… l’Irak révèle comment Trump a essayé de voler son pétrole. [Cœur sensible s’abstenir !, NdT]
Par Moon of Alabama − Le 7 janvier 2020
Un scandale se développe en conséquence de la mauvaise action de Trump après que le Premier ministre irakien Adel Abdul Mahdi a révélé les méthodes de gangster que le président américain Trump a utilisées dans ses tentatives de voler le pétrole irakien. Ci-dessous, nous suivons le développement du jour.
Les funérailles du général de division iranien assassiné Qassem Soleimani ont malheureusement causé encore plus de souffrances :
Une bousculade a éclaté mardi lors des funérailles d'un important général iranien tué dans une frappe aérienne américaine, au moins 56 personnes ont été tuées et plus de 200 blessées alors que des milliers de participants se pressaient dans le cortège, ont rapporté des informations iraniennes. La bousculade a eu lieu à Kerman, la ville natale du général des gardiens de la révolution, Qassem Soleimani, au début de la procession, ont déclaré les agences de presse semi-officielles Fars et ISNA, citant Pirhossein Koulivand, chef des services médicaux d'urgence iraniens.
Une vidéo d’hélicoptère avait précédemment montré que la rue de Kerman était densément peuplée de personnes en deuil. Les funérailles proprement dites ont été reportées.
Un propagandiste anti-iranien rémunéré par les États-Unis a osé déclarer que Qassem Soleimani n’était pas vraiment populaire en Iran. Il est facile de démystifier une telle absurdité en se référant à l’Université du Maryland qui effectue régulièrement des sondages en Iran. En octobre 2019, ils ont constaté :
Le général Soleimani reste la personnalité publique iranienne la plus populaire parmi les personnes sondées, huit sur dix le considérant favorablement. Le deuxième est le ministre des Affaires étrangères Zarif, considéré favorablement par les deux tiers. ...
Et également ceci du professeur Abukhalil:
asad abukhalil أسعد أبو خليل @asadabukhalil - 17:29 UTC · 6 janv.2020 C'est l'aspect le plus étonnant de la montée du nationalisme iranien en raison de la décision de Trump de tuer Soleimani. Cela aurait été inimaginable pendant de nombreuses décennies. C'est la loi des conséquences imprévues. Tweet cité: Roham Alvandi رهام الوندی @RohamAlvandiLSE -10: 11 UTC · 5 janv.2020 Ardeshir Zahedi, ministre des Affaires étrangères d'Iran de 1966 à 1971 et ancien gendre de Mohammad Reza Shah Pahlavi, décrit Soleimani comme un "soldat patriotique et honorable qui était un fils d'Iran" et le compare à De Gaulle, Montgomery , MacArthur et Eisenhower. Lien vers la vidéo.
Cette vidéo de 2017 montre Soleimani consolant la fille d’un camarade tué lors de ses funérailles. De telles scènes expliquent pourquoi Soleimani était si aimé.
Les États-Unis ont refusé au ministre iranien des Affaires étrangères Jahvad Zarif un visa pour une longue visite prévue aux Nations Unies à New York. Zarif a répondu en disant qu’il pouvait parler au peuple américain depuis Téhéran. Aujourd’hui, il l’a prouvé en donnant une interview à CNN:
Le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif a qualifié la décision du président américain Donald Trump d'ordonner l'attaque par drone qui a tué le plus haut commandant militaire du pays d'acte de "terrorisme d'État" dans une interview accordée à CNN mardi. ... "Il s'agit d'un acte d'agression contre l'Iran qui équivaut à une attaque armée, et nous y répondrons. Mais nous répondrons proportionnellement et non de manière disproportionnée", a-t-il dit. "Nous répondrons légalement, nous ne sommes pas des gens sans loi comme le président Trump." ... L'entretien est intervenu alors que le parlement iranien votait, mardi, à l'unanimité pour une motion déclarant toutes les forces américaines "terroristes", selon l'agence de presse iranienne IRNA. Le vote a eu lieu lors de la session parlementaire du pays, a fait savoir l'IRNA. Après l'approbation du plan, les délégués ont scandé «Mort à l'Amérique».
Plus de morts suivront :
Selon un rapport publié mardi par l'agence de presse semi-officielle Tasnim, l'Iran a élaboré treize séries de plans de vengeance pour le meurtre de Soleimani. Le rapport cite Ali Shamkhani, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, disant que même les plus faibles d'entre eux seraient un «cauchemar historique» pour les États-Unis. Il a refusé d'élaborer : "Si les troupes américaines ne quittent pas notre région volontairement et debout, nous ferons quelque chose pour renvoyer leurs corps horizontalement", a déclaré Shamkhani.
La force Quds, la branche d’action extérieure de l’Islamic Revolutionary Guards Corp, a reçu un budget supplémentaire de 200 millions d’euros. Elle utilisera cet argent à bon escient.
Il y a environ 60 à 70 000 soldats américains terroristes étrangers désignés sur quelque 19 bases près de l’Iran et sur des navires dans les eaux voisines. C’est un assez grand nombre de poissons dans seulement quelques tonneaux.
Leur commandant en chef devrait se demander s’il est sage de les y maintenir.
Les chefs d’un certain nombre de milices populaires irakiennes se réuniront dans les prochaines 48 heures pour planifier l’expulsion des forces américaines d’Irak si elles ne partent pas volontairement. Pour des raisons de sécurité, la réunion a été déplacée de Bagdad à Téhéran.
Le Nord-Yémen a proclamé un deuil public assez important pour Qassem Soleimani et Abu Mahdi al-Muhandis. Un ministre houthi a prononcé un discours au cours duquel il a déclaré :
"Le sang de Soleimani ... se transformera en missiles intercontinentaux ... qui détruiront les navires de guerre américains et mettront fin à la présence régionale américaine"
Les navires de guerre US devront certainement éviter les côtes du Yémen.
Le retrait des troupes américaines de la région a également été le thème du discours prononcé dimanche par le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah au Liban. Il est clair que l‘Axe de la Résistance travaillera sur le projet de manière coordonnée.
Trump a déclaré qu’il demanderait à l’Irak de payer pour les bases que les États-Unis ont construites si les troupes américaines étaient expulsées d’Irak. Les États-Unis ont déjà des accords juridiques contraignants avec l’Irak qui stipulent que les bases et toutes les installations fixes que les États-Unis ont construites sont la propriété de l’Irak.
Trump avait déjà demandé – à deux reprises – aux Premiers ministres irakiens si les États-Unis pouvaient obtenir du pétrole irakien en récompense pour avoir envahi et détruit leur pays. Ses demandes ont été rejetées. Maintenant, nous apprenons que Trump utilise également des méthodes de gangsters (texte en arabe) pour obtenir le pétrole de l’Irak. L’intervention du Premier ministre irakien Abdul Mahdi a eu lieu lors de la récente session parlementaire en Irak (traduction automatique) :
Al-Halbousi, président du Conseil des représentants irakien, a bloqué le discours de M. Abdul Mahdi lors de la session prévue pour discuter de la décision de retirer les forces américaines d'Irak. Au début de la session, Al-Halbousi a quitté le siège présidentiel et s'est assis à côté de M. Abdul-Mahdi, après sa demande d'interrompre la retransmission en direct de la session, une conversation publique a eu lieu entre les deux parties. La voix d'Adel Abdul Mahdi s'est enflée. M. Abdul Mahdi a parlé avec un ton de colère, disant : "Les Américains sont ceux qui ont détruit le pays et y ont fait des ravages. Ce sont ceux qui refusent d'achever la construction du système électrique et des projets d'infrastructure. Ils ont négocié la reconstruction de l'Irak en échange de l'abandon de 50% des importations irakiennes de pétrole, j'ai donc refusé et décidé d'aller en Chine et j'ai conclu un accord important et stratégique avec elle, et aujourd'hui Trump essaie d'annuler cet important accord." Le président américain a menacé le Premier ministre irakien de le liquider directement, avec le ministre de la Défense. Les Marines sont le troisième élément qui a tiré sur les manifestants et les services de sécurité. Abdul Mahdi a poursuivi : "Après mon retour de Chine, Trump m'a appelé et m'a demandé d'annuler l'accord, alors j'ai également refusé, et il m'a menacé de manifestations massives qui me renverseraient. En effet, les manifestations ont commencé, puis Trump a appelé, menaçant d'un intensification en cas de non-coopération et de réponse à ses souhaits, grâce au troisième élément (les tireurs d'élite des Marines) visant les manifestants et les forces de sécurité en tirant à partir des plus hautes structures et de l'ambassade des États-Unis pour tenter de faire pression sur moi, me soumettre à ses souhaits, et annuler l'accord avec la Chine, donc je n'ai pas répondu et soumis ma démission. Mais les Américains persistent à ce jour à annuler l'accord avec la Chine et lorsque le ministre de la Défense a dit que ceux qui tuent les manifestants sont un troisième élément, Trump m'a appelé immédiatement et physiquement menacé, moi et le ministre de la défense, au cas où nous révélions qui est ce troisième élément."
Le tweeter fiable, TOM CAT basé en Irak semble confirmer la chronologie :
TØM CΛT @TomtheBasedCat - 4:00 UTC · 7 janv.2020 Oui, une délégation de 50 personnes s'est rendue en Chine en 2019, puis les manifestations ont commencé le 1er octobre jusqu'aux dates du pèlerinage Arbaeen, puis ont repris le 25 octobre. Je suis sceptique quant au troisième élément mais le timing lui-même est intéressant. Les flammes ont été attisées par les médias des pays du Golfe et Al-Hurra.
Al-Hurra est une chaîne de télévision en langue arabe financée par le gouvernement américain.
Southfront fait un rapport similaire, apparemment d’une source différente, avec un contexte supplémentaire.
Bien que cet exposé n’ait pas encore été confirmé, il semble largement plausible.
Les faucons d’Israël, d’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis, qui ont tous fait pression sur les États-Unis pour la guerre contre l’Iran, en craignent maintenant les conséquences :
Les États arabes du Golfe, cibles potentielles de représailles après que les États-Unis ont assassiné le plus grand général de l'Iran, travaillent sur plusieurs pistes pour essayer d'empêcher les tensions entre Téhéran et Washington de se transformer en affrontement militaire.
En début de journée, le président russe Vladimir Poutine est arrivé à Damas pour des entretiens avec le président syrien Assad. Pourrait-il également y avoir une rencontre entre Poutine et le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah ? Poutine se rendra ensuite en Turquie pour inaugurer le gazoduc entre la Russie et la Turquie.
Moon of Alabama
Traduit par jj, relu par Wayan pour le Saker Francophone
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