UE-Russie : communication en deçà du rideau de fer, propagande au-delà*

* «Plaisante justice, qu'une rivière borne! - Vérité au-deçà des Pyrénées, erreur au-delà.» 

Blaise Pascal, Pensées (1670)

L’UE est bien préparée pour une campagne massive de communication/désinformation en direction de la propagande de la Russie et d’autres États. 

Incidemment quelques info croustillantes sur l’usage que fait la Secte des eurobureaucrates de l’argent des contribuables européens


Par Dmitry BABICH – Le 5 juillet 2015 – Source strategic-culture

Le plan stratégique de communication de l’UE pour contrer la propagande russe en Europe n’a pas encore été publié, mais le fait même de son existence attire l’attention. À l’origine, le plan de neuf pages (déjà vu par de nombreux journalistes) devait être rendu public lors de la session du Conseil européen les 25-26 juin.

Les attentes ont été anéanties, faisant place aux controverses et aux commentaires ironiques en provenance de Russie. Le Président de la Douma Sergueï Narychkine a dit que les politiciens de Washington qui prétendent isoler la Russie sont des clowns pathétiques : «L’isolement de la Russie est tout simplement impossible et les politiciens de haut rang à Washington qui prétendent qu’ils ont isolé la Russie ressemble à des clowns pathétiques.»

Narychkine a dit lors d’une session de la chambre basse le 3 juillet : «Cette initiative de l’UE contredit les valeurs européennes, y compris la liberté de parole. Elle limite également le droit des peuples à obtenir des informations provenant de différentes sources. En fait, cette initiative isole l’Europe», a ajouté le Président.

À l’heure actuelle, cet avis ne pourrait être corroboré que par des extraits du texte du «plan stratégique de communication» diffusés par des publications acquises à l’UE – de nombreux médias dansent au son de la flûte des dirigeants européens qui ont commandité la préparation de ce  plan. La publication du texte final est continuellement reportée reflétant les différences d’opinion à l’intérieur de l’Union européenne. Pas étonnant ! La contre-propagande de l’UE mène une campagne de dénigrement contre les médias russes internationaux (RT et Sputnik) en Europe, et contre les journalistes pro-Poutine européens. Ils considèrent comme pro-Poutine tout entretien de caractère modéré avec des responsables russes, ou la publication de documents ne contenant pas de remarques désobligeantes contre la Russie. Selon eux, ces publications contribuent aux efforts de propagande de la Russie à l’étranger.

Corriere della Sera en Italie a récemment fait l’objet de sévères critiques pour avoir publié une interview avec le président russe Vladimir Poutine, sans l’attaquer. Il a été blâmé pour avoir fourni une tribune à la diffusion de la propagande russe. Le lendemain, il a réalisé une entrevue avec Paul Bremer, un diplomate américain, sur les commentaires de Poutine. Il a également publié une interview sur Poutine avec le ministre italien des Affaires étrangères pour rejeter l’argument selon lequel le journal a donné une plate-forme à la propagande russe. Peu importe, les accusations ont continué sans relâche.

Il vaut la peine de jeter un coup d’œil sur la façon dont les événements se sont déroulés récemment. La nécessité d’un plan pour contrer la propagande russe est une question à l’ordre du jour depuis décembre dernier, lorsque le commissaire européen pour la politique européenne de voisinage (sic!), Johannes Hahn, a déclaré que l’UE avait quelques idées sur la façon de lutter contre l’augmentation supposée des efforts de communication de la Russie.

Le premier projet de cette nouvelle stratégie de contre-propagande de l’UE a été présenté le 9 janvier 2015, par le Danemark, l’Estonie, la Lituanie et le Royaume-Uni. Le plan a évité de mentionner la censure directe ou les listes noires. Au contraire, il a souligné la nécessité d’avoir des instruments pour contrer les efforts de propagande de la Russie, c’est à dire des médias de diffusion complaisants offrant des vues alternatives à ce que les vedettes russes de l’actualité avaient à dire (y compris les informations en langue russe).

Toutefois, le projet a également appelé les autorités de réglementation des médias de l’UE à tenir les diffuseurs russes pour responsables s’ils «manipulent, trompent, incitent à la haine, ou propagent la guerre». Alors qu’elle fustigeait la Russie, l’Union européenne n’a pas pensé à envoyer ce message d’avertissement au régime ukrainien et à ses diffuseurs.

L’UE fait semblant d’ignorer le fait que des rapports de médias ukrainiens déclarant que des troupes russes envahissent l’Ukraine à partir de la Crimée – information offerte comme un scoop par les journaux occidentaux, comme le New York Times qui a relayé ces nouvelles l’été dernier – sont absolument faux. «De toute évidence, l’UE prétend que ces mensonges ne reflètent pas le désir de manipuler, tromper et inciter les Ukrainiens, ainsi que les Américains et les Européens», ironise Jon Hellevig, un expert dans les affaires d’éducation aux médias, basé à Moscou, et partenaire fondateur du Groupe Awara.

Le 6 février 2015, la nouvelle présidence tournante de l’UE, la Lettonie, est venue avec un projet plus radical. Le Conseil européen, l’organe qui définit l’orientation politique globale de l’UE et l’établissement des priorités de l’agenda politique de cette dernière, a abordé la question lors du sommet de mars. Les dirigeants européens, réunis les 19 et 20 mars ont donné à la Haute représentante pour les affaires étrangères, Federica Mogherini trois mois – jusqu’à leur prochain sommet de juin – pour travailler sur la façon de soutenir la liberté des médias et les valeurs européennes en Russie. Il a salué la mise en place d’une équipe de communication comme une première étape à cet égard.

Bientôt, East StratComTeam a été formé. Les fonctions de cette équipe n’ont pas été précisées exactement, mais elle a déjà dépensé de l’argent. Il était donc naturel d’attendre des abus financiers et de la corruption. La Fondation européenne pour la démocratie (EED) a reçu €500 000 pour une étude de faisabilité des opportunités pour le pluralisme dans les médias russes. Alastair Rabagliati, le directeur des opérations de l’EED , a déclaré à EUobserver : «Nous avons lancé une initiative, avec le soutien d’une subvention du gouvernement néerlandais, qui va développer une étude de faisabilité délivrant des recommandations claires sur la voie à suivre pour le développement d’initiatives concernant des médias indépendants en langue russe» [belle novlangue, non ?, NdT].

Avant le sommet du Partenariat oriental de l’UE à Riga (Lettonie), l’étude de faisabilité sur les initiatives de médias en langue russe du Partenariat oriental et au-delà a été présentée le 19 mai à Riga, elle a utilisé des termes tels que nouvelle plateforme pan-régionale, manufacture de contenu et, bien sûr, mécanismes de coordination. L’UE a gaspillé un demi-million d’euros de l’argent des contribuables sur ce travail de recherche [merci aux contribuables européens qui ne veulent pas aider la Grèce, NdT].

Tout en accusant les médias russes de mensonges, les fonctionnaires de l’UE et les médias aux ordres ont été régulièrement pris la main dans le sac à fournir des informations trompeuses au public depuis longtemps. Le précité EUobserver, par exemple, a récemment commenté que l’agence de nouvelles russe RIA Novosti avait «essayé d’embaucher une firme de relations publiques de Bruxelles pour améliorer l’image de Staline» en 2009.

Ceci est un mensonge flagrant diffusé par Andrew Rettman de UEObserver en toute impunité. «Dire que nous glorifions Staline est certainement une calomnie», a déclaré en 2009, Svetlana Mironyuk, alors rédactrice en chef de RIA Novosti, ajoutant que ces rumeurs ont été répandues dans le but de discréditer l’agence. En de nombreuses occasions RIA a nié avoir tenté de blanchir Joseph Staline, pour ne pas parler de l’embauche d’entreprises étrangères à cette fin. En fait, Staline a été vu en Russie comme un personnage controversé et majoritairement négatif depuis 1956 (lorsque le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev, le successeur de Staline, a dénoncé ses activités au XXe Congrès du Parti communiste soviétique). Mais la presse de l’UE crée délibérément des mythes, évidemment par motivation politique, au sujet du «nationalisme russe sauvage sous Poutine» et «des trolls russes qui reçoivent des millions de dollars du budget de l’État».

Le dernier plan de contre-propagande de l’UE, consulté par des journalistes en juin, contient des accusations de mensonges et de discours de haine contre Russia Today et Sputnik. Si la propagande est une menace, l’UE est celle qui la profère quand elle attaque la Russie, la Hongrie et la Grèce. L’UE ne craint pas les faux (par exemple, les rapports sur Saddam Hussein possédant des armes de destruction massive – la plus grande, mais en aucun cas la seule saloperie offerte à la population par les médias européens). Les médias de l’UE n’ont pas de préjudice contre leurs propres discours de haine (par exemple, la diabolisation des russophones dans l’est de l’Ukraine les qualifiant d’alcooliques soviétisés dans les journaux polonais était l’un des facteurs qui ont provoqué la guerre civile en Ukraine).

L’Histoire remettra son verdict sur les menteurs de l’UE. Mais les gens ne devraient rien attendre des explications offertes par les historiens. La vaste campagne de désinformation lancée par l’UE contre la Russie, ainsi que la Grèce, la Hongrie, et la Macédoine, affecte négativement l’ensemble de l’Europe. Elle doit être arrêtée avant qu’il ne soit trop tard.

Dmitry Babich

Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone

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Menteurs, menteurs ! Les médias dominants ne vont pas aimer celui-ci


L’information est composée d’un petit nombre d’histoires répercutées par un vaste réseau de médias propriété d’un tout petit nombre de gens. En voici la preuve.


 

Phil Butler

Par Phil Butler – Le 26 juin 2015 – Source : Russia Insider

De retour à la maison, les gens me demandent : «Pourquoi êtes-vous du côté de Poutine?» Eh bien, une simple fonction du navigateur, appelée une capture d’écran, en dit long à ce propos. Je n’aime pas les mensonges, et en particulier ceux qui ont pour conséquence que des gens sont tués. En plus, je hais les sports pourris et la conduite automobile antisportive. Poutine, c’est le meilleur sportif parmi nos dirigeants mondiaux, à mon avis, mais la plupart des gens le savent déjà. Continuer la lecture

Arménie : les révolutions de couleur. Autopsie et travaux pratiques

Par Joaquin Flores – Le 27 juin 2015 – Source FortRuss 

Manifestation à Erevan. Juin 2015

La protestation Erevan électrique nous fournit une excellente occasion de revoir certains des mécanismes de base sous-jacents et la psychologie de la tactique des Révolutions de couleur. Il est important de les partager publiquement, car il est en effet probable que cette tactique sera de plus en plus employée dans le monde comme un hybride de soft/hard power.

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Guerre Troïka-Grèce


Nouvelles du front : l’artillerie médiatique et la Propanganda-Staffel de l’oligarchie se déchaînent, les sans-dents grecs résistent


Le 1er juillet 2015 – Source: Reuters

ATHÈNES – Une majorité de Grecs voteraient non au plan de sauvetage proposé par les créanciers étrangers, mais l’écart entre le oui et le non s’est réduit de manière significative avec la fermeture des banques cette semaine, selon un sondage publié mercredi.

Le sondage, réalisé du 28 au 30 juin et publié par le journal Syntakton ton Efimerida montre que 54 % de ceux qui envisagent de voter lors du référendum de dimanche s’opposeraient au plan de sauvetage et 33 % voteraient en sa faveur.

Cependant, lorsqu’on compare les réponses des personnes interrogées avant la décision de dimanche dernier de fermer les banques et d’imposer des contrôles de capitaux avec celles des personnes qui ont été interrogées après, on constate que l’écart se resserre.

Parmi les personnes interrogées avant l’annonce de la fermeture des banques, 57% ont dit qu’elles voteraient non et 30 % oui. Chez les personnes interrogées après, les non s’élevaient à 46 % et les oui à 37 %.

Le sondage a montré que le soutien pour le non était plus fort chez les électeurs de Syriza, le parti de gauche au pouvoir (77 %), du KKE communiste (57 %) et du parti d’extrême droite Aube Dorée (80 %).

Le soutien pour le oui était le plus fort chez les électeurs du parti de centre-droit, Nouvelle démocratie (65 %), du parti centriste pro-européen, To Potami (68 %) et du parti du centre-gauche Pasok (65 %).

Le sondage de l’institut ProRata, indique que sur 86 % des personnes interrogées qui ont prévu d’aller voter, 50 % soutiennent la décision du premier ministre Alexis Tsipras de tenir un référendum et 38 % la désapprouvent.

C’est chez les chômeurs que le taux d’intention de vote négatif a été le plus élevé (62 %), mais le non l’emporte dans toutes les catégories répertoriées, des entrepreneurs et travailleurs indépendants aux retraités des secteurs public et privé et aux femmes au foyer en passant par les employés.

Traduction : Dominique Muselet

 

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Symbole de la protestation en Arménie

Le design du slogan de la marque Révolution de Couleur ou comment tout connaître du marketing de la CIA et des ONG US de Soros.

Le 26 Juin 2015 – Source : http://el-murid.livejournal.com

Voici les symboles des autres révolutions récentes sur le territoire de l’ex-URSS et ailleurs :

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Symboles de toutes les révolutions de couleurs. Cherchez le poing commun !

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Les Five Eyes et les révolutions de couleur

Les Mégères. tailledansleblog.blogspirit.com

Préambule

Un article de plus dans la longue litanie des dénonciations du contrôle des populations par l'entremise des outils technologiques modernes.

Ces faits ne sont même plus cachés!

Les élites sont aussi bien informées que nous (We the People) et ne réagissent pas. Pourquoi?
J'enfoncerai une porte ouverte en répondant qu'elles ne sont plus, dans le bloc occidental, et depuis longtemps, au service des peuples qui les choisissent, mais plutôt au service des  intérêts mondialisés des monopoles.

Pourquoi choisissent-ils le camp des dominants plutôt que de servir leurs propres populations ?

Je passerai sur les explications triviales de bassesse congénitale due à la matrice de l'ENA ou de soumission au parti de l'étranger, qui a malheureusement, et trop souvent, habité l'histoire de France, puisque aussi bien cela concerne toutes les élites européennes, à une ou deux exceptions près (Orban, Tsipras). 

Tout simplement parce que les sanctions de leurs maîtres leur causeront plus de dommages que les sanctions du peuple (à supposer qu'il y en ait un jour).

Forfaiture, définition du Larousse : Autrefois, tout crime commis par un fonctionnaire public dans l'exercice de ses fonctions. (Le nouveau Code pénal a supprimé cette incrimination, la qualité de fonctionnaire, d'agent public ou de personne investie d'une mission de service public entrant dans la définition de certaines infractions ou en constituant une circonstance aggravante.) Violation du serment de foi prêté par le vassal à son seigneur.

Manifestement la seconde définition est plus appropriée au cas qui nous occupe.

Les élites ont fait allégeance (G7, Bilderberg, Trilatérale,etc.) à la gouvernance mondiale des grands monopoles. L'éviction de la souveraineté a rogné les dents du peuple, d'où la pertinence du terme sans-dents, par lequel notre Président qualifie élégamment ses électeurs, et a surtout sorti les responsabilités du Président du champ du Code pénal français.

Il est loin le temps où la République était une monarchie tempérée par la guillotine!

Conclusion pratique, n'espérez rien des gens pour qui vous votez, quels qu'ils soient. Votez avec vos têtes et vos jambes. Quittez la prison dans laquelle vous êtes volontairement entrés, notamment les réseaux dits sociaux, factotum sinon maîtres d’œuvre de toutes les manipulations, comme expliqué en détail dans cet article.

Le Saker Francophone

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Vanitas vanitatum
et omnia vanitas, panorama…


Le 7 juin 2015 – Source Deutsche Wirtschafts Nachrichten

Au sommet du G7, Merkel se prosterne devant les États-Unis, pas vraiment une surprise pour la NSA.

Vanitas par Antonio de Pereda y Salgado

Le sommet du G7 à Elmau commence par une série d’embarras : Angela Merkel se couvre la tête de cendres devant le président Obama. Lui fait des blagues grossières sur les autochtones bavarois et leurs pantalons de cuir. Le président polonais menace la Russie de sanctions plus sévères. Toute cette fiesta est financée par le contribuable allemand pour un montant de $360 millions.

Le monde comme scénario pour les puissants : Angela Merkel et Barack Obama à Krün en Bavière, avec un groupe d’indigènes dans leurs costumes exotiques joliment colorés.

 

Ils n’étaient plus que sept : la photo qui en 2015 doit faire le tour du monde.(Foto: dpa)

 

Ici ils étaient encore huit : la photo, qui en 2007 faisait le tour du monde à partir de Heiligendamm – à l’époque avec le Russe Vladimir Poutine.

 

Le G7 avant la première séance de travail dans le château Elmau.(Foto: dpa)

 

Le carnaval des cultures en Bavière. (Foto: dpa)

€360 Millions : voilà la note que les contribuables Allemands doivent payer pour le sommet [du ridicule, NdT] à Elmau.

Même si une véritable politique était débattue en ce lieu, la somme serait encore trop élevée. [historiens, à vos calculettes, combien a coûté le sommet de Yalta? NdT]

Mais le sommet commence avec une série d’embarras, difficilement supportables : Oliver Hardy la chancelière Angela Merkel a salué le Président des États-Unis en se prosternant de la manière la plus grossière possible. Les États-Unis seraient «un partenaire tellement essentiel, qui fait que nous collaborons étroitement, étant donné que nous en avons mutuellement besoin, parce que nous le voulons et parce que nous partageons des valeurs communes», disait Merkel le dimanche en saluant Obama juste avant le début de la rencontre du G7 dans le château d’Elmau.

A quoi Stan Laurel Obama répondait  :
«Nous fêtons ce matin une des alliances les plus puissantes que le monde ait jamais connue.»
Merkel ne laissait aucune doute dans son discours à la mairie de Krün sur sa fidélité pour le gouvernement états-unien : «Malgré quelques divergences de vue que nous avons en ce moment, l’Amérique, les États-Unis d’Amérique sont notre ami, notre partenaire.»

L’espionnage en cours par les agences secrètes des États-Unis ou les sanctions contre la Russie, qui font des grand dégâts à l’industrie allemande se traitent chez Merkel en ce ce moment sous la rubrique divergences de vue à négliger.

Obama disait : «Je suis venu ici en reconnaissance pour notre histoire commune.» Il faisait allusion au grand nombre d’immigrés bavarois dans sa ville natale de Chicago.
Le président des États-Unis n’a pas hésité à sortir les clichés les plus minables. Les efforts du gouvernement bavarois, pour donner au monde une image d’une Bavière moderne ne semblent pas avoir pénétré dans les cerveaux des conseillers d’Obama.

Ainsi le ministre des finances Bavarois Söder avait écrit sur sa page Facebook en 2014 : «La grotte de Venus du château Linderhof sera rénovée pour €25 millions. Elle sera une destination idéale lors du sommet du G7 à Elmau : Michelle Obama, soyez-la bienvenue!»

Mais le programme pour les dames à été aboli pour des raisons de sécurité. La seule chose qu’Obama a pu apporter de mieux au pays d’accueil était la remarque qu’il avait malheureusement oublié son pantalon en cuir. «Mais j’espère que j’aurai la possibilité d’acheter un pantalon de cuir.»

Merkel et Obama se sont ensuite assis ensemble pour un casse-croûte bavarois avec des saucisses blanches et de la bière blanche.
La chancelière avait déjà annoncé plusieurs jours à l’avance qu’elle ne parlerait pas avec Obama des questions polémiques, à savoir que la BND (services de renseignement allemand) avait aidé la NSA à espionner les entrepreneurs et politiciens allemands et européens.

On pourrait de nouveau parler de la Russie au sommet.

Le président Européen Donald Tusk aimerait bien voir un renforcement des sanctions contre la Russie
«Si quelqu’un voulait mettre à l’ordre du jour la discussion sur les sanctions, alors se serait une discussion sur leur renforcement», disait-il encore avant le début du sommet.

Mais l’avis de Tusk est négligeable.

La porte-parole de la  Maison Blanche, Josh Earnest, avait annoncé que le G7 allait déterminer une ligne de conduite vis à vis de la Russie. Peu de temps avant le sommet Obama aurait expliqué à Merkel qu’il voulait calmer le jeu avec la Russie. Washington a surtout besoin de cette dernière dans la guerre contre la terreur.

En revanche, concernant la Grèce, les américains veulent pousser l’UE à garder la Grèce dans l’UE avec les milliards des contribuables.

Le président UE Jean-Claude Juncker à confirmé que mercredi un nouveau rendez-vous devrait avoir lieu avec le chef du gouvernement grec Alexis Tsipras à Bruxelles, en marge du sommet UE-Amérique latine. La question de la Grèce ne se trouve pas sur l’agenda du sommet, mais devra quand-même être abordée en marge selon les diplomates. Les Américains exigent que la Grèce reste dans l’euro, pour ne pas affaiblir le flanc sud de l’Otan.

Il y avait de nouveau des protestations contre le sommet et des petits barrages.

Un millier d’activistes ont bloqué  une route nationale à Garmisch-Partenkirchen. La police a levé ce barrage d’environ une heure et à arrêté quelques manifestants contre le G7. Environ 300 opposants au sommet du G7 ont démarré une marche de la gare de Garmisch Partenkirchen dans la direction d’Elmau, ainsi que dans la direction de Mittenwald où d’autres manifestants se sont mis en route.

Plusieurs opposants au G7 ont été blessés lors d’une violente altercation avec la police, selon leurs organisations nationales. Une femme se trouve en soins intensifs à l’hôpital, disait une porte-parole du comité Arrêtez le G7 d’Elmau.

Tous les environs du lieu de la réunion, le luxueux château d’Elmau, sont barricadés. Plus de 20 000 policiers sont mobilisés dans le sud de la Bavière. Les autorités ont interdit toute manifestation proche du lieu du sommet. La Cour suprême bavaroise a statué encore samedi dernier que «les protestations sont interdites à portée de voix et à portée de vue».

Des douzaines de manifestant ont déjà été interpellés selon la police. Les opposants au sommet du G7 se rassemblent près des lieux d’incarcération des prisonniers, pour protester contre les interpellations.

La police a déclaré que la manifestation s’est dispersée peu après 16 h et elle a remercié les manifestants pour leur comportement majoritairement paisible.

Traduit par Jefke, relu par jj pour le Saker Francophone

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Ukraine SITREP 3 juin 2015, le bidouillage de l’info par les nuls, pour les nuls


De plus en plus fort. Non seulement les événements relatés n'existent pas, mais les journalistes qui les relatent n'existent pas non plus !

Le Saker Francophone

Par Scott – Le 3 juin 2015 – Source thesaker.is

Ici on peut trouver l’article qui enrage de nombreuses personnes, pas uniquement Graham Philips :

Donetsk est devenue une ville hors-la-loi en Ukraine de l’Est

Graham Philips réfute l’article biaisé de USA Today qui décrit Donetsk comme une ville sans loi en Ukraine de l’Est – Source vidéo en anglais.

L’article de USA Today déclare que les gens de Donestk sont semblables à ceux d’ISIS, s’entre-tuant les uns les autres, volant et pillant les derniers kilos de nourriture des magasins.

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Tous paranos ? Non, voici dix théories conspirationnistes confirmées par les faits


Par Jake Anderson – Le 20 mai 2015 – Source lewrockwell

Le troisième conflit mondial sera une guerre de guérilla qui se jouera sur le terrain de l’information, sans aucune distinction entre des militaires et des civils – Marshall McLuhan.

Depuis quelques années, une simple allusion à la théorie du complot est de plus en plus ridiculisée, même par les officines des grands médias parmi les plus libérales. Mais ne les laissez pas vous tromper : il ne s’agit pas toujours de gentilles fadaises, sans preuves ni fondements.

En fait, parfois, il arrive qu’elle soit carrément vraie.

En voici dix fois la preuve…

1. L’incident du golfe du Tonkin, qui provoqua l’entrée en guerre des USA contre le Viet-Nam, n’a jamais eu lieu

Selon la théorie complotiste : l’incident du golfe du Tonkin, un tournant dans l’implication des USA au Vietnam, ne s’est en réalité jamais produit.

De fait, l’incident en question – auquel on se réfère aussi en parlant de l’incident du vaisseau USS Maddox, impliqua ce croiseur lors d’un supposé engagement naval avec trois bateaux torpedo nord-vietnamiens, patrouillant dans les eaux nationales. Le Maddox tira plus de 300 obus. Le président Lyndon B. Johnson rédigea la résolution du golfe du Tonkin, qui devint la justification légale de l’entrée en guerre des USA au Vietnam.

Le problème est que ça ne s’est pas passé ainsi. En 2005, une étude interne de l’Agence nationale de sécurité fut déclassifiée et révéla qu’il n’y avait aucun vaisseau nord-vietnamien présent lors des incidents du Tonkin. D’où la question : sur quoi tira le Maddox ?

En 1965, le président Johnson devait commenter : «Pour ce que j’en sais, notre marine avait tiré sur des baleines.» Il convient de souligner également ceci : l’historien officiel de l’ANS, Robert J. Hanyok, rapporta par écrit que l’agence avait délibérément modifié les rapports des services de renseignements, en 1964.

Il conclut même : «Le parallèle à faire entre les fautes commises par les services de renseignements au golfe du Tonkin et les manipulations de ceux-ci concernant la guerre en Irak, rend plus que jamais nécessaire le ré-examen des événements d’août 1964.» (voir ici et )

2. L’expérience sur la syphilis à Tuskegee – le non-traitement délibéré de patients infectés par la syphilis

Selon la théorie complotiste : entre 1932 et 1972, le service de santé publique US a conduit une étude clinique sur des hommes américains de race noire vivant en zone rurale, et ayant contracté la syphilis.

Le service de santé publique n’a jamais informé ces hommes qu’ils avaient une maladie sexuellement transmissible, ni ne leur a offert de traitement, même après que la pénicilline fut disponible comme médicament dans les années 1940. Aussi triste que cela puisse être, c’est la pure vérité.

Plutôt que de recevoir un traitement, les sujets de cette étude ont été informés qu’ils étaient porteurs d’un mauvais sang. Quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté, 250 de ces hommes ont été appelés sous les drapeaux, et y ont appris – pour la toute première fois – qu’ils étaient atteints de la syphilis. Et même en connaissance de cause, il leur fut refusé un traitement par le service de santé publique.

Jusqu’au début des années 1970, 128 des 399 hommes étaient morts de la syphilis ou de ses complications, 40 épouses furent infectées et 19 de leurs enfants furent atteint de syphilis congénitale. Il convient de souligner également ceci : une expérience similaire conduite sur des prisonniers, des soldats et des patients d’un hôpital psychiatrique au Guatemala, consistait pour le service de santé publique à infecter délibérément ces populations, pour ensuite les traiter avec des antibiotiques. (Voir ici et )

3. Le projet MKUltra : le programme de la CIA de contrôle mental

Selon la théorie complotiste : la CIA a conduit des expériences secrètes portant sur des techniques de contrôle de l’esprit sur des citoyens US entre 1950 et 1973. C’est tellement vrai qu’en 1995, le président Clinton a présenté des excuses publiques et officielles de la part du gouvernement US.

En substance, la CIA utilisait les drogues, l’électronique, l’hypnose, les privations sensorielles, l’abus sexuel et verbal ou encore la torture, dans le cadre d’expériences empiriques d’adoption de comportements programmés, et ce sur des individus. Ce projet inclut les travaux de centaines de projets sous-traités à plus de 80 institutions, dont des universités, des hôpitaux, des prisons, et des entreprises pharmaceutiques.

Le gros de l’histoire fut révélé en 1977, lorsque qu’un décret exigea de rendre publics 20 000 documents jusqu’alors classifiés, ce qui entraîna une série d’auditions sénatoriales. Vu que le directeur de la CIA de l’époque, Richard Helms, avait déjà détruit la plupart des dossiers pourtant accablants du projet MKUltra, ce qui s’est passé à cette période reste à ce jour essentiellement méconnu. Et bien sûr, personne ne fut accusé de quoi que ce soit.

Il convient de souligner également le pire : de plus en plus de preuves s’accumulent, qui attestent que Theodore Kaczynski, mieux connu sous le surnom de la bombe humaine, a été un sujet du projet MK Ultra, alors qu’il était étudiant à Harvard, à la fin des années 1950. (voir ici, et ).

4. L’opération Northwoods : l’armée US avait planifié une opération sous faux drapeau pour impliquer Cuba

Selon la théorie complotiste : l’état-major US conçut et approuva un plan impliquant des actes de terrorisme sur le sol US afin de faire basculer l’opinion publique états-unienne en faveur d’une guerre contre Cuba. Noir sur blanc : il suffit de savoir lire…

Heureusement, le président Kennedy rejeta ce projet, qui incluait : assassiner de citoyens en pleine rue d’une balle dans la tête ; couler en pleine mer des bateaux remplis de réfugiés fuyant Cuba ; provoquer une vague de terrorisme paniquant tout Washington D.C., Miami et ailleurs ; accuser sciemment des individus innocents pour des attentats à la bombe en forgeant de fausses accusations ; et détourner des avions.

En outre, les hauts gradés de l’état-major, dirigé par Lyman Lemnitzer, prévoyaient de monter un dossier accusant Fidel Castro et les réfugiés cubains d’être derrière ces attaques. Peut-être le plus infâme de tout, Lemnitzer voulait aussi orchestrer sous faux drapeau, l’attaque d’un avion de chasse cubain contre un avion de ligne rempli de jeunes élèves. (voir ici et )

5. Trafic de stupéfiants par la CIA à Los Angeles

Selon la théorie complotiste : durant les années 1980, la CIA a facilité la vente de cocaïne aux gangs sanguinaires des rues de L.A., Crips et autres, et achemina les millions du commerce de la drogue au profit de guérilleros d’Amérique latine, les Contras.

C’est un écheveau complexe, mais c’est bel et bien la vérité. Le livre de Gary Webb, Dark Alliance : la CIA, les Contras et l’explosion du commerce du crack met en lumière comment les Contras, soutenus par la CIA, ont pu faire de la contrebande de cocaïne aux USA, distribuer le crack aux gangs de Los Angeles, et empocher les profits. La CIA a directement aidé les dealers de drogue pour financer les Contras.

Le réseau de la drogue, comme l’appela Webb dans un article du San Jose Mercury en 1996, «a inauguré le premier canal entre les cartels de la cocaïne en Colombie et les banlieues noires de Los Angeles, une ville rebaptisée depuis la capitale mondiale du crack. La cocaïne, qui coula à flots, fut l’étincelle qui fit exploser la consommation de crack dans les villes US… et fournit les capitaux et les contacts nécessaires aux gangs pour acquérir des armes automatiques.»
Pire, il convient de souligner également que le 10 décembre 2014, Webb se suicida d’une façon très originale : au moyen de deux balles dans la tête. (voir ici et ).

6. L’opération Mockingbird : les grands débuts du contrôle des médias

Selon la théorie complotiste : à la fin des années 1940, alors que la guerre froide prenait son essor, la CIA lança un projet top secret appelé Opération Mockingbird. Son objectif était d’influencer voire de contrôler les principales officines médiatiques.

Ils planifièrent aussi d’embaucher directement des journalistes ou reporters comme salariés de la CIA, ce qui – à ce qu’il paraît – serait encore d’actualité à ce jour. Les architectes de ce plan se nommaient Frank Wisner, Allen Dulles, Richard Helms, et Philip Graham (ce dernier éditeur au Washington Post ), et envisageaient de recruter les organisations américaines d’information et que les journalistes deviennent ni plus ni moins des espions et des propagandistes.

La liste de leurs agents complices incluait des journalistes de tous horizons : ABC, NBC, CBS, Time, Newsweek, Associated Press, United Press International (UPI), Reuters, Hearst Newspapers, Scripps-Howard, Copley News Service… Vers les années 1950, la CIA avait infiltré le monde des affaires, des médias, des universités avec des dizaines de milliers d’agents occasionnels. Heureusement que cette époque où nos médias roulaient pour les grosses entreprises ou le gouvernement, par l’intox ou le service après-vente, est bien révolue! (Voir ici, et )

7. COINTELPRO : les programmes de contre-espionnage des années 1960 contre les activistes.

Selon la théorie complotiste : COINTELPRO consistait en une série de projets illégaux et clandestins du FBI, permettant l’infiltration d’organisations politiques états-uniennes afin de les discréditer et de les diffamer.

Ils visaient les opposants à la guerre du Vietnam, les dirigeants du mouvement pour les droits civiques comme le Pasteur Martin Luther King et une pléthore d’activistes et autres journalistes. Les actes commis à leur encontre incluaient la guerre psychologique, les calomnies publiques par l’usage de preuves forgées et de documents falsifiés, le harcèlement, l’incarcération abusive, et selon certains, l’intimidation, voire même la violence physique et l’assassinat.

Des méthodes similaires ou plus sophistiquées sont encore d’usage, à ce jour, en parallèle au contrôle de la NSA (voir le point 10 de cet article). (Voir ici, et ).

8. L’opération Snow White : l’Église de Scientologie infiltre le gouvernement, et subtilise des informations

Selon la théorie complotiste : L’opération Snow White [Blanche-Neige, NdT] est le nom donné à l’infiltration sans précédent par l’Église de Scientologie du gouvernement US, durant les années 1970. Ils volèrent des dossiers gouvernementaux classifiés concernant la scientologie, issus d’une douzaine d’agences gouvernementales.

En 1977, le FBI révéla finalement l’affaire Snow White, ce qui conduisit à l’arrestation et à l’emprisonnement d’un haut personnage de l’Église. L’objectif-clef du programme d’infiltration était de prendre connaissance et légalement supprimer «tous les faux dossiers gardés secrets portant sur les pays-cibles de l’Église». Il visait aussi à permettre à ses dirigeants, dont L. Ron Hubbard lui-même, de «visiter les pays occidentaux sans encourir de menaces». Après analyse, il était évident qu’il n’y avait rien de légal dans leur entreprise. (Voir ici, et )

9. Les grandes multinationales et les gouvernements définissent la politique économique en secret (TPP, TISA, etc.)

Selon la théorie complotiste : des activistes qui dénonçaient depuis des années la création d’un gouvernement mondial des multinationales étaient tout bonnement qualifiés de paranos. Peut-être l’étaient-ils, mais que vous appeliez cela le Nouvel Ordre Mondial ou non, cela au moins qu’ils avaient raison.

Le 13 novembre, WikiLeaks diffusa le brouillon tenu secret du texte des négociations du TPP (le partenariat trans-pacifique) concernant la propriété des droits intellectuels. Il révéla l’existence d’un accord de libre-échange régional et exclusif négocié par les pays de l’Asie du pacifique, dont l’Australie, le sultanat de Brunei Darussalam, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, les USA et le Vietnam.

L’ “Electronic Frontier Foundation” affirme que le TPP implique «des conséquences largement négatives pour la liberté d’opinion, le droit à la vie privée et les règles de procédures de recours, et rendra plus difficile pour les gens, la capacité d’innover». Il convient de souligner qu’en juin 2014, WikiLeaks révéla l’existence d’un accord commercial plus étendu encore, traitant des services publics (TiSA), où 50 pays s’accordèrent pour privatiser à une échelle sans précédent, à travers le monde, leurs secteurs publics.

L’accord doit essentiellement empêcher les gouvernements de ramener les services publics sous l’autorité des parlements et de la nation. Cela mettra en péril la capacité des États à œuvrer à la protection de l’environnement ou encore à préserver la sécurité sociale. (Voir ici et )

10. Le gouvernement US espionne illégalement ses propres citoyens

Selon la théorie complotiste : On avait l’habitude de plaisanter à propos de ce délire dystopique tiré d’imaginations trop exaltées (probablement tiré de 1984, de Georges Orwell), et propre à une certaine jeunesse suspicieuse envers tout gouvernement. Quand on entendait ils nous espionnent, où que l’on aille, on souriait poliment, mais on pensait plutôt: encore un cinglé parano et adepte du grand complot, et de l’existence des petits hommes verts.

Même quand on révéla que la NSA nous avait illégalement espionnés et collectait nos données personnelles à partir de nos téléphones portables depuis plus d’une décennie, les gens essayaient de le justifier, d’une façon ou d’une autre. «Oui, ils analysent nos transmissions, mais c’est dans le cadre de la sécurité nationale», ou encore «Dans le monde de l’après 11 septembre, certaines libertés doivent être mises entre parenthèses pour notre sécurité à tous, n’est-ce pas?» En fait, ces justifications sont complètement fausses, il ne s’agit que de masturbation [branlette, NdT] intellectuelle.

Non seulement, il n’y a pas de preuves indiquant que la NSA nous a protégés du terrorisme, mais en plus on dirait que tout ça nous rend en fait plus vulnérables. Grâce aux révélations sur la NSA et leur fameux projet Prism, nous savons que l’échelle de l’espionnage que nous subissons est encore plus étendue que ce que beaucoup de théoriciens de la conspiration avaient imaginé à la base.

Début juin 2014, le Washington Post rapportait que près de 90% des données collectées par les programmes de surveillance de la NSA portaient sur les utilisateurs d’internet, sans lien aucun avec des activités terroristes. Selon l’Union des libertés civiles américaines, c’est là une violation claire de la Constitution.

L’ULCA poursuit la NSA devant les tribunaux, affirmant que cette sorte de pêche au gros filet de collecte de données est une violation du quatrième amendement relatif à la vie privée, ainsi que du premier portant sur la liberté d’expression et d’association.

Traduit par Geoffrey, relu par jj pour le Saker Francophone

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Comment lutter contre la propagande occidentale

«...Lorsqu'une maison est attaquée par des brigands, qu'un village est envahi par des gangsters, que de la fumée, des flammes et des cris sortent de partout, pouvons-nous nous permettre le luxe de prendre le temps de calculer, d'analyser et de rechercher des solutions logiques, éthiques, globales et objectives complètes?» Andre Vltchek

Par Andre Vltchek – Le 15 mai 2015 – Source informationclearinghouse

D’abord, ils commencent par fabriquer des mensonges monstrueux puis nous disent d’être objectifs!

L’amour est-il objectif? La passion est-elle objective?

Les rêves sont-ils défendables, logiquement et philosophiquement?

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