Chine du Sud serait, de l’avis de nombreuses publications occidentales, le prochain point de contentieux potentiel sur la scène géopolitique mondiale. La rhétorique officielle est aussi agressive qu’elle est mal informée, se fixant sur une prétendue agression de la République populaire de Chine qui déclare sa souveraineté sur une large étendue maritime de la mer de Chine du Sud, bien au-delà de ses eaux territoriales (limite des 12 milles marins) et de sa zone économique exclusive (limite des 200 milles marins) que la loi internationale reconnaît.

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La Chine vit déjà en 2020


Par Pepe Escobar – Le 28 mars 2016 – Source Strategic Culture.

Perdu dans la multitude de manifestations de sa crise existentielle, l’Occident a, comme d’habitude, négligé, voire sous-estimé, le dernier grand show politique chinois, la célèbre double session, celle de la Conférence consultative politique du peuple et celle du Congrès national populaire, l’assemblée législative, qui s’est terminée par l’adoption du 13e plan quinquennal chinois.

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Pepe Escobar nous donne des nouvelles de la Route de la Soie


Pékin met en place une globalisation à la chinoise qui va défier l’hégémonie américaine non seulement régionale mais aussi mondiale.


Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – Le 24 fevrier 2016 – Source TeleSur

La semaine dernière, le premier train commercial chinois, arrimé de 32 containers, est arrivé à Téhéran après un trajet de moins de 14 jours à partir du grand hangar de Yiwu dans le Zhejiang, à l’est de la Chine, après avoir traversé le Kazakhstan et le Turkménistan. 

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L’économie chinoise est elle vraiment en difficulté ?


Voici les leçons de l’histoire que la presse ignore.


Par Eamonn Fingleton – Le 11 janvier 2016 – Source UNZ

«Il n’y a, Dieu merci, aucun espoir de corrompre ou d’embrouiller ce journaliste anglais. Mais en voyant ce que cet homme va faire sans être corrompu, il n’y en aura pas besoin.»

C’est ce qu’a écrit Humbert Wolfe, le brillant homme de lettres anglais du début du XXe siècle. Ce qu’il pense des journalistes américains n’a pas été enregistré mais, quand cela concerne des sujets importants, ils se sont probablement montrés encore plus naïfs que leurs collègues anglais.

La naïveté du journalisme américain n’a jamais été aussi évidente que dans la couverture médiatique actuelle de l’économie chinoise.  Continuer la lecture

La route de la Chine au Moyen-Orient


avatarPar Vijay Prashad – le 2 février 2016 – Source Znet

Le président chinois a fait une tournée au Moyen-Orient en rencontrant les représentants politiques des différents camps, une visite en Arabie saoudite étant compensée par une visite en Iran.

Les déclarations les plus importantes de Xi ont été adressées à la Ligue arabe, où il a ouvertement réaffirmé – pour la première fois depuis des décennies – l’engagement de la Chine à l’égard du peuple palestinien. «La Chine soutient le processus de paix au Moyen-Orient», a-t-il dit, et elle soutient «la création d’un État palestinien dont la capitale est Jérusalem-Est». Continuer la lecture

L’Iran, bientôt une nouvelle Chine ?


Si l’Iran adopte un projet de développement à la chinoise, cela peut donner un poids considérable à son statut géopolitique et à son importance


21.bn_Par Pepe Escobar – Le 29 janvier 2016 – Source TeleSur

Le président chinois Xi Jinping ou le président iranien Hassan Rouhani ? Quand il s’agit de nommer le négociateur géopolitique le plus redoutable, on joue souvent à pile ou face.

Leurs routes se sont croisées la semaine dernière [le 23 janvier, NdT] à Téhéran d’une manière spectaculaire, puisque Xi et Rouhani ont scellé un accord crucial de partenariat stratégique.

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Pendant que l’Orient construit, l’Occident essaye de détruire


F. William Engdhal

F. William Engdhal

Par F. William Engdahl le 28 décembre 2015 – Source New Eastern Outlook

Ces derniers mois, je ressens de plus en plus que notre époque s’éloigne des perspectives de guerres sans fin, même si cela parait encore difficile à croire. Ne vous méprenez pas, je n’annonce pas la fin définitive des guerres. Mais l’énergie et la dynamique guerrières sont en train de changer. Dans une frénésie d’auto-suffisance le soi-disant monde occidental jette vaisselle, couverts, casseroles et rouleau a pâtisserie, tout ce qui peut tomber sous ses mains sanguinolentes, comme un enfant gâté faisant une crise de colère gargantuesque. Tout cela pour tenter de nier une réalité dans laquelle il perd un peu plus de contrôle à chaque instant.

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A quel jeu se jouera l’avenir de l’Eurasie entre la Chine et les US ? Aux échecs ou à la bataille navale?


Les Routes de la soie, les trains de nuit et la troisième révolution industrielle chinoise, quand Xi Jinping a la révélation de Jeremy Rifkin.

par Pepe Escobar

Préambule de Tom Engelhardt

A Washington, le ton monte, vif et furieux. Les Freedom Fries sont une chose du passé et tout le monde est d'accord sur la nécessité de soutenir la France (et plus ou moins rien de plus). Maintenant, les désaccords s'aiguisent sur l'opportunité d'intensifier marginalement l'utilisation de la puissance militaire américaine en Syrie et en Irak ou d'aller à la guerre grand format en envoyant des troupes. Le rédacteur en chef du journal néocon Weekly Standard, Bill Kristol, réclame déjà 50 000 hommes pour prendre la capitale de État islamique Raqqa. Candidat à la présidentielle, le sénateur républicain Lindsey Graham – qui a exhorté, depuis des mois, pour que 20 000 soldats de plus soient envoyés dans la région – propose cette analogie sportive éclairante : «Je veux un match à l'extérieur avec ISIL, pas un match à domicile. Je tiens à les combattre dans leur arrière-cour.»

Et n'oubliez pas la discussion sur le banc de touche, de plus en plus en colère, à propos du plan de l'administration Obama d'accueillir dans le pays 10 000 réfugiés syriens, soigneusement sélectionnés pour une durée maximale de deux ans. Des propositions alternatives demandent la mise en place de plusieurs procédures encore plus sévères, des contrôles sans fin pour assurer que peu d'entre eux peuvent le faire, permettant seulement aux Syriens chrétiens certifiés craignant Dieu de s'installer – un grand hourra pour le choc des civilisations –, laissant les musulmans pourrir en enfer, ou tout simplement en bloquer un maximum.
Dans une telle atmosphère de rancœur et de faucons va-t-en guerre purs et durs, il est de plus en plus difficile de se souvenir à quoi pouvait bien ressembler un monde plus paisible. Voilà pourquoi le journaliste itinérant de TomDispatch, Pepe Escobar, qui parcourt l'Eurasie, en particulier la région qu'il a depuis longtemps surnommée Pipelineistan, est comme une bouffée d'air pur. Il nous rappelle qu'il y a encore des endroits où les gens parlent – gasp! – de construction d'infrastructures sur une grande échelle, et pas de les laisser tomber en ruine faute de financement ; endroits où les dirigeants ont envie de réfléchir à la façon d'unifier le monde grâce à l'échange, et non pas de les ramener à l'âge de pierre par l'intermédiaire de la puissance aérienne et des drones. Peut-être que c'est uniquement la différence entre vivre au cœur d'un pouvoir en devenir, plutôt qu'en déclin.

L'intérêt de Pepe Escobar se porte sur la Chine et, ne vous méprenez pas, ce pays n'est pas de la tarte. Même s'il n'est pas, et de loin, au niveau américain, l'argent pleut à verse pour l'armée, et le pays joue des coudes avec ses voisins dans les eaux environnantes, comme vous pouvez l'attendre d'une puissance régionale exhibant ses muscles. Pourtant, il y a un rêve que ses dirigeants sont en fait heureux de promouvoir et qui n'est pas un rêve guerrier dans un monde de plus en plus fortement militarisé. Cela, en soi, devrait compter pour quelque chose. Mais laissons Pepe Escobar nous expliquer en détails ce rêve chinois à temps-plein de la construction d'une Eurasie, qui aurait en d'autres temps et en d'autres lieux, vraiment résonné comme un rêve américain.

Tom Engelhardt

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