La Russie et la Chine défendent l’Iran contre Trump


Elles ne se joindront certainement pas à de nouvelles sanctions, au contraire



Bhadrakumar

Par M. K. Bhadrakumar – Le 8 février 2017 – Source Russia Insider

Les propos tenus lundi par le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, ainsi que ceux du ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, ont souligné que Moscou a une perspective sur l’Iran diamétralement opposée au président Donald Trump ou à ses hauts fonctionnaires.

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La stratégie asiatique de Trump demeure une énigme

Trump’s Asian Strategy Remains a Riddle


Bhadrakumar

Par M.K. Bhadrakumar – Le 9 février 2017 – Source Strategic Culture

Le président américain Donald Trump a rassemblé une équipe éclectique. Mais savoir qui, parmi ses coéquipiers, représente sa voix authentique au sujet de la politique étrangère reste à voir. La récente visite du secrétaire américain à la Défense James Mattis en Corée du Sud et au Japon n’a probablement fait qu’ajouter à la confusion.

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L’agenda mondialiste de la Chine


Par Kerry Bolton – Le 16 janvier 2016 – Source katehon


La Chine moderne, une création de Wall Street

La Chine s’apprête enfin à faire une déclaration sans équivoque en faveur de la mondialisation. Le président Xi Jinping fera justement cette déclaration mondialiste au Forum économique mondial de Davos, entre le 17 et le 20 janvier. Il est dit que cette rencontre de Davos sera axée sur la montée de la réaction antimondialiste incarnée par l’élection de Trump. Elle abordera probablement aussi la question de la montée du « populisme », de l’expression politique conservatrice d’un anti-mondialisme qui n’est pas aussi facile à récupérer que l’éventail « de gauche », comme l’a montré – une nouvelle fois – l’opposition gauchiste bouffonne à l’encontre de Trump.

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Trump construira-t-il une Route de la soie Américaine ?


Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – Le 24 janvier 2017 – Source CounterPunch

L’hystérie règne à l’aube de l’ère Trump, avec le président représenté à travers tout le spectre idéologique, comme un Mao américain ou même un Hitler américain.

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Le timonier global Xi Jinping intensifie son offensive de charme

Chinese President Xi Jinping attends the World Economic Forum (WEF) annual meeting in Davos, Switzerland January 17, 2017. REUTERS/Ruben Sprich


Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – Le 17 janvier 2017 – Source The Saker

Il le fait, à sa manière.

Le président chinois Xi Jinping est descendu sur les Alpes suisses. Profitant d’un vide géopolitique seulement trois jours avant l’investiture de Donald Trump et d’un Occident atlantiste plongé dans la stagnation et / ou le protectionnisme, il a déchaîné une offensive de charme, en positionnant habilement la Chine à la tête de la mondialisation inclusive.

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Tous à bord du monde post-TPP

All Aboard the Post-TPP World


Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – Le 25 novembre 2016 – Source Strategic Culture

Une poignée de main mi-figue mi-raisin entre le président américain Barack Obama et le président russe Vladimir Poutine, avant et après avoir parlé «pendant environ quatre minutes», debout, en marge du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) à Lima, au Pérou, a capturé à la perfection le déclin mélancolique de l’ère Obama.

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Mort imminente du Traité Trans-Pacifique (TTP)…


La Chine prend le relais des États-Unis 

Préambule de l'auteur 

La bataille pour la domination du commerce mondial penche en faveur de la Chine. Face aux menaces de Donald Trump d'imposer des barrières tarifaires et de supprimer les accords de libre-échange, dont le TPP, Beijing tisse des liens avec divers partenaires importants de Washington. Lors du XXIVe sommet de l'APEC, il est apparu clairement que la mort imminente du TPP est devenue une excellente occasion pour la Chine qui, étonnamment, avait proposé aux pays qui ont signé le TPP en février de cette année, l'établissement d'une grande zone de libre-échange... mais sans les États-Unis.

Ariel Noyola Rodriguez

Par Noyola Ariel Rodriguez – Le 21 novembre 2016 – Source Russia Today

L’influence des États-Unis dans le commerce mondial se dilue. Quelques heures après la victoire électorale de Donald Trump sur Hillary Clinton, l’équipe du président Barack Obama a surpris ses propres amis en leur demandant d’abandonner, soudainement, la campagne de lobbying intense qu’ils menaient au Congrès pour la ratification de l’Accord trans-pacifique de coopération économique (TPP).

La mort du TPP est imminente. Selon ses dispositions, pour entrer en vigueur, il faut l’approbation législative d’au moins six pays et, en plus, ceux-ci doivent totaliser 85% du produit intérieur brut (PIB) des douze membres. L’économie américaine en représente à elle seule plus de 60%. Par conséquent, une fois que Obama aura laissé la ratification du TPP entre les mains de Trump, il est presque certain qu’il sera enterré par le prochain Congrès des États-Unis.

Michael Froman, représentant au Commerce pour les États-Unis, avait déjà averti en juillet de cette année que si les législateurs de son pays échouaient à ratifier le TPP, les «clés du château» de la globalisation des échanges passeraient entre les mains de la Chine. Ses paroles étaient prophétiques. Les aspirations impériales d’Obama ont capoté. L’Amérique ne dictera plus les règles du jeu.

Actuellement, l’essentiel du commerce est concentré en Asie, avec la Chine en tête. Les dirigeants de Pékin ont travaillé pendant un certain temps sur diverses initiatives de libre-échange de caractère multilatéral en vue de consolider leur influence aux niveaux régional et mondial : le partenariat économique global régional (RCEP) et le libre commerce en Asie-Pacifique (FTAAP).

Lors du XXIVe sommet  de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), tenu à Lima (Pérou), le Président de la Chine, Xi Jinping, a proposé aux pays signataires du TPP, tant d’Amérique – Chili, Mexique et Pérou – que d’Océanie – Australie et Nouvelle-Zélande – de rejoindre les accords de libre-échange promus par son gouvernement et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN). Mais laquelle des deux initiatives de libre-échange promues par la Chine est-elle vraiment de nature à supplanter le TPP ?

Il sera très difficile pour Beijing de faire fonctionner le FTAAP – traité de libre-échange entre les membres de l’APEC, créé en 2014, qui inclut les États-Unis… et la Chine – parce que si Donald Trump, à ce jour, a été catégoriquement opposé au TPP, il est clair qu’il ne soutiendra jamais une initiative de libre-échange menée par la Chine. Rappelez-vous aussi que Trump a promis à ses électeurs d’abandonner ou, dans le meilleur des cas, de renégocier les accords de libre-échange signés par les États-Unis au cours des dernières décennies. À leur avis, les accords tels que l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) sont un désastre.

Selon ce scénario, la Chine cherche à rallier à sa cause les principaux partenaires commerciaux des États-Unis en vertu de l’engagement de continuer à encourager la libre circulation des marchandises. De mon point de vue, le RCEP est l’initiative de libre-échange qui donne à la Chine la possibilité de combler le vide laissé par Washington après son abandon du TPP . «La Chine devrait mettre en place un nouvel accord qui réponde aux attentes de l’industrie et maintienne la dynamique de la mise en place d’une zone de libre-échange», a dit au début de novembre Li Baodong, le vice-ministre des Affaires étrangères de la Chine.

Le RCEP est composé de tous les pays membres du TPP, à l’exception du Canada, du Chili, du Mexique, du Pérou et, bien sûr, des États-Unis. Avec un total de plus de 3 milliards d’habitants, le RCEP inclut également d’autres pays d’Asie ayant un grand dynamisme économique : Cambodge, Chine, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Philippines, Laos, Myanmar et Thaïlande. La question se pose alors de savoir si le RCEP serait une sorte de TPP élargi, avec la Chine remplaçant les États-Unis.

Pas exactement.

L’envergure de la RCEP n’est pas la même que celle du TPP. Jusqu’à présent, les objectifs de la RCEP sont limités à l’élimination des barrières tarifaires. Le TPP, pour sa part, est beaucoup plus qu’un accord de libre-échange, parce que, entre autres choses, il met à la disposition des grandes sociétés des droits à la propriété intellectuelle, menace la protection de l’environnement, viole les droits des travailleurs et, comme si ça ne suffisait pas, laisse aux mains de tribunaux internationaux d’arbitrage [mis en place par les multinationales, NdT] le règlement des différends entre les gouvernements et les entreprises.

Par conséquent, plusieurs dirigeants considèrent favorablement le plan B proposé par les Chinois. Parmi eux, le président du Pérou, Pedro Pablo Kuczynski, qui considère qu’un accord de libre-échange alternatif au TPP est nécessaire. Bien que les pays de l’Alliance du Pacifique – composée des trois membres du TPP d’origine latino-américaine, plus la Colombie – soient intéressés à continuer d’entretenir d’excellentes relations avec les États-Unis, en même temps, plusieurs d’entre eux veulent construire des accords avec la Chine et la Russie.

Sans aucun doute, l’incertitude politique qui afflige les États-Unis depuis les élections du 8 novembre dernier est magistralement exploitée par le dragon chinois. Face à la menace de Trump d’ouvrir une nouvelle ère de protectionnisme, la réponse de Xi est très énergique : la globalisation des échanges menée par Pékin continuera, avec ou sans le soutien de Washington.

Ariel Noyola Rodríguez est économiste, il a fait ses études supérieures à l’Université nationale autonome du Mexique. Contact : noyolara@gmail.com. Twitter :@noyola_ariel.

Traduit et édité par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone

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Les Philippines s’émancipent enfin


Par Jonathan Marshall – Le 21 octobre 2016 – Source Consortiumnews

Le président Chinois Xi Jinping accueille le président philippin Duterte a Pékin, le 21 octobre 2016

Alors que la crise dans les relations entre les États-Unis et les Philippines s’intensifie, les thermomètres de la sagesse conventionnelle à Washington sont tous en zone rouge, indiquant danger. Les décideurs américains intelligents devraient cependant voir dans cette crise une chance pour la paix régionale amorcée par les ouvertures du président des Philippines Rodrigo Duterte envers la Chine.

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Le G20 Made in China
: un séisme géo-économique

China's President Xi Jinping speaks at a news conference after the closing of G20 Summit in Hangzhou, Zhejiang Province, China, September 5, 2016. © Damir Sagolj


Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – Le 6 septembre 2016 – Source CounterPunch

Ce qui vient d’avoir lieu à Hangzhou, en Chine, est d’une immense importance géo-économique. Depuis le début, Pékin a pris le G20 très au sérieux ; cela a été conçu comme l’affaire de la Chine, et non celle de l’Ouest déclinant. Et encore moins celle de Washington.

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