Par Dmitry Orlov – Le 11 novembre 2020 – Source Club Orlov

Il y a des moments dans ma carrière d’observateur et de systématicien de l’effondrement où mon commentaire peut raisonnablement être réduit à deux mots : « Regardez ça ! » L’étape actuelle de la séquence d’effondrement financier et économique initiée en 2008, qui est artificiellement masquée (sans jeu de mots) par la fausse « pandémie » de Covid-19, et à laquelle s’ajoutent maintenant des élections américaines frauduleuses et truquées, est justement une occasion de ce genre : pourquoi ne pas simplement rester assis et regarder le monde brûler ? Mais il se trouve que je suis de très bonne humeur aujourd’hui, et quand je suis de cette humeur, peu de choses peuvent m’empêcher de tenir bon et de bêler de façon prophétique.
L’une des caractéristiques du totalitarisme est la conformité de masse à un récit officiel psychotique. Pas un récit officiel régulier, comme les récits de «guerre froide» ou de «guerre contre le terrorisme». Un récit officiel totalement illusoire qui n’a que peu ou pas de lien avec la réalité et qui est contredit par une prépondérance de faits.
La question que nous devrions nous poser, à nous-mêmes et entre nous, est celle-ci: pourquoi y a-t-il tant de désinformation à propos de la Covid de la part des autorités sanitaires, politiques, ainsi que des pressetitués? Beaucoup de désinformation nous vient des personnels de santé car eux-mêmes la reçoivent des autorités sanitaires et des chercheurs liés à Big Pharma. Mais pourquoi les autorités sanitaires elles-mêmes nous mentent-elles ?
Au niveau visible, la lutte géopolitique actuelle concerne le maintien de la primauté du pouvoir américain ; le pouvoir financier étant un sous-facteur de ce pouvoir politique. Carl Schmitt, dont les réflexions ont eu une telle influence sur Leo Strauss et sur la pensée américaine en général, préconisait que ceux qui ont le pouvoir doivent « l’utiliser ou le perdre ». L’objectif premier de la politique est donc de préserver son « existence sociale ».
Le peuple syrien, qui a déjà subi les frais d’une guerre hybride lancée contre lui depuis près d’une décennie, est à présent contraint d’affronter le désastre environnemental découlant des 156 feux de forêt qui ont récemment ravagé la République arabe. Pourtant, la plupart des activistes occidentaux, et parmi eux Greta Thunberg, s’en moquent éperdument, alors qu’ils déclenchent des actions lorsque des événements similaires se produisent en Amazonie, en Europe du Sud ou sur la côte Ouest des États-Unis.


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