Par Reinhard Lauterbach – Le 28 avril 2015 – Source Junge Welt
Un documentaire TV accuse le gouvernement fédéral dans le cas du vol Malaysia Airlines MH17 abattu au dessus de l’est de l’Ukraine
Par Reinhard Lauterbach – Le 28 avril 2015 – Source Junge Welt
Par Neil Clarck – Source Russia Today
Comme tout le monde, vous avez pu voir aux infos que les rebelles affiliés à al-Qaida avaient pris le contrôle de presque toute la dernière ville encore tenue par le gouvernement dans la province d’Idlib, au nord de la Syrie.
Par Tyler Durden – Le 6 avril 2015 – Source zerohedge
Ce vieil adage est bien vrai: si l’on ne retient pas l’Histoire, on est condamné à la répéter.
Le plus grand secret de l’Histoire que les gens n’ont donc pas encore intégré, puisque c’est un secret, est le terrorisme sous fausse bannière.
Il existe de nombreuses attaques sous fausse bannière bien documentées dans lesquelles un gouvernement est l’instigateur et qui, pour des raisons politiques, en reporte la faute sur son ennemi.
Les opérations sous fausse bannière ont, sans arrêt, changé le cours de l’Histoire, dans le monde entier. Sauf si le peuple prend conscience de ce style d’opération, les gouvernements continueront à les utiliser pour provoquer de plus en plus de guerres désastreuses.
Par Philip Giraldi – Le 27 janvier 2015 – Source unz review
Alors que l’identité des organisateurs des attaques terroristes à Paris reste incertaine, si tant est qu’il y ait quelque chose à découvrir, pas mal de spéculations quant aux motivations et aux moyens mis en oeuvre sont inévitables.
Si on applique la logique dite du cui bono [à qui profite le crime, NdT], on peut peut-être dégager deux bénéficiaires potentiels. Le premier serait une organisation finançant le terrorisme, revendiquant le succès de cette opération de représailles contre un gouvernement important du monde occidental, considéré comme un ennemi pour sa participation aux guerres contre les islamistes.
Par Chris Wright – Le 3 avril 2015 – Source: Counterpunch
Le débat public sur la surveillance étatique qui a été, sinon inauguré, en tous cas intensifié par la publication des documents fournis par Edward Snowden a été, à certains égards, surréaliste et trompeur. Un camp affirme que la surveillance de masse de la NSA est nécessaire pour protéger le public du terrorisme et qu’en fait, elle a permis de déjouer de nombreux actes terroristes potentiels. L’autre camp affirme, avec de meilleurs arguments, que la collecte de données tous azimuts a peu ou pas d’impact sur la protection des simples civils. Mais peu de commentateurs sont assez audacieux pour déduire de tout cela que pour commencer le gouvernement n’a aucun intérêt à protéger ses citoyens (en tant que tels). En fait, il a intérêt à faire exactement le contraire: exposer ses citoyens au danger – à l’exception de certains privilégiés .
Par Mahdi Darius Nazemroaya – le 5 avril 2015 – Source strategic-culture
L’idée que la majorité des attaques terroristes sont commises par des Arabes ou des musulmans manque non seulement de perspective historique, mais c’est un argument subjectif lié à l’orientalisme moderne, qui est bien vivant. L’orientalisme lui-même est fortement lié à la vision états-unienne de l’exceptionnalisme. C’est un domaine de pensée où les conceptions exceptionnalistes et racistes coïncident totalement. En fait, il y a une mince ligne entre les trois.
Selon une manière de penser linéaire désuète et géographiquement ethnocentrée, toutes les sociétés situées à l’Est et au Sud des États-Unis, du Canada et de l’Europe occidentale – en particulier la France, la Grande-Bretagne et les pays germanophones – sont considérées comme déficientes et inférieures. En Europe, cela signifie que quiconque vit à l’est de l’Allemagne est décrit tacitement ou ouvertement comme arriéré culturellement. Cela comprend les Balkans, les peuples slaves, les Albanais, les Grecs, les Turcs, les Roumains, les chrétiens orthodoxes et les anciennes républiques soviétiques.
Par Robert Barsocchini – Le 3 avril 2015 – Source countercurrents.
Al Shabaab, le groupe terroriste islamique qui vient d’assiéger une université kényane et de tuer près de 150 personnes, a bénéficié de l’agression pour détruire l’État libyen menée par des Occidentaux qui soutenaient al-Qaïda et des milices affiliées en 2011.
Par Olga Luzanova – Le 1er avril 2015 – Source globalresearch.ca
Cet article de la journaliste d’investigation Olga Luzanova fournit des preuves photo et vidéo des impacts des bombardements du régime de Kiev, dirigés directement contre des zones d’habitation et des écoles dans le Donbass.
Les civils ont été délibérément visés.
Ces crimes de guerre ont été ignorés par les grands médias. Ils n’ont pas été reconnus par la Commission des droits de l’homme de l’ONU.
Les droits fondamentaux des enfants ont été violés de manière flagrante par le régime de Kiev soutenu par les Etats-Unis, en dérogation au droit international.
M. Ch. GR Editeur
Nous rappelons qu’en octobre dernier, le président Petro Porochenko a mis en évidence les contrastes entre les perspectives des Ukrainiens et celles de la population dans le Donbass lors d’un discours tenu à Odessa. Le président a promis, en particulier:
«Nos enfants iront à l’école et au jardin d’enfants, tandis que les leurs se terreront dans des caves!»
Jusqu’à présent, le gouvernement ukrainien a fait de son mieux pour tenir sa parole. Voici un des enfants vivant dans un sous-sol, conformément à la volonté du président de l’Ukraine.
Le commandant par intérim du commandement de Perevalsk m’a proposé de faire une brève visite dans une petite ville qui venait de se retrouver à proximité immédiate de la ligne de front. Les forces ukrainiennes avaient tiré sur le quartier d’habitation de la ville jusqu’au jour où la milice a pris Debaltsevo. Nous avons emprunté la route que je connaissais très bien. Nous avons roulé à travers la ville, où je pouvais voir partout les conséquences du bombardement. Nous nous sommes approchés de l’école par l’arrière et nous avons vu un terrain de football avec un énorme cratère au milieu. Ensuite, nous avons vu un autre cratère dû à un missile Ouragan à proximité de l’école.
Nous avons trouvé un très grand morceau de missile, qui ressemblait à un seau d’aluminium écrabouillé, à l’intérieur du bâtiment, mais le nombre de traces distinctes prouve qu’il faisait partie d’une batterie de missiles Ouragan.
L’école n’avait plus une seule fenêtre intacte sur sa façade donnant sur Debaltsevo. A l’évidence les tirs n’avaient pas été dirigés au hasard – nous avons vu que toutes les attaques sur l’école étaient des coups directs.
Nous avons fait le tour de l’école – sa façade orientée vers le territoire contrôlé par la milice est restée à peu près intacte. Accessoirement, cette école était l’une des plus belles de la région de Perevalsk : elle avait obtenu une subvention pour sa rénovation il y a deux ans et était donc complètement remise à neuf.
Et maintenant, le gros plan sur le livre avec le marteau et la faucille, et la phrase «Paix dans le monde», qui ajoute encore plus de tristesse à toute la scène.
L’état de l’intérieur du bâtiment n’était pas moins terrible : meubles renversés, cadres de fenêtre brisés, éclats de verre et débris de plâtre sur le sol, fragments de bois et de briques partout, tout est cassé et percé de trous.
Dans un couloir à demi en ruines, des panneaux avec les portraits des héros de la Grande guerre patriotique, tués encore une fois par les balles ukrainiennes. Personne n’a été oublié, rien n’a été oublié.
J’aimerais souligner que le respect des valeurs de la mémoire a toujours été une partie importante de notre éducation scolaire. A la lumière du conflit en Ukraine, l’un des instruments les plus importants actuellement utilisés dans les écoles ukrainiennes est la déformation de l’Histoire – en particulier par le remplacement des noms des héros soviétiques par les noms de Banderistes. Pourtant, les gens du Donbass se souviennent de leur véritable histoire: nous ne l’avons pas apprise seulement à l’école, mais aussi de nos grands-parents, qui ont vu cette histoire de leurs propres yeux et nous l’ont racontée encore et encore, et nous ne l’oublierons jamais.
Vidéo 1 min, sous-titres anglais
J’ai entendu une voix d’enfant dehors – une petite fille s’approchait avec quelques adultes, elle a pointé du doigt en direction de la partie la plus endommagée de l’école, en disant: «Ma classe était là.» Vika, cinq ans, était très triste pour son école; presque tous ses amis ont quitté la ville, et maintenant, elle et sa famille doivent partir aussi.
Je suis entrée dans la salle de classe où Vika et les autres élèves de première année suivaient les cours. De nouveau, la même scène: des éclats de verre partout, des fenêtres détruites, des meubles brisés, des parois percées de trous… Des livres abandonnés sur une étagère…
Quelqu’un a écrit au tableau :«Mort aux envahisseurs fascistes»
Traduit par Diane, relu par jj, pour le Saker Francophone
Le 28 mars 2015 – Source Moon of Alabama
Il y a une dizaine de jours, il était question d’une attaque djihadiste imminente sur Idlib au nord-ouest de la Syrie. Idlib, une ville du gouvernorat qui comptait autrefois 100 000 habitants, se trouve à seulement quelques kilomètres de la frontière turque et les forces gouvernementales syriennes ne pouvaient plus y accéder que par un étroit couloir.
Il y a trois semaines, le gouvernement turc a fermé au trafic civil tous les postes frontaliers entre la Turquie et la Syrie. Il y a quatre jours, une coalition formée de Jabhat al-Nusra (l’affilié d’al-Qaïda en Syrie), le groupe islamiste Ahrar Al-Shams et quelques plus petits groupes s’est lancée à l’assaut d’Idlib. Au moins 1 500 combattants ont pris part à l’attaque. Quatre énormes attentats suicides motorisés perpétrés aux check points du gouvernement ont brisé ses défenses extérieures.
Le 27 mars 2015 – Source thesaker.is
Le lundi 23 mars, la Chambre des représentants américaine a adopté la résolution H. Res. 162 exhortant le président Obama à fournir à l’Ukraine une aide militaire dans la tentative désastreuse de raviver le conflit dans l’Est de l’Ukraine, gelé à la suite des accords de Minsk signés en février 2015 entre Kiev et les régions de Donetsk et de Lugansk avec les médiations française, allemande et russe. Les présupposés généraux de la résolution sont aussi évidents que faux : ils contiennent les rengaines sur l’agression russe, l’occupation de la Crimée, les violents séparatistes par procuration et l’insurrection qui a abouti à plus de 6.000 morts, 15.000 blessés et plus d’un million de personnes déplacées. Comme si les insurgés utilisaient l’artillerie lourde contre leurs propres villes et tuaient leurs propres enfants, surtout pour ne pas évoquer que les personnes déplacées se réfugient principalement en Russie pour obtenir une protection et la sécurité loin de la zone de conflit.