Par Elijah J Magnier − Le 18 septembre 2025 − Source Blog de l’auteur
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a juré de « traquer » les dirigeants du Hamas où qu’ils se trouvent, avertissant que « leur vie sera courte si un seul cheveu des otages israéliens à Gaza est touché ». Dans le même temps, Israël bombarde la ville d’un million d’habitants en préparation d’une invasion terrestre, forçant des centaines de milliers de personnes à fuir. Pourtant, le Hamas et d’autres groupes palestiniens ont clairement indiqué qu’ils ne quitteraient pas leurs positions. Les huit otages environ retenus à Gaza ont donc peu de chances de survivre à l’avancée israélienne, qui implique la destruction de quartiers entiers. En réalité, Netanyahou et la société israélienne savent que l’invasion équivaut à une condamnation à mort pour les captifs. Anticipant cela, Netanyahou déplace déjà la responsabilité : chaque fois que le Hamas annonce la mort d’un otage, il la présente comme un déclencheur de vengeance, promettant d’éliminer les dirigeants du Hamas et se vantant des « longs bras » du Mossad. En vérité, les longs bras du Mossad, si souvent célébrés, sont moins une preuve de force qu’une mesure de la complaisance dont bénéficie Israël.
L’effet domino produit par les pétroliers iraniens transportant du pétrole au Liban via la Syrie a grandement amplifié l’influence du Hezbollah au Liban et atteint les USA, la Russie et plusieurs pays arabes, en les forçant à aborder d’importants enjeux régionaux et internationaux à la table des discussions et à revoir la politique des USA en Asie occidentale, plus particulièrement en Syrie. Les pays occidentaux, y compris les USA, ont commencé à revoir leur position actuelle et leurs réserves en ce qui a trait à leurs relations avec la Syrie et son retour au sein de la Ligue arabe et de la communauté internationale. L’objectif – ou peut-être même le souhait – est d’offrir au président Bachar al-Assad la possibilité de reconsidérer ses relations à l’échelle internationale et régionale en n’accordant plus à l’Iran et à la Russie des rôles exclusifs au Levant.





