Par Dmitry Orlov – Le 23 janvier – Source Club Orlov

Dans ma jeunesse, j’ai participé à des manifestations contre la guerre, non pas pour protester contre la première guerre du Golfe, car je voyais déjà que ces manifestations seraient vaines, mais pour draguer des femmes. Bien sûr, je criais « Pas de guerre pour le pétrole ! » aussi fort que je le pouvais, mais ce n’était que mon appel à l’accouplement. Même à cette époque trouble, j’étais déjà assez intelligent pour savoir que « Pas de guerre pour le pétrole ! » était une chose spectaculairement stupide à crier. « Nous voulons mourir ! » aurait été tout aussi stupide. Que feraient les Nord-Américains, dont les propres réserves sont gravement épuisées, mais dont les banlieues dépendantes de la voiture s’étendent encore et toujours, que feraient-ils sans le pétrole volé à un pays malchanceux ? Ramper lentement vers la station d’essence la plus proche et mourir d’épuisement en cours de route ? Mais nous ne sommes pas encore morts, alors remontons le chemin de la mémoire et voyons comment cette situation s’est produite, puis revenons pour voir où nous en sommes aujourd’hui.

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Personne n’aurait imaginé que la décision prise il y a trois semaines par le Président américain Donald Trump de retirer toutes les troupes américaines de Syrie se transformerait en engagement militaire vigoureusement renouvelé dans ce pays. Les troupes américaines ont d’abord été envoyées en Irak, mais seulement pour retourner en Syrie avec des blindés lourds et des armes. Des plans sont en cours pour renforcer les déploiements.

À partir des révélations candides extraordinaires faites séparément par le président américain Donald Trump et le New York Times, il ne peut y avoir aucune illusion quant à la raison pour laquelle les forces américaines sont réellement déployées en Syrie. C’est une occupation illégale à l’encontre du gouvernement syrien visant à priver ce pays arabe de ses ressources pétrolières.