Dans son discours, Obama a espéré à nouveau un monde sans armes nucléaires. Mais l'ancien commandant des forces nucléaires, George Lee Butler, dit que la politique américaine en a surtout accru le danger.
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Par Jeffrey Smith – Le 27 mai 2016 – Source Politico
Le président Barack Obama est devenu le premier président américain à visiter Hiroshima, vendredi, dans un effort symbolique pour fermer certaines très vieilles blessures dues au premier bombardement nucléaire des États-Unis. Au cours d’un discours très attendu, Obama a déclaré que «nous avons une responsabilité partagée à regarder directement dans l’œil de l’histoire», à apprendre d’elle et à «poursuivre un monde sans» armes nucléaires.







«Il dit vraiment ce qu’il pense.» Voilà l’explication standard pour l’ascension politique étonnante de Donald J. Trump. D’une certaine manière, les médias d’information ont mal compris le sens de cette phrase: c’est que le reste de l’Amérique politique refuse de dire vraiment ce qu’il pense. Pourquoi cela, et comment est-ce possible?