Par Andrew Korybko – Le 11 octobre 2016 – Source orientalreview.org

Le Myanmar constitue le dernier pays membre de l’ASEAN que nous étudierons dans notre série sur les Guerres hybrides : ce pays est de loin le plus propice à l’ensemble de ce méthodes de changement de régime. À dire vrai, depuis son accession à l’indépendance en 1948, ce pays a toujours connu à des degrés divers l’une ou l’autre forme de guerre hybride ;

jusqu’en 1988, on a surtout observé ce que l’on peut appeler aujourd’hui des méthodes de guerre non conventionnelle. À partir de cette année, les révolutions de couleur ont été intégrées au modèle de déstabilisation appliqué au pays, et ont constitué l’une des « solutions » à la guerre civile la plus longue du monde. Au passage, ce changement de modèle a permis le ralliement automatique de la communauté internationale (occidentale), et a donné au processus de guerre hybrides les apparats de « justification » nécessaires à l’approbation du grand public, si facile à manipuler.


Par 

Si nous suivons la logique et les preuves présentées dans ces sept points, nous sommes forcés de conclure que les fractures en France, en Allemagne et dans l’UE se creusent de jour en jour.
