Par Moon of Alabama – Le 20 septembre 2021
L’accord passé entre les membres de l’AUKUS a fait que l’Australie à annuler une commande de sous-marins à propulsion diesel passée à la France, acceptant à la place une offre américaine et britannique d’acquérir à terme des sous-marins à propulsion nucléaire.
Il n’est pas du tout certain que l’Australie puisse trouver l’argent pour réellement se payer des sous-marins nucléaires. Ceux-ci sont 50 à 100 % plus chers que les sous-marins conventionnels. L’Australie veut également s’assurer qu’au moins 60 % du coût soit de fabrication australienne. Mais il n’y a pas d’entreprises en Australie qui aient de l’expérience en technologie nucléaire. Il est également peu probable que les États-Unis ou le Royaume-Uni laissent l’Australie acquérir une telle capacité.
Il y a également peu de chances que l’un des nouveaux sous-marins envisagés soit prêt avant 2040. D’ici là, Taïwan sera probablement déjà sous le contrôle de Pékin et la primauté navale de la Chine en mer de Chine méridionale n’aura fait que croître. Le calendrier et l’objectif déclarés jusqu’à présent sont donc discutables.
Nous vivons une nouvelle ère fascinante de réformes socialistes, très ambitieuses et radicales, qui ne visent qu’un seul résultat : gagner la bataille technologique contre l’Amérique.
Quelque chose de « grand » se prépare-t-il ? On a l’impression que c’est possible. De graves problèmes se préparent dans les sociétés occidentales et les élites commencent à s’impatienter. Nous pouvons l’observer dans la manière dont l’Establishment tente de préserver la narration relative au virus (« tout le monde doit être vacciné »), tout en agissant simultanément pour la modifier, en imputant toute faille narrative au variant Delta. Sir Andrew Pollard, professeur d’infectiologie et d’immunologie pédiatriques à l’Université d’Oxford, affirme catégoriquement qu’il est 
Pendant la période précédant l’invasion de l’Irak, en 2003, Washington proclamait au monde entier que l’Irak était en possession d’armes de destruction massive. Bien que l’administration Bush ne disposait d’aucune preuve réelle pour étayer cette affirmation, cela ne fut pas un obstacle à la poursuite du plan d’action souhaité. Les preuves nécessaires ont été inventées, et les preuves contradictoires ont été autoritairement reboutées. L’exemple suivant est instructif. José Bustani, le directeur fondateur de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), s’efforçait à l’époque de faire accepter l’Irak comme membre de l’OIAC, car cela aurait permis des inspections approfondies, et Bustani s’attendait pleinement à ce que ces inspections confirment ce que ses propres experts en armes chimiques lui avaient déjà dit, à savoir que toutes les armes chimiques de l’Irak avaient déjà été détruites, dans les années 1990 après la guerre du Golfe. La réponse de l’administration Bush à Bustani a été rapide : John Bolton, alors sous-secrétaire d’État, lui a donné vingt-quatre heures
