La loi d’équilibrage d’Al-Sadr pourrait stimuler le pivot oriental de l’Iran


L’Irakien Muqtada al-Sadr est prêt à s’engager dans un acte complexe d’« équilibrage » entre l’Iran et l’Arabie saoudite.


Par Andrew Korybko – Le 29 mai 2018 – Source Oriental Review

Iraq’s Moqtada al-Sadr

Le religieux chiite et ancien chef de milice est considéré comme un nationaliste irakien qui veut donner la priorité aux intérêts de son pays avant ceux de ses voisins et des États-Unis, et pour cela, il essaie de se tailler une place stratégique entre les deux, comme une « zone tampon » dans leur guerre par procuration à l’échelle de la région. Son bloc parlementaire vient de remporter les élections de la semaine dernière, et bien qu’il ne s’y soit pas personnellement présenté, il est désormais l’« éminence grise » irakienne de facto. C’est pourquoi il a récemment rencontré le Premier ministre Haider al-Abadi et aussi un politicien pro-iranien, arrivé second à cette élection, Hadi al-Amiri.

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L’UE pourrait passer à l’euro dans le commerce du pétrole avec l’Iran


Par Tsvetana Paraskova – Le 16 mai 2018 – Source oilprice.com

Oil tanker
L’Union européenne (UE) envisage de passer à l’euro au lieu des dollars américains dans le commerce pétrolier avec l’Iran, a rapporté mercredi Spoutnik, citant une source diplomatique.

L’Europe − l’un des plus grands clients pétroliers iraniens après la Chine et l’Inde − tente de sauver l’accord nucléaire iranien après que le président Donald Trump a retiré les États-Unis du pacte et ouvert la voie à de nouvelles sanctions contre l’Iran, notamment contre son secteur énergétique et la vente de son pétrole brut.
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Les États-Unis deviennent une menace pour l’économie et la sécurité de l’Europe


L’Iran refuse d’envisager une alternative et pivote vers la Russie et la Chine


Par Elijah J Magnier – Le 22 mai 2018 – Source ejmagnier.com

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« L’Iran rejettera toute offre de la Communauté européenne et même des États-Unis, de revenir à la table des négociations et de reprendre la rédaction de l’accord nucléaire en échange de garanties de Téhéran d’arrêter de développer son programme de missiles, de se retirer de Syrie en lâchant ses alliés (le Hezbollah au Liban, le Djihad palestinien du Hamas, les Houthis au Yémen) car ce qui est en jeu, c’est la sécurité nationale iranienne, sa constitution et sa doctrine », a déclaré un haut responsable iranien impliqué dans les négociations du programme nucléaire.
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Les sanctions contre l’Iran menacent le pétrodollar


Par Irina Slav – Le 14 mai 2018 – Source oilprice.com

Iranian oil
Un pays doit être très satisfait de la perspective de nouvelles sanctions économiques américaines contre l’industrie pétrolière iranienne, et ce pays est le plus gros importateur de pétrole du monde et le plus grand client pour le pétrole iranien.

Lorsque la Chine a lancé le mois dernier ses contrats à terme sur le pétrole, tant attendus, elle l’a fait dans le cadre de sa stratégie visant à accroître le poids international de sa monnaie. Maintenant, avec les sanctions américaines à l’horizon contre l’Iran, le yuan pourrait encore progresser sur cette voie, Pékin ayant promis de continuer à acheter du brut iranien, qui sera probablement payé en yuan.

Hassan Nasrallah :
Trump ne se soucie que des intérêts américains et israéliens


Par Sayed − Le 17 mai 2018 − Source sayed7asan

Discours du Secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, le 14 mai 2018, à l’occasion de la commémoration du deuxième anniversaire de la mort du Commandant du Hezbollah Sayed Moustafa Badreddine

Traduit et sous-titré par Sayed

 

Transcription 

[…] Après cette introduction consacrée à notre très cher commandant [martyr Sayed Moustafa Badreddine, tué au combat en Syrie le 13 mai 2016], je vais parler des dossiers dont, incidemment, il était responsable.

Le premier point – je vais essayer d’être aussi bref que possible [pour les points que je veux aborder, à savoir 1/ Le retrait américain de l’accord sur le nucléaire iranien, 2/ L’affrontement récent entre la Syrie et Israël et 3/ Les événements récents en Palestine occupée].

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Les sanctions iraniennes


Un rappel de la façon dont les États-Unis ont fait une arme du système financier

Par Tho Bishop – Le 14 mai 2018 – Zero Hedge

Seule CNN s’est montrée surprise par l’annonce récente de Donald Trump qu’il retirait les États-Unis de l’accord iranien négocié par son prédécesseur. Suivant la même approche que la précédente administration républicaine, qui fut pourtant un échec, le Président a opté pour la confrontation avec le régime iranien plutôt que de soutenir les factions iraniennes modérées du pays par le biais du commerce. La décision a déjà accru les tensions dans cette région instable, alors même que l’Iran et Israël se tirent dessus en Syrie.

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Compte à rebours de la guerre contre l’Iran


Moon of Alabama

Par Moon of Alabama – Le 12 mai 2018

John Bolton est un homme sans foi ni loi :

Au début de 2002, un an avant l’invasion de l’Irak, l’administration Bush a exercé une pression intense sur [José] Bustani pour qu’il démissionne de son poste de directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques. (…)

Bolton – alors sous-secrétaire d’État au contrôle des armes et aux affaires de sécurité internationale – est allé en personne au siège de l’OIAC à La Haye pour mettre en garde le chef de l’organisation. Et, selon Bustani, Bolton n’a pas mâché ses mots. Il a dit : « Cheney veut que vous partiez », en faisant référence au vice-président des États-Unis de l’époque. « Nous ne pouvons pas accepter votre style de gestion. »

Bolton a ajouté, toujours selon Bustani, : « Vous avez 24 heures pour quitter l’organisation, et si vous ne vous conformez pas à la décision de Washington, nous avons des moyens de vous le faire payer. »

Puis après un silence :

« Nous savons où vivent vos enfants. Vous avez deux fils à New York. » Continuer la lecture

L’Eurasie tiraillée entre guerre et paix


Alors que le premier partenaire commercial de l’Iran est la Chine, et que Téhéran et Moscou tissent des liens plus proches, tout indique un renforcement de la relation trilatérale.


Par Pepe Escobar − Le 1er mai 2018 – Source Asia Times

L’Ayatollah Ali Khamenei rencontre Vladimir Poutine à Téhéran le 1er novembre 2017. Photo : AFP/Site internet du dirigeant iranien

Deux sommets récents, la poignée de mains transfrontalière des présidents Kim et Moon, qui a surpris le monde entier, et la promenade de santé amicale sur les berges du lac à Wuhan entre les présidents Xi et Modi, ont pu donner l’impression que le processus d’intégration eurasiatique est entré dans une phase plus calme. Or, cela n’est pas vraiment le cas. Ce serait plutôt un retour à la confrontation : comme on pouvait s’y attendre, la mise en pratique de l’accord sur le nucléaire iranien, connu sous l’acronyme disgracieux de JCPOA (en français l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien), est au cœur du problème. Fidèles au processus lent de leur projet d’intégration eurasiatique, la Russie et la Chine sont les plus fidèles soutiens de l’Iran. Continuer la lecture

Les États-Unis se sont retirés de l’accord sur le nucléaire iranien parce qu’ils sont coincés


OrlovPar Dmitry Orlov – Le 11 mai 2018 – Source Club Orlov

Voici une perspective autour de la décision de Trump de se retirer de l’accord JCPOA, c’est-à-dire l’accord sur le nucléaire iranien, qui n’a certainement pas assez de temps d’antenne. Tout n’est qu’une question d’argent. Après la révolution iranienne de 1978-1979, Jimmy Carter a gelé les actifs de l’Iran aux États-Unis. Depuis lors, les États-Unis conservent entre 100 et 120 milliards de dollars d’actifs iraniens, qui ont généré des loyers et des intérêts. Après la signature de l’accord JCPOA, qui stipulait la levée des sanctions contre l’Iran, Washington a fait de son mieux pour se débarrasser de ces actifs, mais ils auraient dû être rendus aux Iraniens tôt ou tard… à moins que les États-Unis ne se retirent de cet accord, ce qui vient d’être fait.

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Black Cube commence par nier, puis tente de brouiller les cartes…


… et enfin admet qu’il espionne les négociateurs de l’accord avec l’Iran.


Moon of Alabama

Moon of Alabama

Par Moon of Alabama – Le 7 mai 2018

Hier, nous avons publié un article sur « Black Cube », une société d’espionnage israélienne étroitement liée à l’État profond. L’article a été mis à jour tout à l’heure.

Black Cube a utilisé de fausses identités pour tromper deux anciens membres de l’administration Obama, Ben Rhodes et Colin Kahl, ainsi que le lobbyiste pro-iranien Trita Parsi, dans le but de découvrir s’ils avaient profité de l’accord nucléaire (JCPOA) avec l’Iran. Selon l’Observer, qui a le premier parlé de cette affaire sans nommer Black Cube, des personnes liées à l’administration Trump auraient engagé l’entreprise pour dénicher des informations susceptibles d’aider Trump à dénoncer l’accord nucléaire avec l’Iran.

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