L’Empire Anglo-Sioniste : une hyperpuissance microcéphale qui n’a plus aucun crédit


Par The Saker – Le  17 mai 2019 – Source Unz Review

2015-09-15_13h17_31-150x112La semaine dernière a vu la supposée hyperpuissance, pointée du doigt pour ses défaites embarrassantes, non seulement au Venezuela – qui a déjoué avec succès les plans de coup d’État de l’oncle Shmuel – mais aussi dans d’autres  pays, comme Cuba, la Russie, la Chine et l’Iran. C’est plutôt pathétique et franchement, proche du ridicule.

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Oncle Shmuel n’a clairement pas apprécié d’être la risée de la planète.

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Avis d’expulsion de personnel de l’ambassade du Venezuela à Washington

Et comme Oncle Shmuel le fait toujours, il a décidé d’exhiber ses muscles pour montrer au monde entier « qui est le patron » en … bloquant l’ambassade du Venezuela à Washington, DC.

Mais même ça c’était encore trop pour l’administration de MAGA [Trump], ils ont également nié avoir agi de la sorte – qu’est ce que c’est que cette salade ?!

Ce qui n’a pas empêché les activistes américains d’entrer dans l’ambassade – légalement, ils ont été invités et confirment tout.

Maintenant, les services secrets américains veulent expulser les personnes à l’intérieur du bâtiment.

Bravo pour le « déni plausible » tant apprécié par la CIA, qui s’est transformé en « déni comique ».

Si vous pensez que tout cela a l’air incroyablement amateur et stupide, vous avez tout à fait raison.

Selon les paroles délicieuses de Sergueï Lavrov, les diplomates américains ont « perdu le goût de la diplomatie ».

Mais ce n’était pas tout.

Dans un acte de courage incroyable, les États-Unis, qui avaient été informés – par les Israéliens, bien entendu ! – que les Iraniens étaient sur le point d’attaquer « quelque part », l’oncle Shmuel a envoyé deux groupes de porte-avions d’attaque au Moyen-Orient. Dans le cadre d’une opération « audacieuse », les brillants bombardiers B-52 de l’US Air Force dans le golfe Persique vont « envoyer un message » aux « mollahs » : ne nous faites pas c*ier, sinon…

Les « mollahs » n’étaient apparemment pas impressionnés, ils ont simplement déclaré que « les navires américains n’étaient pas une menace, mais seulement une opportunité de cible ».

Les anglo-sionistes ont apparemment également exécuté une opération sous faux drapeau pour obtenir un prétexte de frappe en Iran, mais jusqu’à présent, cela semble avoir connu assez peu de succès dans la région … jusqu’à présent, mais cela pourrait changer.

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Lavrov, épouvanté, réagit aux dernières menaces américaines

Abandonnons maintenant les « jeux de préau d’école maternelle » et essayons de trouver un sens à ce non-sens.

Premièrement, alors qu’un américain peut manifester son mépris pour les Iraniens, les traiter d’enturbannés, de terroristes, de mollahs, de nègres des sables ou les confondre avec les irakiens ou même penser que les iraniens sont des arabes – comme apparemment les turcs, selon les standards US d’ignorance – la vérité est que les iraniens sont des joueurs de classe mondiale et des plus sophistiqués, en particulier leur superbe capacité analytique. Ils comprennent parfaitement qu’un B-52 situé près de l’espace aérien iranien est un pigeon d’argile et que, si les américains prévoyaient de frapper l’Iran, ils mettraient leurs porte-avions à l’abri de toute attaque iranienne possible. Quant aux B-52, ils ont des missiles de croisière à longue portée et n’ont pas besoin de s’approcher de l’Iran pour délivrer leurs charges utiles.

En fait, je pense que la meilleure façon de convaincre les Iraniens que l’oncle Shmuel parle sérieusement serait de sortir tous les navires américains du golfe Persique, de les placer aussi loin que possible tout en pouvant atteindre des cibles iraniennes, et de positionner les B-52 à Diego Garcia. Et vous pouvez parier que les Iraniens surveillent de très près quels appareils le CENTCOM a déployés et où. Pour attaquer l’Iran, les États-Unis devraient réaliser une concentration de forces et d’éléments de soutien qui n’échapperait pas aux Iraniens. J’imagine que ces derniers ont déjà une liste complète de tous les officiers du CENTCOM, depuis le haut jusqu’au niveau de colonel – et peut-être même plus bas dans la hiérarchie pour les aviateurs – et qu’ils savent aussi exactement quels appareils individuels de l’US Air Force/US Navy sont prêts à frapper. On pourrait prétendre que c’est difficile à faire, mais en réalité, ce n’est pas le cas. Je l’ai personnellement vu faire.

Deuxièmement, les Américains savent que les Iraniens le savent – enfin, peut-être pas M. MAGA, mais ceux de la DIA, de l’ONI, de la NSA, etc. le savent. Tout cela est conçu pour montrer que M. MAGA est un dur, un tatoué, qui a des tonnes de poils sur la poitrine, tout cela c’est pour la consommation intérieure américaine. Quant aux Iraniens, ils ont déjà entendu toutes les menaces imaginables de la part des États-Unis, ils ont été attaqués à plusieurs reprises par ceux-ci et Israël, directement ou par procuration, et ils se préparent à une attaque américaine depuis les jours glorieux de l’Operation Eagle Claw : ils sont aussi prêts que possible, vous pouvez le croire sur parole. Enfin, l’attaque terroriste de l’US Navy contre un avion civil  iranien a certainement convaincu les Iraniens que les dirigeants de l’empire anglo-sioniste n’avaient pas la décence la plus élémentaire – sans même parler d’honneur – et sans évoquer non plus l’utilisation d’armes de guerre chimique par l’Irak contre l’Iran avec des produits fournis gracieusement par diverses entreprises américaines et européennes, avec la totale bénédiction de leurs gouvernements. Non, les Iraniens ne se font aucune illusion sur ce que Shaytân-e Bozorg est capable de faire dans sa rage.

Troisièmement, « attaquer des ambassades » est un aveu flagrant de faiblesse terminale. Cela était vrai pour la saisie des bâtiments consulaires russes, et c’est vrai aussi pour l’ambassade du Venezuela. Dans le monde réel – hors école maternelle – lorsque le pays A veut en découdre avec le pays B, il n’exprime pas sa frustration contre son ambassade. De telles actions sont non seulement un aveu de faiblesse, mais aussi un manque fondamental de civilisation.

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Cette question est cruciale pour la compréhension des États-Unis. Les États-Unis sont un pays extrêmement développé, mais pas civilisé. Oscar Wilde (et George Clemenceau) avaient raison : « L'Amérique est le seul pays qui est passé directement de la barbarie à la décadence sans civilisation entre les deux ». Il y a des signes de cela partout aux États-Unis : depuis des lois du travail féodales jusqu'au manque de soins de santé universels, en passant par des peines pénales absolument ridicules - le code pénal soviétique sous Staline était beaucoup plus raisonnable et civilisé que les lois américaines en vigueur ! - la peine de mort ; les tortures socialement acceptées à Guantanamo et ailleurs ; les tensions raciales ; la nourriture dégueulasse constituant le régime typique de diète ; la guerre contre la drogue complètement barbare ;

le record du monde d'incarcérations ; une immense pandémie d'agressions sexuelles et de viols (20% de toutes les femmes aux États-Unis !) ;  l'homosexualité admise comme une « variante normale et positive de la sexualité humaine » ; 98% des hommes ont déclaré avoir regardé du porno sur Internet au cours des six derniers mois … - Vous pouvez continuer cette liste ad nauseam. S'il-vous-plaît, ne vous méprenez pas sur ce que je dis, il y a aux États-Unis autant de personnes gentilles, intelligentes, honnêtes, honorables, éduquées et compatissantes que partout ailleurs. Cela ne concerne pas les personnes vivant aux États-Unis mais le type de société dans laquelle ces personnes vivent. En fait, je dirais que les Américains sont les premières victimes du manque de civilisation de leur propre société ! Enfin, l'absence de civilisation n'est pas toujours une mauvaise chose et peut parfois rendre une société beaucoup plus dynamique, plus flexible et plus innovante. Mais bon, généralement, quand même ça craint …

En passant, les États-Unis n’ont pas la particularité d’avoir eu au pouvoir des imbéciles dégénérés. Est-ce que quelqu’un se souvient à quoi ressemblait Tchernenko lorsqu’il est devenu secrétaire général du PCUS ? Qu’en est-il de gens comme Jean-Bédel Bokassa ou Mikheil Saakashvili , ce dernier cas est particulièrement troublant car il est apparu dans un pays doté d’une culture véritablement ancienne et extrêmement riche ! Et bien que nous puissions ne pas aimer des gens comme George Bush Senior ou James Baker, il s’agissait de personnes superbement éduquées et extrêmement intelligentes. Comparez-les à des ignorants psychopathes comme Pompeo, Bolton ou Trump lui-même !

Ainsi, cette dernière attaque américaine contre le Venezuela est vraiment le symptôme le plus éloquent de l’effondrement total du pouvoir américain, de la banqueroute morale et intellectuelle et du manque de civilisation des élites dirigeantes néocons.

La grande question est évidente : attaqueront-ils ensuite le Venezuela ou l’Iran ?

NYT_cartoonDans le tout premier article que j’ai écrit pour mon blog, dès 2007, j’avais prédit que les États-Unis attaqueraient l’Iran. Je crois toujours que les Israéliens ne cesseront jamais d’essayer d’amener les États-Unis à faire leur sale boulot pour eux – et à laisser le goyim en payer le prix ! Ce dont je ne suis pas sûr, c’est de savoir si les Israéliens auront vraiment le pouvoir de pousser les États-Unis dans une telle guerre suicidaire – rappelez-vous que si l’Iran ne peut pas gagner contre les États-Unis, ceux-ci ne peuvent pas non plus gagner contre l’Iran, ce dernier gagnera simplement en survivant et en ne cédant pas. La bonne nouvelle est que le pouvoir américain est en déclin accéléré, à tout le moins depuis l’époque Clinton et son gang. J’ajouterais même que les deux derniers idiots – Obama et Trump –  ont causé plus de dégâts à la puissance américaine que tous leurs prédécesseurs réunis. La mauvaise nouvelle est que le QI collectif des dirigeants américains a chuté encore plus vite que le pouvoir américain. On peut espérer que le premier atteindra zéro bien avant le second, mais il n’y a aucune garantie.

En vérité, personne ne sait si les États-Unis vont ou non attaquer l’Iran et/ou le Venezuela ensuite. Les néocons le veulent, mais qu’ils y parviennent cette fois-ci ou non, cela dépend de tant de variables que même les membres de la Maison-Blanche et du Pentagone ne savent probablement pas vraiment ce qui se passera par la suite.

Ce qui est certain, c’est que la réputation des États-Unis dans le monde entier est en chute libre. Le fait que la plupart des gens de ce pays ne soient jamais informés de ce fait ne le rend pas moins réel. L’équipe Obama-Trump a véritablement infligé des dommages irréparables à la réputation des États-Unis, tous les deux, car ils étaient irrémédiablement infectés et corrompus par les néocons. Les dirigeants américains actuels semblent le comprendre, du moins dans une certaine mesure, c’est la raison pour laquelle ils s’attaquent principalement à des cibles faciles comme la liberté d’expression, sur Internet et ailleurs : voir Assange, l’ambassade du Venezuela, etc. Le véritable danger provient de l’un des deux facteurs suivants :

  • Les néocons se sentiront humiliés par le fait que toutes leurs menaces ne provoquent qu’indifférence, dégoût ou quolibets.
  • Les néocons se sentiront encouragés par le fait qu’il ne s’est rien passé de grave, jusqu’à présent, quand ils ont attaqué une cible sans défense

Quoi qu’il en soit, dans les deux cas, le résultat est le même : chaque clic ! nous rapproche inexorablement de l’inévitable bang !

À propos, je pense que je devrais également mentionner ici que l’état actuel de la paranoïa avancée avec laquelle des gens comme Pompeo pointent leurs doigts à gauche et à droite est aussi un signe de faiblesse terminale. Ce n’est pas tellement une façon d’expliquer de manière crédible les échecs constants et systématiques des Israéliens et des Américains à obtenir réellement quoi que ce soit, mais plutôt le moyen de détourner l’attention des véritables raisons de l’extrême faiblesse actuelle des anglo-sionistes.

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2006 : Le peuple libanais célèbre la victoire qui a inversé le cours de l’impérialisme anglo-sioniste

J’ai conclu mon dernier article en parlant des Vénézuéliens terrifiés qui refusaient d’avoir peur. Je conclurai celui-ci en soulignant le premier cas où un (relativement) petit adversaire a complètement refusé d’être effrayé alors même qu’il faisait l’objet d’une attaque vraiment terrifiante : le Hezbollah en 2006. Même s’ils étaient en infériorité numérique, largement moins bien armés et entourés par les Israéliens, les membres de la Résistance au Liban ont simplement refusé d’avoir peur et, ayant évacué la peur à laquelle tant d’Arabes avaient succombé avant 2006, ils ont alors fait subir aux Israéliens, pleinement soutenus par les États-Unis, les coups les pires et les plus humiliants de leur histoire – certes courte.

Je vous exhorte à lire le célèbre discours de « Victoire divine » d’Al Sayyid Hassan, vous pouvez encore trouver la transcription en anglais ici et ici, c’est l’un des discours les plus importants du XXe siècle ! – et faites attention à ces mots, c’est moi qui souligne :

Nous sentons que nous avons gagné ; Le Liban a gagné ; La Palestine a gagné ; la nation arabe a gagné, et tous les opprimés et les personnes lésées de ce monde ont également gagné. Notre victoire n'est pas la victoire d'un parti. Je répète ce que j'ai dit à Bint Jubayl le 25 mai 2000 : ce n'est pas la victoire d'un parti ou d'une communauté ; c'est plutôt une victoire pour le vrai Liban, le vrai peuple libanais et chaque personne libre dans le monde. Ne déformez pas cette grande victoire historique. Ne la réduisez pas à des affaires de partis, sectaires, communales ou régionales. Cette victoire est trop grande pour être comprise par nous. Les prochaines semaines, mois et années le confirmeront.

Et, en effet, les semaines, les mois et les années à venir l’ont largement confirmé !

Toute attaque américaine contre l’Iran aura des résultats assez similaires, mais à une échelle beaucoup plus grande.

Et les Iraniens le savent. Comme beaucoup de personnes au Pentagone, la CIA et la Maison-Blanche sont probablement au-delà du désespoir à ce jour.

Conclusion : bonnes et mauvaises nouvelles

La bonne nouvelle d’abord : Pompeo et Lavrov ont eu ce qui semble être un dialogue significatif. C’est très, très bien, même si c’est totalement insuffisant. Ils ont également annoncé leur intention de créer des groupes d’étude pour améliorer les relations – actuellement sombres – entre les deux pays. C’est encore une meilleure nouvelle, si cela se produit réellement. En écoutant Pompeo et Lavrov, j’ai eu le sentiment que les Américains réalisent peu à peu qu’ils ont un besoin impérieux de rétablir un dialogue constructif avec l’autre superpuissance nucléaire. Bien. Mais il y a aussi une mauvaise nouvelle.

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Enfin des discussions constructives entre les deux superpuissances nucléaires!

La rumeur selon laquelle les génies stratégiques entourant Trump envisagent d’envoyer 120 000 soldats au Moyen-Orient est une très mauvaise nouvelle. Si cela reste juste une rumeur, alors ce sera le baratin habituel en provenance de Washington, à l’instar de la « très puissante armada » de Trump envoyée pour effrayer la RPDC – elle a échoué. La différence est simple : envoyer des porte-avions vers le Moyen-Orient n’est que du domaine des relations publiques pures. Mais envoyer des porte-avions et 120 000 soldats change tout. Cette menace, si elle est exécutée, deviendra très réelle. Non, je ne pense pas que les États-Unis tenteront d’envahir l’Iran, mais 120 000 hommes est assez proche de ce qu’il faudrait pour tenter de rouvrir le détroit d’Hormuz, en supposant que les Iraniens le ferment, tout en protégeant les installations et les forces du CENTCOM dans la région, assez faiblement défendues. Dans ce scénario, le voyage de Pompeo en Russie pourrait avoir une raison bien plus inquiétante : expliquer aux Russes ce que font les États-Unis et fournir des garanties de sécurité pour que toute cette opération ne vise pas les forces russes. Si les États-Unis envisagent réellement d’attaquer l’Iran, il serait parfaitement logique que Pompeo parle à Lavrov et ouvre des voies de communication entre les deux forces militaires afin de s’entendre sur des procédures de déconfliction. Que les Russes acceptent ou non de telles mesures – j’imagine qu’ils le feraient sans hésitation – un tel voyage est un must lors du déploiement de forces importantes si proches des forces militaires russes.

Jusqu’à présent, Trump a démenti cette information, mais nous savons tous qu’il souffre du « syndrome de John Kerry » : il souhaite améliorer les relations avec la Russie, jusqu’au point où  les néo-cons lui diront de ne pas le faire. Puis il fait une volte-face à 180° et déclare le contraire de ce qu’il vient de dire.

Pourtant, il y a maintenant des rumeurs selon lesquelles Trump en aurait marre de Bolton – qui, il est vrai, a complètement foiré son aventure vénézuélienne !

Quant aux Irakiens, ils ont déjà dit aux États-Unis d’oublier l’utilisation du territoire irakien pour toute attaque. Cela me rappelle comment les Brésiliens ont dit aux États-Unis que le Brésil ne permettrait pas que son territoire soit utilisé pour des attaques [contre le Venezuela]. Cela devient un modèle. Bien.

Franchement, bien qu’une attaque anglo-sioniste contre l’Iran soit toujours, par définition, possible, je ne peux pas imaginer que les gens du Pentagone aient de l’appétit pour ça. Dans un article récent, Eric Margolis a expliqué les raisons d’une telle attaque – voir l’article complet ici. Remarquez cette phrase : « Le plan initial du Pentagone visant à punir l’Iran prévoyait quelque 2 300 frappes aériennes le premier jour ». Peuvent-ils vraiment faire ça ? Oui absolument. Mais imaginez les conséquences ! Margolis parle de « punir » l’Iran. 2 300 frappes aériennes en une journée ne sont pas ce que je qualifierais de « punition ». C’est une attaque à grande échelle contre l’Iran qui, à son tour, signifie que les Iraniens n’auront absolument aucune raison d’être retenus de quelque manière que ce soit dans les représailles. Si les anglo-sionistes attaquent l’Iran avec 2 300 frappes aériennes le premier jour, vous pouvez être sûr que le deuxième jour, l’enfer se déchaînera dans tout le Moyen-Orient et que les anglo-sionistes n’auront absolument aucun moyen de l’empêcher.

Ce sera un véritable bain de sang et personne ne saura comment l’arrêter.

Et vous pouvez être fichtrement sûr que les Iraniens montreront beaucoup plus de détermination que les impérialistes, ne serait-ce que parce qu’ils se battront pour la défense de leur pays, de leur foi, de leur liberté, de leurs amis et de leurs familles. S’attendre à ce que les Iraniens cèdent ou se rendent de quelque manière que ce soit serait l’idée la plus stupide que quiconque puisse avoir.

Pourraient-ils vraiment être si stupides à Washington DC ?

Je ne sais pas.

Mais ce que je sais, c’est que toute attaque de ce type sera extrêmement coûteuse et très, très dangereuse. De toute évidence, les néocons ne se préoccupent pas des coûts, qu’ils soient financiers ou humains. Ils veulent juste la guerre, la guerre, la guerre et encore plus de guerre, rappelez-vous Mac Cain : « bombe, bombe, bombe, bombe, bombardez l’Iran ». Mais les néocons ne sont qu’une infime fraction des élites dirigeantes américaines, même si c’est la plus puissante, et j’espère que les éléments sains l’emporteront, ce qu’ils ont fait jusqu’à présent.

Pour le moment, tout va bien. Mais si les États-Unis envoient effectivement des forces importantes au Moyen-Orient, alors tout peut arriver.

The Saker

Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone

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1 réflexion sur « L’Empire Anglo-Sioniste : une hyperpuissance microcéphale qui n’a plus aucun crédit »

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