Par Scott Ritter – Le 22 juin 2023 – RT
L’Ukraine a envoyé l’une de ses meilleures brigades au combat au début du mois dans le cadre de sa contre-offensive tant attendue visant à reprendre les zones contrôlées par les forces russes.
La 47e brigade mécanisée a mené la charge près de la ville d’Orekhov, dans la région de Zaporozhye. Elle est dotée d’équipements de l’OTAN et, surtout, elle utilise la doctrine et la tactique des armes combinées du bloc dirigé par les États-Unis. Avant l’opération, cette brigade a passé des mois dans une base en Allemagne pour apprendre le « savoir-faire occidental » en matière de guerre combinée.
KORA, le système de simulation informatique de l’OTAN, conçu pour permettre aux officiers et sous-officiers de reproduire fidèlement les conditions du champ de bataille et, ce faisant, de mieux élaborer des plans d’action idéaux contre un ennemi désigné – en l’occurrence, la Russie – les a aidés à se préparer aux combats à venir.
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Antonio Guterres, secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, a proposé un « Global Digital Compact » (GDC) pour faire adopter par les pays membres des lois interdisant « la haine et les mensonges » sur internet.

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Si quelqu’un, loin dans le futur, décide de « chercher la cause immédiate qui a amené une si grande guerre« , il découvrira que « la véritable raison, vraie mais non reconnue […] était la croissance de la puissance d’un côté et la peur de l’autre côté« . Les belligérants dont on parle ici ne sont pas les Américains et les Russes, et l’auteur n’est pas un analyste en géopolitique contemporaine. Il s’agit de Thucydide, qui évoque la guerre du Péloponnèse de 431 à 404 av. En expliquant le déclenchement des hostilités entre Athènes et Sparte, il ne mentionne aucun motif moral, ni aucune notion de défense de valeurs ou de principes. Le conflit est décrit comme non idéologique, né d’un simple déséquilibre de pouvoir.