Par Moon of Alabama – Le 25 janvier 2019
La tentative de coup d’État dirigée par les États-Unis contre le gouvernement du Venezuela sous le président Maduro repose sur un plan similaire à celui-ci.
Par Moon of Alabama – Le 25 janvier 2019
La tentative de coup d’État dirigée par les États-Unis contre le gouvernement du Venezuela sous le président Maduro repose sur un plan similaire à celui-ci.
Par Moon of Alabama – Le 24 janvier 2019
Hier, les États-Unis ont reconnu le « chef de l’opposition » de droite au Venezuela, Juan Guaidó, en tant que président du pays. Un certain nombre de pays d’Amérique du Sud dirigés par la droite ont adhéré à cette initiative. Cuba, la Bolivie et le Mexique l’ont rejeté. La Russie, la Chine, l’Iran et la Turquie continuent d’appuyer le gouvernement du président élu Nicolas Maduro et se sont prononcés contre la tentative de coup d’État. L’Union européenne n’a pas d’opinion commune, la France dirigée par un néo-libéral est en faveur du coup d’État, l’Espagne s’y oppose.
Par Moon of Alabama − Le 23 janvier 2019
Les États-Unis interviennent au Venezuela, pays riche en pétrole, au moins depuis début 2000. Plusieurs tentatives, sponsorisées par les États-Unis, ont essayé de renverser le gouvernement socialiste élu, d’abord sous Chavez, puis sous Maduro. Mais les sanctions économiques prises par les États-Unis et leurs laquais ont rendu la vie des entreprises et du peuple vénézuéliens plus difficile. L’accès aux marchés financiers internationaux étant coupé, le gouvernement a fait de son mieux pour contourner les sanctions. Il a par exemple échangé de l’or contre de la nourriture en provenance de Turquie. Mais la Banque d’Angleterre, qui détient une partie de l’or du Venezuela, l’a pratiquement confisquée.
Une sage décision accueillie par des calomnies, de l’obstructionnisme, de la pensée impériale et de la russophobie.
Par Stephen F. Cohen – Le 9 janvier 2018 – The Nation
Le président Trump a tort d’affirmer que les États-Unis ont détruit État islamique dans la grande zone du nord-est syrien qu’il tenait – c’est la Russie et ses alliés qui l’ont fait – mais il a raison de proposer de retirer les 2 000 militaires étasuniens stationnés dans ce pays ravagé par la guerre. Ce petit contingent américain n’a aucune utilité pour un combat ou un objectif stratégique positif à moins qu’il ne serve à contrecarrer les négociations de paix actuellement en cours sous la direction de la Russie ou à servir de tête de pont pour une guerre américaine contre l’Iran. Pire encore, sa présence représente un risque constant que des militaires étasuniens soient tués par des forces russes opérant également dans cette zone relativement restreinte, risquant ainsi de transformer la nouvelle guerre froide en un conflit très chaud, même par inadvertance. Que Trump comprenne ou non ce danger, sa décision, si elle est réellement mise en œuvre – on y résiste farouchement à Washington – rendra les relations américano-russes, et donc le monde, un peu plus sûres.
Par Dmitry Orlov – Le 11 janvier 2019 – Source Club Orlov
Certains pensent que les États-Unis sont une superpuissance. Ils citent les chiffres du PIB, les dépenses militaires, la capacité de contraindre divers vassaux américains à accéder aux demandes américaines/israéliennes aux Nations Unies. Ils soulignent également sa capacité à forcer d’autres nations à respecter ses sanctions unilatérales, même si elles sont au mieux inefficaces, généralement contre-productives et tendent à nuire aux alliés des États-Unis. Ne s’agit-il pas là des signes distinctifs d’une véritable superpuissance ?
Par Neil Clark – Le 29 décembre 2018 – Source RT
Une vitrine à l’honneur des décorations de Noël dans le centre de Téhéran © Global Look Press
Noël est une période de bienveillance pour tous les hommes. Ou devrait l’être, tout du moins. Or, si l’Iran et la Syrie, que l’Occident décrit comme « les méchants » du Moyen-Orient, ont respecté l’esprit de Noël, les alliés de l’Occident dans la région, l’Arabie saoudite et Israël, ont préféré passer outre. Continuer la lecture
Comment nos dirigeants font-ils des choix ?
Par Ugo Bardi – Le 5 novembre 2018 – Source CassandraLegacy
Récemment, Michael Liebreich a publié un article intitulé « Le secret de la croissance éternelle ». J’ai réfléchi dans ma tête à la question de savoir s’il convenait de passer du temps à discuter d’un autre méli-mélo de légendes, y compris celle qui est désormais un classique, les « erreurs » que le Club de Rome aurait commises dans le rapport de 1972, Les limites de la croissance. Finalement, j’ai décidé que cela valait un article, non pas tant parce que l’article de Liebreich est particulièrement malavisé ou idiot, mais parce qu’il illustre un point fondamental de notre civilisation : qui, et comment, prend les décisions ? Sur quelle base ?
Par Moon of Alabama – Le 12 décembre 2018
Les États-Unis ont émis un mandat d’arrêt contre le directeur financier et héritier présumé de Huawei, Mme Meng Wanzhou. La raison en est une violation présumée, il y a six ans de cela, des sanctions contre l’Iran. Mme Meng a été arrêtée au Canada. Elle a été libérée contre une caution sévère de 10 millions de dollars. Un procès pour extradition suivra en février ou mars.
Par Danny Sjursen – Le 20 novembre 2018 – Source Unz Review
Le militarisme américain a déraillé – et un officier en milieu de carrière aurait dû s’en douter. Au début du siècle, l’armée américaine s’était logiquement concentrée sur la contre-insurrection car elle faisait face à diverses guerres assez floues et apparemment sans fin dans tout le Grand Moyen-Orient et dans certaines parties de l’Afrique. En 2008, de retour d’Irak, alors que j’étais encore capitaine et que j’étudiais à Fort Knox, au Kentucky, nos scénarios d’entraînement étaient généralement axés sur le combat urbain et ce qu’on appelait des missions de sécurité et de stabilisation. Nous y prévoyions d’attaquer un centre ville fictif, d’y détruire les combattants ennemis, puis de passer à la pacification et aux opérations « humanitaires ».
Pourquoi l’armée US n’est (mal)heureusement pas préparée pour un conflit conventionnel majeur
Analyse écrite par l’équipe de South Front : Brian Kalman, Daniel Deiss, Edwin Watson
Seule une nation qui envisage d’envahir et d’occuper d’autres pays, et qui se retrouvera toujours dans un environnement hostile, aura besoin de tant de véhicules de transports blindés. Aucune autre armée majeure dans le monde n’a décidé de suivre ce nouveau modèle américain. Cela est peut-être dû au fait que le principal devoir de leurs forces armées est de se défendre. Les armées de défense nationale n’ont pas besoin de se préparer à combattre une population autochtone hostile.
Sommaire
Armée US : état des lieux [1/3] Introduction et Contexte impérial
Armée US : état des lieux [2/3] Contre-insurrection et déboires de l’US Navy
Armée US : état des lieux [3/3] Catastrophe du JSF et Corruption institutionnelle
Contre insurrection
L’expérience militaire américaine en matière d’occupation et de contre-insurrection a déterminé la priorité des projets d’acquisition et de conception des véhicules blindés du futur, mais elle a également entraîné une focalisation excessive des ressources sur un sous-ensemble, traditionnellement élitiste, limité, et spécialisé, des forces de combat conventionnelles, les opérations spéciales.