Par M.K. Bhadrakumar – Le 17 février 2024 – Source Indian Punchline
Il n’y a pas de meilleure métaphore que celle utilisée par un analyste chinois pour caractériser l’OTAN en commentant la récente remarque de son secrétaire général, Jens Stoltenberg, disant que l’Occident ne cherche pas la guerre avec la Russie, mais doit néanmoins « se préparer à une confrontation qui pourrait durer des décennies« .
Le commentateur chinois a comparé Stoltenberg à un responsable d’une entreprise de pompes funèbres, « un magasin de cercueils, qui ne gagne pas d’argent en temps de paix« . En tant qu’entreprise de pompes funèbres, l’OTAN a besoin de conflits et d’effusions de sang pour gagner de l’argent. Elle sème donc la peur et la panique afin de s’assurer que ses pays membres continuent à contribuer au financement de l’armée.
officier de renseignement australien et désormais professeur d’études internationales et politiques à l’Université de Nouvelle-Galles du Sud.
Le système d’alliances des États-Unis est souvent qualifié d’empire, et pour cause. Mais il s’agit d’une forme particulière d’empire, dans lequel le centre métropolitain semble dirigé et gouverné par la périphérie. Dans l’idée classique de l’empire, la domination va du haut vers le bas. Ce n’est
En mars 2016, le célèbre journaliste et cinéaste australien John Pilger publiait un
Par
À la veille du sommet de l’OTAN, le New York Times a publié un article signé par deux auteurs (Gray Anderson et Thomas Meaney), paru sous le titre : «
Depuis le renversement du gouvernement nigérien favorable aux États-Unis, les pays d’Afrique de l’Ouest membres de la CEDEAO ont menacé d’envahir leur voisin.
Si quelqu’un, loin dans le futur, décide de « chercher la cause immédiate qui a amené une si grande guerre« , il découvrira que « la véritable raison, vraie mais non reconnue […] était la croissance de la puissance d’un côté et la peur de l’autre côté« . Les belligérants dont on parle ici ne sont pas les Américains et les Russes, et l’auteur n’est pas un analyste en géopolitique contemporaine. Il s’agit de Thucydide, qui évoque la guerre du Péloponnèse de 431 à 404 av. En expliquant le déclenchement des hostilités entre Athènes et Sparte, il ne mentionne aucun motif moral, ni aucune notion de défense de valeurs ou de principes. Le conflit est décrit comme non idéologique, né d’un simple déséquilibre de pouvoir.