Par The Saker – Le 18 novembre 2021 – Source The Saker’s Blog
Le monde se dirige vers la guerre et ce, depuis un bon moment déjà. Plusieurs fois, juste au bord du gouffre, l’Occident a décidé de battre en retraite, mais chaque fois qu’il l’a fait, ses élites dirigeantes ont ressenti deux choses : premièrement, elles ont ressenti encore plus de haine envers la Russie pour les avoir forcées à reculer et, deuxièmement, elles ont interprété le fait qu’aucune guerre armée ne s’est produite (encore) comme la preuve, au moins dans leur esprit, que se tenir au bord de la guerre est un exercice plutôt sûr. Et pourtant, une guerre majeure est tout à fait possible dans n’importe lequel des endroits suivants, ou même dans plusieurs simultanément : (sans ordre précis)
L’Union européenne est, selon la parole immortelle du soldat Hudson d’Aliens, « … à bord d’un ascenseur express pour l’enfer, en pleine descente », depuis longtemps maintenant.
Par
L’histoire est réécrite quotidiennement cette semaine, presque immédiatement au moment où elle se produit. Le 4 novembre, un éditorial du Wall Street Journal donnait sa vision de ce qui est en jeu pour le Parti Démocrate : « Les électeurs avertissent les Démocrates de se distancier du programme Sanders-Pelosi ». Les dirigeants Démocrates eux-mêmes ont rapidement démontré ce point de vue, en accusant le Caucus progressiste d’insister sur des réformes économiques qui, selon les sondages, correspondent précisément aux souhaits des électeurs.
Trita Parsi, commentatrice de premier plan sur l’Iran, jette un nouvel
Confrontés à ce nouveau concept, né des théories monétaires de Milton Friedman, les banquiers centraux se sont tout d’abord montrés circonspects. Puis, devant le refus des gouvernements de ne pas accroître des déficits budgétaires déjà élevés pour enrailler la récession née de la crise des subprimes, ils s’y sont ralliés, puis y ont pris goût en raison du pouvoir qu’ils en tiraient au point de créer une situation économique et financière dont personne ne sait comment s’en sortir. Plusieurs personnes ont proposé des solutions dont Saule Omarova, future directrice du prestigieux Office of the Comptroller of the Currency, Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre, Michael Hudson, spécialiste des questions monétaires internationales, et Stéphanie Kelton, ancienne économiste en chef du Comité budgétaire du sénat. Avant d’étudier leurs propositions, examinons la politique monétaire des banques centrales ces dernières décennies et leurs conséquences sur l’économie pour cerner le problème.