Cinq années d’archives de résistance au sionisme et à l’impérialisme détruites par Google
Par Sayed – Le 11 janvier 2018 – Source sayed7asan
« On avait sûrement calomnié Joseph K., car, sans avoir rien fait de mal, il fut arrêté un matin. »
Ainsi commence Le Procès, œuvre de Franz Kafka de 1925, dans laquelle Joseph K., employé de banque sans histoires, est arrêté à son domicile par de mystérieux agents et notifié d’une procédure judiciaire engagée à son encontre. Il n’est pas informé du délit ou crime dont il se serait rendu coupable – on lui laisse seulement entendre qu’il aurait enfreint une loi inconnue – et se voit remettre une convocation au tribunal un certain jour, sans que l’heure ou le lieu exacts soient indiqués. Le protagoniste est entraîné dans un engrenage complètement absurde, ballotté entre inspecteurs, huissiers, avocats et juges, et ne sachant à aucun moment de quoi ou contre qui il doit se défendre. Il est finalement exécuté par trois bourreaux distingués qui, avec d’« horribles politesses » lui plantent un couteau de boucher dans le cœur.