Par Aurélien – Le 6 août 2025 – Source Blog de l’auteur
Le billet de la semaine dernière a suscité beaucoup d’intérêt et de commentaires et, comme souvent par le passé, les commentaires m’ont fait réaliser qu’il y avait des aspects de ce dont j’avais discuté qui méritaient peut-être d’être développés davantage. Nous le ferons donc cette semaine.
En parlant des réactions occidentales probables à une défaite en Ukraine, je me suis nécessairement concentré jusqu’à présent sur les conséquences les plus ”matérielles”, à la fois du spectre des aboutissements potentiels et des idées brillantes pour éviter, ou du moins minimiser, les conséquences probables de ces aboutissements. J’ai parlé de sujets très concrets, de la science et de la technologie, du recrutement, de la formation et du déploiement de la main-d’œuvre militaire, de la production, du déploiement et du soutien de l’équipement militaire, etc. Je pense que mon point de vue a été suffisamment argumenté : il n’y a aucune possibilité réaliste de réarmement occidental maintenant, quel que soit le montant d’argent dépensé, ni de contester la domination russe sur l’agenda de la sécurité en Europe. Je n’ai encore vu aucune tentative raisonnable de montrer que cet argument est erroné ou inadéquat.
Vu sous l’angle de la guerre froide, la décision prise par l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord lors de son récent sommet à La Haye d’augmenter les dépenses de défense des pays membres à 5 % du revenu national peut sembler, à un observateur naïf, comme une mesure décisive pour le futur affrontement avec la Russie. Mais les apparences peuvent être trompeuses, car cette décision a été prise à la demande du président américain Donald Trump.
Un agent notoire du MI6 britannique a infiltré l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour le compte de Londres, selon des documents divulgués examinés par The Grayzone. L’agent, Nicholas Langman, est un vétéran du renseignement qui revendique le mérite d’avoir aidé à organiser la guerre économique de l’Occident contre l’Iran.



