Par Andrew Korybko – Le 22 février 2018 – Source Oriental Review
Les Kurdes n’ont pas encore joué un vilain tour à Damas, mais on s’en rapproche dangereusement.
Contexte du conflit
La semaine dernière a vu une série de rapports contradictoires sur le véritable statut de l’Armée arabe syrienne (AAS) et de ses milices alliées à Afrin, avec la conclusion générale que Damas joue un jeu de stratégie dangereux avec Ankara en évoquant timidement la possibilité de s’allier avec les Kurdes « fédéralistes » du PYD-YPG. L’auteur a écrit à ce sujet dans sa dernière analyse intitulée « Mouvements autour d’Afrin en Syrie : Assistance astucieuse à des alliés ou Armageddon en devenir ? » qui inclut des références à ses deux textes fondateurs cruciaux sur le sujet, dont « Est-il même possible de ‘trahir’ les Kurdes ? » avec un avertissement, « les Kurdes syriens pensent qu’ils peuvent jouer un tour à Damas ».


Par le Saker – Le 16 février 2018 – Source 
Les Kurdes syriens exploitent le fort sentiment patriotique à Damas pour provoquer les Syriens autour d’un dilemme : entrer en confrontation avec Ankara ou risquer d’être victimes d’accusations calomnieuses selon lesquelles il les aurait « vendus » aux Turcs. Toute cette manipulation est menée dans la grande intention stratégique d’inciter Moscou à intervenir diplomatiquement pour sauvegarder les rêves de « décentralisation » voulue par les YPD dans la région et de faire avancer discrètement la vision américano-israélienne d’un corridor kurde vers la mer.
Par le Saker – Le 26 janvier 2018 – Source 
Par Alastair Crooke – Le 4 novembre 2017 – Source