Chronique d’un effondrement annoncé


Par Alexandre Rodjers – Le 14 juin 2015 – Source : Fort Russ

Les incendies de dépôt pétrolier, signes d'un effondrement général en Ukraine

On ne peut s’empêcher d’avoir recours à l’humour, quand on relate les incendies non maîtrisés autour de Kiev ou dans Kiev même. Forcément, avec des expressions comme «combattre le feu par l’épuisement» et «explosions prévisibles», la langue de bois officielle fait sourire.

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Georges Soros génial !
La corruption dans tous ses états, du grand art


F.William Engdhal

F.William Engdhal

Par F. William Engdahl – Le 14 juin 2015 – Source neo.org

Le public a rarement l’occasion de pouvoir jeter un œil dans le monde corrompu des oligarques occidentaux et les manipulations éhontées qu’ils fomentent pour accroître encore leur fortune aux dépens des biens publics. L’occasion nous vient ici d’avoir accès à la correspondance du milliardaire né hongrois, spéculateur maintenant naturalisé américain, George Soros.

Georges Soros

Le groupe de hacker CyberBerkut a mis en ligne des lettres présumées écrites par Soros qui ne le montrent pas seulement comme le marionnettiste en chef du régime pro-américain de Kiev. Elles montrent aussi les machinations en accord avec le gouvernement américain et des responsables de l’Union européenne dans une combine qui, si elle réussit, pourra lui faire gagner des milliards grâce au pillage du patrimoine ukrainien. Tout cela, bien sûr, aux dépens des citoyens ukrainiens et des contribuables de l’UE.

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La Chine va injecter des milliards de dollars dans des fonds de l’UE


Le 14 juin 2015 – Source thebricspost

Chinese Premier Li Keqiang (R) and German Chancellor Angela Merkel meet with delegates attending the first meeting of Sino-German Advisory Committee on Economy in Beijing, capital of China, July 7, 2014 [Xinhua]

Le premier ministre chinois Li Keqiang (d.) et la chancelière allemande Angela Merkel se réunissent avec les délégués participant à la première réunion du Comité consultatif sino-germanique organisée à Beijing, capitale de la Chine, 7 juillet 2014 [Xinhua]


«Le gouvernement chinois va injecter des milliards de dollars dans un projet beaucoup vanté par l’UE qui veut lancer un plan d’investissement de $315 Mds pour réveiller une économie en difficulté», a déclaré un communiqué de Reuters dimanche.

Le nouveau Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI) servira à financer des projets d’infrastructure dans des domaines tels que les réseaux de transmissions de données à large bande, l’énergie, le transport, l’éducation, la recherche et l’innovation.

L’investissement sera annoncé par le premier ministre chinois Li Keqiang  lors du sommet Chine-UE à Bruxelles le 29 juin.

Le plan de Pékin d’investir dans des fonds de l’UE fait suite à la décision de plusieurs pays européens de participer à la banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB), dirigée par la Chine.

«La Chine a annoncé qu’elle allait cofinancer des investissements stratégiques d’intérêt commun dans toute l’UE, le montant n’a quant à lui pas été annoncé», a rapporté l’agence Reuters en citant le projet de déclaration finale.

Le fonds de l’UE «sera une opportunité pour la Chine d’investir dans l’UE, en particulier dans le secteur des infrastructures et dans l’innovation» a ajouté le projet de communiqué.

Le fonds proposé est conçu pour être la pierre angulaire de l’ordre du jour de la Commission européenne pour faire repartir l’économie moribonde de l’UE, qui n’a pas réussi à se redresser efficacement depuis la grande récession, et se trouve plongée dans le chômage de masse, risquant ainsi de sombrer dans la déflation.

Pendant ce temps, de plus en plus de pays européens sont tentés de suivre la voie de la Hongrie en s’engageant officiellement dans l’ambitieux projet chinois de Route de la soie, un programme de plusieurs milliards de dollars pour mettre en place les infrastructures permettant de commercer le long des voies terrestres et maritimes de l’antique route de la soie, qui s’étendait à travers l’Asie et l’Europe.

Traduit par Freddy, relu par jj pour le Saker Francophone

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Pourquoi la Russie ne rétrocèdera pas les îles sud de l’archipel des Kouriles au Japon


Par Ajay Kamalakaran – Le 11 juin 2015 – Source Russia Insider

Mis à part l’aspect émotionnel de la problématique et ses ressources naturelles, le chapelet des îles Kouriles est d’une valeur stratégique immense, et constitue une des principales voies d’accès à l’océan Pacifique pour la flotte russe.

Et elles sont aussi magnifiques

Le premier ministre japonais, Shinzo Abe, a récemment invité le président russe, Vladimir Poutine, à visiter le Japon à titre officiel, séjour au cours duquel les deux pays pourront  tenter de résoudre une dispute territoriale vieille de 70 ans.

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Guerre des chefs : Schloss Elmau contre Ufa


Par Andrew Korybko – Le 8 juin 2015 – Source thesaker.is

Les grands médias adulent les leaders du G7 et leur dernière rencontre en date, se plaisant à rappeler que, comme prévu, la Russie en a été exclue. Ils ont décidé d’en rajouter sur le côté cool de l’événement en soulignant la décontraction de tous les leaders, donnant l’impression que Poutine est passé à côté d’une soirée feu de camp sympa avec ses copains plutôt que de l’une des réunions pro-Occident les plus importantes de l’année. Bien que certains regrettent l’absence de la Russie, ils oublient les sommets relativement plus importants que cette dernière accueillera le mois prochain. Les sommets des BRICS et de l’OCS, qui se succéderont début juillet à Oufa, dans l’Oural, rassembleront les acteurs et les agitateurs les plus importants du monde actuel. Par rapport au G7, on voit clairement que les sommets du monde multipolaire et du monde unipolaire se retrouvent dos à dos, et que, in fine, la Russie a plus à gagner en se rangeant du côté des premiers plutôt que du second.

Le sommet du G7 (Otan + Japon)

Le sommet organisé en Allemagne serait plutôt à considérer comme un rassemblement des alliés les plus importants de l’Otan. Pour l’essentiel, il fonctionne comme un club de discussion transatlantique déguisé en forum économique. La présence du Japon tient au fait qu’il représente le bastion géopolitique de l’Occident en Orient. Au-delà des commentaires rituels sur le dérèglement climatique, cette rencontre a vu ses membres condamner unanimement la supposée agression russe en Ukraine et plaider en faveur du maintien des sanctions malgré le retour de bâton économique qu’elles impliquent pour certains d’entre eux. Cette année, on y a également vu une poignée de pays non européens coopératifs, les dirigeants de l’Ethiopie, de l’Afrique du Sud, de l’Irak, de la Tunisie, du Nigeria et du Sénégal étant accourus à Schloss Elnau pour parler politique avec les grands. Chacun d’eux recherche une assistance quelconque de l’Occident, par exemple dans la lutte contre le terrorisme, leur participation devant alors être considérée comme révélatrice des lieux où le monde unipolaire s’apprête à frapper.

Certains de ces États non européens sont de purs vassaux, comme l’Irak, la Tunisie et le Sénégal, tandis que les autres (Éthiopie, Afrique du Sud, Algérie et Nigeria) oscillent entre les mondes unipolaire et multipolaire, leurs dirigeants s’efforçant de trouver le bon équilibre (ou le plus profitable). Il est évident que plus ils se rapprocheront de l’Occident, plus ils lui seront inféodés sur le plan stratégique. L’Algérie, par exemple, constitue toutefois un cas à part, car il lui est extrêmement difficile de manœuvrer hors de son confinement géopolitique. L’Afrique du Sud, par contre, n’a aucune bonne excuse à proposer pour sa présence au G7 sans son allié BRICS, la Russie, hormis le fait que Zuma tient à s’afficher aux côtés des grands manitous occidentaux. Quoi qu’il en soit, dès qu’on prend un peu de recul, on voit clairement que l’Occident compte utiliser ces États comme têtes de pont dans leurs régions d’Afrique respectives (l’Irak jouant déjà ce rôle pour l’ensemble du Moyen-Orient).

Les sommets des BRICS et de OCS (multipolaires)

Le sommet multipolaire d’Oufa est bien différent de celui du G7 au château d’Elmau. Pour commencer, les BRICS réunissent les forces géopolitiques parmi les plus notables d’Eurasie, d’Afrique et d’Amérique du Sud, chacune d’elles ayant un intérêt dans la construction d’un monde multipolaire. En ce qui concerne l’Afrique du Sud, comme nous l’avons vu, Zuma veut jouer à la politique avec les marionnettistes occidentaux alors que, en même temps, l’establishment de son pays est lancé sur une trajectoire multipolaire. Cette identité politique bipolaire fait de l’Afrique du Sud le plus faible et le plus instable des BRICS. Il est probable qu’il n’y a été intégré que pour servir de porte d’entrée économique au reste du continent, en commençant par les pays relativement stables du cône méridional. Cela dit, et quoi qu’il en soit de l’Afrique du Sud, il reste acquis que les BRICS poursuivront la mise en place de leur architecture financière non occidentale en renforçant la Nouvelle banque de développement (souvent appelée Banque des BRICS) dont la naissance a été annoncée il y a peu. Des déclarations fermes de rejet des sanctions unilatérales faisant clairement référence à la politique occidentale à l’encontre de la Russie sont probablement à l’ordre du jour, tout comme pourraient l’être quelques projets bilatéraux ou multilatéraux inattendus entre les membres du groupe.

La seconde partie de l’assemblée multipolaire, le sommet de l’OCS, s’annonce encore plus passionnante que celui des BRICS. Les principaux membres du groupe seront rejoints par tous les observateurs et partenaires du dialogue, la majorité de l’Eurasie étant représentée sous une forme ou une autre. On rapporte que l’Inde et le Pakistan seront finalement admis en tant que membres à part entière, tandis que la Russie a laissé entendre que la même chose pourra avoir lieu avec l’Iran si les sanctions internationales sont levées d’ici le 30 juin, juste avant le début de l’événement. De plus, le secrétaire général du groupe, Dimitri Mezentsev, a annoncé début février que la Syrie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Biélorussie et le Bangladesh demanderaient le statut d’observateur, tandis que les Maldives et le Népal ont demandé à participer au dialogue. Tout cela signifie que l’OCS est en passe de rassembler la plus grande partie de l’Asie en vue de constituer un jour un concert des grandes puissances dans les questions de sécurité de l’Eurasie. Les synergies envisagées entre des membres officiels et officieux aussi divers présentent certainement des difficultés, mais ce qu’il faut retenir, c’est que l’OCS s’emploiera à les faciliter par la mise en place d’un mécanisme de coopération plus étroite.

Cui Bono ? À qui profite le crime ?

Ayant vu ce qu’il en est des sommets du G7 et des BRICS/OCS, il convient de déterminer lequel des deux est le plus avantageux pour la Russie, et lequel lui est en fait stratégiquement préjudiciable.

G7 (OTAN + Japon) :

Le G8, comme on l’appelait lorsque Moscou en faisait partie, visait largement à rassurer l’Occident (Otan + Japon) et la Russie quant à leur sentiment réciproque d’insécurité. Les premiers avaient l’impression que les dirigeants russes pouvaient être influencés par la position pro-occidentale du groupe et que, si on leur laissait suffisamment de temps (comme le soutiennent toujours les atlantistes), ils finiraient par intégrer la communauté des nations occidentales en tant que partenaire junior. De son côté, la Russie avait une perception entièrement différente du groupe. Elle n’y voyait pas un abandon de ses intérêts ou de son identité, mais plutôt une reconnaissance triomphante de sa puissance et de son influence. Le fait que le chef de la Fédération russe était assis côte à côte avec ses pairs occidentaux dans les discussions autour des grands thèmes de l’année était une puissante marque de prestige. Cela montrait que, en dépit de ses objections permanentes concernant la démocratie, l’Occident traitait in fine la Russie sur un pied d’égalité.

Malheureusement, il est apparu que cette perception du G8 par la Russie était erronée, et que celle des pays occidentaux était plus proche de la réalité (également parce qu’ils représentent les 7/8 de ses membres). Cette pensée collective unipolaire a conduit à l’éviction de la Russie du G8 au début de la Nouvelle guerre froide, le groupe ayant annoncé clairement la couleur en se présentant comme une réunion unipolaire. Il n’a peut-être pas exercé explicitement cette fonction quand la Russie en faisait partie (1988-2014), mais c’est uniquement parce qu’il rongeait son frein à dessein en vue d’amener la Russie à se rapprocher (en particulier dans les dernières années Eltsine, lorsque la Russie s’est jointe à lui). Désormais, il n’a plus besoin de cette main de fer dans un gant de velours. Il peut se lâcher, d’où tout le battage agressif autour de la Russie et des sanctions. La Russie a semblé un peu déçue d’être évincée par le G8 l’année dernière, mais, rétrospectivement, c’est peut-être un mal pour un bien comme nous allons le voir.

BRICS/OCS (réunion multipolaire)

La Russie a mal calculé les avantages du G8, probablement parce qu’elle pensait pouvoir renforcer son influence en traitant d’égal à égal avec ses membres. Seulement, les deux seuls à être égaux dans le groupe étaient la Russie et les États-Unis, tous les autres étant inféodés à Washington et non des membres indépendants. La plus grande erreur de Moscou a donc été de penser que ces derniers poursuivraient logiquement leurs intérêts économiques et n’oseraient pas sanctionner leur partenaire ; la mise en œuvre des sanctions l’a démontré clairement. Ce rappel des faits en introduction de la section relative à l’assemblée multipolaire vise à montrer que celle-ci représente l’exact opposé des BRICS et de l’OCS. Dans ces organisations, tous les membres sont considérés comme égaux, aucun d’eux ne pouvant être décrit par quiconque comme une marionnette. La raison en est qu’ils ont tous suivi une trajectoire multipolaire au cours des deux dernières décennies, qui les a conduits à trouver un équilibre avec leurs principaux partenaires, comme dans le cas des pays d’Asie centrale vis-à-vis de la Russie et de la Chine. L’Inde, le Pakistan et l’Iran font de même, mais de manière plus affirmée que les pays d’Asie Centrale, en partie du fait de leur population plus nombreuses, d’une économie plus puissante et d’une plus grande liberté de mouvement géopolitique.

Rien de tout cela n’enlève cependant quoi que ce soit au fait que tous les membres des BRICS et de l’OCS sont des États indépendants ayant un programme de coopération commun. Les membres des BRICS s’attachent à instaurer un modèle économique plus équitable, d’où leurs initiatives de mise en place d’une architecture financière non occidentale et de renforcement de la coopération entre eux. Les membres de l’OCS, quant à eux, se caractérisent par leur opposition partagée aux fléaux que sont le terrorisme, le séparatisme et l’extrémisme. Ils sont très conscients des menaces existentielles que fait peser chacune de ces armes asymétriques. Si l’unité de vues entre l’Inde et le Pakistan laisse à désirer, il n’en demeure pas moins que tous deux souhaitent intégrer la même organisation régionale. Ils montrent ainsi que leur rivalité a ses limites et suscitent l’espoir que l’OCS pourra tempérer leur antagonisme mutuel. Après tout, tout le monde sait en Eurasie que les États-Unis profitent de tous les conflits et font tout pour y entretenir la division, et qu’ils ne répugnent pas à recourir au terrorisme, au séparatisme ou à l’extrémisme. Plus l’Eurasie est divisée, plus il est facile pour les États-Unis d’atteindre leurs objectifs stratégiques ; à l’inverse, plus elle est unie au travers de diverses structures (telles que l’OCS), mieux elle est armée pour résister et repousser toute ingérence extérieure superflue.

Conclusion

L’éviction de la Russie par le G7 a eu surtout pour conséquence, imprévue, le réveil de Moscou, qui rêvait jusque-là d’être acceptée par l’Occident et a brusquement pris conscience de sa situation cauchemardesque. En effet, l’Occident n’a jamais été un vrai partenaire, et tous ses gestes amicaux et déclarations de soutien ne visaient qu’au désarmement stratégique des décideurs russes. En réponse à la douche froide de la rhétorique anti-russe et aux agissements actuels de l’Occident (prétendument en bons termes avec Moscou il y a seulement quelques années), la Russie s’est tournée vers l’est et a déclaré fermement son intention de construire un monde multipolaire. Bien qu’annoncée de longue date, cette initiative n’a jamais été autant prise au sérieux qu’aujourd’hui. L’Occident a fait la preuve qu’il ne pourra jamais cohabiter pacifiquement avec la Russie tant que le caractère unipolaire restera à l’ordre du jour, et que la seule possibilité pour la Russie d’être traitée sur un pied d’égalité (sans même parler de sa survie sous sa forme politique et territoriale actuelle) consistera à se tourner résolument et définitivement vers l’Eurasie.

En conséquence, la Russie et la Chine se sont attachées à simplifier leur partenariat stratégique pour en faire le moteur de l’intégration pan-eurasienne (qui a déjà fait ses preuves dans le passé, mais pas à une échelle aussi ambitieuse) et instaurer la vision multipolaire qu’elles partagent. Dans ce contexte, les réunions multipolaires des BRICS et de l’OCS à Oufa peuvent être considérées comme la prochaine étape majeure de cette initiative. Il est d’ailleurs hautement symbolique qu’elles soient accueillies cette année par la Russie (et en plus, consécutivement). Rien d’autre ne saurait montrer à l’Occident avec plus d’éclat que la Russie le rejette autant qu’il rejette lui-même la Russie, aussi surprenant que cela puisse lui paraître de prime abord. Moscou indique que toute coopération entre la Russie et l’Occident devra dès lors obéir à ses conditions multipolaires de respect et d’égalité géopolitiques authentiques, et que l’époque où la Russie se précipitait dans les structures mises en place par l’Occident est depuis longtemps révolue. À la place de reliques unipolaires telles que le G7, des institutions multipolaires émergentes telles que les BRICS et l’OCS sont devenues les acteurs les plus dynamiques des événements mondiaux. Les intérêts souverains de la Russie sont mieux servis et protégés par l’alternative multipolaire que l’Occident lui a imposée involontairement.

Andrew Korybko

Traduit par Gilles Chertier, relu par jj  pour le Saker Francophone

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Acheteurs méfiez-vous : le marché des capitaux sens dessus-dessous


Wolf Richter

Par Wolf Richter – Le 18 mai 2015 – Source wolfstreet.com

Le vendredi – quand l’indice de la production industrielle de la Fed pour avril a enregistré sa cinquième baisse mensuelle consécutive, et lorsque l’Indice du Consommateur du Michigan a connu sa pire plongée depuis décembre 2012 – le S & P 500 a vacillé langoureusement dans une très étroite fourchette de prix, et certains achats de dernière minute l’on fait passer au vert, en hausse de 1,6 points, à un nouveau plafond, après avoir établi un record d’une manière similaire jeudi.

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Russie et Chine : prenez garde Moody’s, Fitch et S&P ! Le coach ne sera plus l’arbitre

Les agences de notation sont des piliers essentiels de la domination du dollar après 1971 et un instrument important de la politique étrangère des États-Unis. Le mouvement des Russes et des Chinois pour fonder leurs propres agences constitue un développement majeur et un défi à l’ordre financier mondial établi.


William Engdahl

Par F.William Engdahl – Le 1er juin 2015 – Source Russia Insider

Au cours du quart de siècle, à peu près, de ce qu’on appelle la mondialisation, la capacité de Wall Street à héberger les seules agences de notation dominantes mondiales qui fournissent des évaluation de la solvabilité du monde a été l’une des armes les plus efficaces de la guerre financière dans l’arsenal de ce même Wall Street. Elles évaluent des pays ainsi que des sociétés privées.

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Europe : les emplois fictifs et le contrôle social


CounterPunch

Par Bill Blunbden – le 7 juin 2015 – Source: Counterpunch

Alors que l’économie en Europe périclite, le New York Times rapporte que les millions de chômeurs de la zone euro se consolent en participant à une curieuse économie parallèle peuplée de milliers d’entreprises fictives qu’on appelle des entreprises d’entraînement. Cet univers alternatif ne produit pas de biens ni de services concrets, mais il offre aux personnes des postes non rémunérés qui leur donnent un cadre, une structure et un sentiment d’intégration. Le fait de participer à ce marché du travail bidon apporte, certes, un certain soulagement à un niveau superficiel, mais quand on sait où regarder, on voit clairement qu’il s’agit de contrôle social.

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Petite mise à jour sur la (très dangereuse) situation en Ukraine


The Saker

The Saker

Par le Saker original – Le 5 juin 2015 – Source : thesaker.is

Chers amis,

Tout d’abord, je voulais juste vous faire savoir que je suis en train de travailler sur deux entretiens dont je pense que vous les trouverez intéressants : l’un avec Michael Hudson et l’autre avec un expert sur la Syrie, qui préfère rester anonyme. Les deux devraient être passionnants. Merci de me donner quelques jours de plus pour vous les communiquer.

Maintenant, à propos de l’Ukraine. S’il vous plait, lisez ce rapport
 et regardez celui-ci.

En définitive, cette situation est très tendue.

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