Le Mistral, histoire belge ? Non, de Hollande, celui qui dirige un pays bas.


Par Harrison Koehli – Le 11 mai 2015 – Source Russia Insider

La France s’abaisse à un tel niveau de servilité envers son maître US, que cela devient inimaginable.

La Russie insiste pour que la France ne vende pas les vaisseaux de guerre, qui incluent des éléments de fabrication russe, à tout autre pays qu’avec son accord explicite.

Les deux porte-hélicoptères aux Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire

Donc, la France et la Russie avaient un accord. La France allait assembler des porte-hélicoptères de dernier cri pour la Russie. Celle-ci produirait quelques éléments des vaisseaux, puis la France les réceptionnerait  pour les terminer. L’accord a été signé en 2011. L’argent versé : $1,25 Mds. Le premier vaisseau aurait dû être livré en novembre 2014. Mais depuis lors, la France s’est engagée dans une histoire géopolitique délirante et interminable, retardant leurs départs et suggérant même l’idée qu’ils n’honoreraient pas l’accord passé, après tout.

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La France doit payer plus d’un milliard d’euros à la Russie – quel gâchis!*


The Saker

The Saker

Par le Saker original – le 26 avril 2015 – Source thesaker.is

Irréel.  Mais vrai.  Il semble que la France ne livrera vraiment pas les Mistrals à la Russie et paiera €1.1 Md en remboursements et amendes… J’étais quasiment sûr que tout ceci était du bluff et que les Français les livreraient quelques semaines après avoir déclaré qu’ils ne le feraient pas.  Je ne pouvais même pas imaginer que le gouvernement Hollande serait stupide jusqu’au bout. Mais alors, il n’est pas le seul.

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Echec historique de Le Drian/Hollande en Inde


Le 14 avril 2015 – Source Breizatao.com

L’Inde annule sa commande de 126 avions de chasse Rafale au profit de la Russie

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BREIZATAO – ETREBROADEL L’Inde a virtuellement annulé son gigantesque contrat d’armement avec la France pour l’achat et la construction en commun de 126 avions de combat Rafale, après que le Premier ministre eut convenu d’acheter 36 tels avions lors de sa visite à Paris la semaine dernière, a indiqué lundi un responsable gouvernemental. A la place, l’Inde va acquérir 127 chasseurs russes de 5ème génération.

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Rafale : l’accord français de Modi prend son envol


Par MK Bhadrakumar – Le 12 avril 2015 – Source mkbhadrakumar

Si le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi était encore en vie, nous aurions pu lui demander comment les Français s’arrangent avec les dirigeants autoritaires et les dictateurs de pacotille des pays en développement qui portent de gros chéquiers dans leurs poches quand ils voyagent à l’étranger.

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Valéry Giscard d’Estaing:
La France, l’Europe, le monde…

Le 23 mars 2015 – Source Fort Russ

Entretien avec Valéry Giscard d’Estaing*
Cet entretien a été conduit par Isabelle Lasserre**

Dans ce stimulant entretien exclusif, Valéry Giscard d’Estaing a accepté, pour Politique Internationale, de décrypter les turbulences qui agitent la planète. De la crise ukrainienne au conflit israélo-palestinien en passant par l’avancée de Daech en Irak et en Syrie, l’ancien président livre son interprétation des principaux dossiers du moment. Comme le lecteur s’apprête à le découvrir, celui qui est également le maître d’œuvre de l’ambitieux projet Europa – la création, au sein de l’UE, d’un ensemble fort et fédératif qui permettra à l’Union de progresser sur la voie tracée il y a soixante ans par les pères fondateurs – n’a rien perdu de sa profondeur de vues, de sa force de conviction et de son humour.

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La politique de l’UE en Ukraine est d’une grande stupidité

Entretien avec Richard Sakwa – Le 9 Mars 2015 – Source Fort Russ

Richard Sakwa

Le chercheur britannique et analyste politique de la Russie, Richard Sakwa, pense que la responsabilité de l’escalade en Ukraine revient à Washington et à Bruxelles. La guerre n’est pas dans l’intérêt de Poutine, c’est la dernière chose dont il a besoin. Sakwa appelle l’Occident à mettre la pression sur le régime de Kiev, car l’Ukraine, en tant qu’État fédéral, doit également tenir compte des intérêts du peuple de Donbass.

Dans le Guardian, Jonathan Steele, un ancien correspondant à Moscou, fait la critique d’un livre remarquable de Richard Sakwa, Frontline Ukraine, où il dénonce la vision biaisée de l’Occident sur le conflit, et analyse minutieusement les erreurs de l’UE et des États-Unis. Il critique le manque d’indépendance de la politique étrangère européenne ainsi que les accusations sans fondement portées contre le président russe Vladimir Poutine. Steele souligne que jamais, même aux périodes les plus sombres de la guerre froide, des politiciens soviétiques comme Brejnev ou Andropov n’ont été si ouvertement et si massivement insultés que Poutine dans le conflit actuel.

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Le président français : la Russie est un pays ami

Le 21 mars 2015 – Source Russia Insider

Le président Hollande a affirmé que la mise en œuvre des Accords de Minsk est le moyen de résoudre le conflit en Ukraine.

PARIS, 20 mars. /TASS/. La Russie est un pays ami a déclaré le président français François Hollande dans une interview au magazine Society publiée vendredi.

«Pour moi, Vladimir Poutine est d’abord le président de la Russie, a souligné Hollande, commentant ses relations avec le dirigeant russe. Quand je lui parle, je parle à la Russie, et c’est un pays que je respecte, un grand pays, un pays ami», a-t-il affirmé.

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La Russie à L’Ukraine : Respectez les accords de Minsk

Le 21 mars 2015 – Source Russia Today

Lavrov : «Personne n’est assez fou dans l’Union européenne pour envoyer des soldats de la paix en Ukraine»

Sergey Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères(RIA Novosti / Grigoriy Sisoev)

L’Union européenne n’enverra pas de force de maintien de la paix en Ukraine, à moins que les rebelles n’acceptent une telle mission a dit Sergey Lavrov, le ministre russe des affaires étrangères, en commentant la demande de Kiev pour une force de police étrangère

«Je pense que personne n’est assez fou dans l’Union européenne. [L’Union Européenne a déjà déployé des forces de maintien de la paix], mais seulement dans des situations où, comme dans les Balkans, toutes les parties en conflit l’avaient accepté. L’UE n’irait jamais dans une région, que ce soit le sud-est de l’Ukraine ou ailleurs, sans que les parties en conflit n’acceptent une telle mission», a dit Lavrov au cours d’une interview avec Sergey Brilev de la chaine Rossiya 1, samedi dernier.

Le ministre russe des Affaires étrangères a ajouté que Kiev devrait parler avec les républiques autoproclamées de Lougansk et de Donetsk plutôt qu’avec Moscou pour s’assurer du soutien de celles-ci envers une mission de maintien de la paix, et ne devrait pas les ignorer comme Kiev le fait actuellement.

En savoir plus: «Respectez les accords de Minsk», répond la Russie

Moscou avait déjà critiqué l’invitation unilatérale de Kiev à déployer une force de police sous l’égide de l’UE pour une mission de maintien de la paix dans le sud-est de l’Ukraine, en disant que cette initiative ne respectait pas les accords de Minsk parce qu’elle n’avait pas été prise en accord avec les forces rebelles.

Lundi dernier, le Président Petro Porochenko a soumis une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies recherchant le déploiement d’une mission internationale en Ukraine, le document ayant déjà été approuvé par le Conseil de sécurité ukrainien.

Des va-t-en-guerre contre le plan de paix

Moscou pense qu’en essayant d’obtenir le déploiement de troupes étrangères sur son sol, l’Ukraine agit à l’encontre des accords Minsk-2, signés en février.

«Je crois que c’est juste un moyen de détourner l’attention… Porochenko est sous la pression de ceux qui ne veulent pas de plan de paix, ce qui feraient oublier leur culpabilité dans ce conflit, a suggéré Lavrov. Après que le parlement ukrainien a adopté une loi sur les élections locales qui contredit directement les accords de Minsk, les voila maintenant avec leur nouveau truc, l’initiative de maintien de la paix. Cela sonne bien et noble, mais ceux qui sont au courant de la situation savent de quoi il retourne

On trouve des partisans d’une solution militaire à la fois à Kiev et à Washington, dit Lavrov. Les deux capitales sont pratiquement à l’unisson quand il s’agit des accords de Minsk.

Washington pousse Kiev à une solution militaire

«Autant que l’on sache, les Américains se taisent quant aux accords de Minsk… mais font beaucoup d’efforts pour interpréter ces accords, et leur position est alors énoncée verbalement par Kiev», dit-il.

«Le vice-président américain Joe Biden a appelé le président ukrainien pour le féliciter de la signature de la loi sur les élections locales, que Donetsk et Lougansk ont considérée comme mettant fin à la clause 12 des accords de février, a ajouté Lavrov. Biden a aussi confirmé, au cours de la même conversation téléphonique, que les États-Unis envoient de l’équipement et des instructeurs pour entraîner la Garde nationale ukrainienne.»

Il faut augmenter la pression sur Kiev

Le haut diplomate russe a confirmé que Moscou avait appelé l’Allemagne et la France, qui ont cosigné les accords de Minsk, à faire quelque chose contre le non-respect par Kiev de ce plan de paix.

«Nous demandons des choses évidentes: que des actions soient entreprises pour pousser les autorités ukrainiennes à remplir leurs obligations, acceptées par Petro Porochenko en tant que président de l’Ukraine», a dit Lavrov.

En savoir plus: «Rupture éclatante». La Russie demande instamment à l’Allemagne et à la France d’agir en Ukraine

Au cours de cette interview, le ministre a aussi rappelé que l’UE avait récemment reconnu que la crise ukrainienne est un problème européen et qu’aucun intérêt outre-mer ne devrait interférer dans le règlement de cette crise.

Au cours de son discours au Conseil européen, jeudi, le président du Parlement européen, Martin Schulz, a dit que l’EU «avait œuvré pour une solution pacifique à ce conflit, qui se situe dans notre voisinage proche» et nommé une solution politique à la crise «la seule solution viable».

«Tout le processus de Minsk est basé sur une philosophie, récemment énoncée par le chef du parlement européen, Martin Schulz, qui a dit que la crise en Ukraine n’est pas un problème russo-américain mais un problème européen, et qu’il devait donc être traité en tant que tel… L’UE veut régler les problèmes à ses frontières en fonction de ses propres intérêts plutôt que de ceux de quelqu’un au delà des mers», a affirmé Lavrov.

Casques bleus patrouillant à la frontière Yougoslavie-Macédoine en août 1993 (Reuters)

Le ministre russe a ajouté que les soutiens étrangers de Kiev devaient exercer plus de pression sur le gouvernement ukrainien pour qu’il respecte les accords de paix.

 

«Je trouve dommage que les colères et la mauvaise volonté de Kiev pour faire des compromis suffisent à bloquer la mise en place des accords que nous avions tous considérés bénéfiques et réalisables», a-t-il-dit.

«Le problème est que les Américains, et à un moindre degré les Européens, ont beaucoup de mal a critiquer Kiev. Ils évitent autant que possible de le faire. Ils soutiennent le gouvernement de Kiev et ferment les yeux sur beaucoup de leurs actes, mais cela n’aide en rien.»

La mission de l’OSCE s’améliore, la Russie offre de l’aide

Lavrov a aussi critiqué Kiev d’essayer de court-circuiter la mission de l’OSCE, qui a pour tâche de surveiller la mise en place du cessez-le-feu, en prétendant que celle ci n’est pas à la hauteur de cette tâche.

«La mission a nettement amélioré la qualité de ses rapports, qui sont devenus plus réguliers. Nous avons insisté pour avoir des rapports quotidiens et qui soient directement distribués à tous les pays membres de l’OSCE, plutôt que de passer par Vienne pour y être édités et habillés», a encore dit Lavrov.

Les cinq cents postes prévus initialement pour la mission de l’OSCE sont presque remplis et la demande russe pour un doublement des postes a été entendue, a dit Lavrov. L’OSCE est déjà équipée avec les hautes technologies nécessaires à sa mission, avec des drones fournis par l’Autriche.

Moscou est aussi prête a fournir plus d’assistance technique à la mission, dont des drones et des blindés, même si cela demandera de régler des formalités supplémentaires pour avoir le personnel qualifié, comme les pilotes de drone attachés à cette mission de l’OSCE, a-t-il-ajouté.

Le ministre est allé jusqu’à dire qu’apparemment Kiev n’est pas contente des rapports de l’OSCE, car ceux-ci montrent l’armée ukrainienne sous un jour peu favorable.

«Les faits rapportés par les membres de l’OSCE montrent qu’environ 80% des incidents, comme le non-respect de retrait des troupes ou les refus d’autorisations de libre accès pour les observateurs de l’OSCE, sont dus aux militaires ukrainiens» a dit Lavrov.

Traduit par wayan, relu par jj et Diane pour le Saker Francophone.

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Lavrov: Washington pousse Kiev à la solution militaire du conflit dans le Donbass

Le 19 mars 2015 – Source Russia Today

Sergey Lavrov

Les États-Unis incitent Kiev à mettre fin à la crise dans l’est de l’Ukraine par la force, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères citant le soutien américain à la récente loi ukrainienne sur le report du statut autonome spécial du Donbass après la reconquête militaire des territoires par Kiev, selon Moscou cela sape les accords Minsk-2.

«Si Washington se félicite d’une action qui sape les accords de Minsk, alors nous ne pouvons que conclure que Washington incite Kiev à résoudre le problème par des moyens militaires», a déclaré M. Lavrov lors d’une conférence de presse jeudi à Moscou.

Ses commentaires faisaient référence à la conversation téléphonique tenue entre le vice-président américain Joe Biden et le président ukrainien Petro Porochenko mercredi, au cours de laquelle Biden a salué la décision par le parlement ukrainien de donner un statut spécial au Donbass.

Le 17 mars, la Verkhovna Rada (parlement ukrainien), a adopté une loi accordant aux républiques autoproclamées de Donetsk et Lugansk un statut spécial d’autonomie, mais Moscou dit que la loi viole l’accord de paix.

En savoir plus: Le Kremlin attend la réaction de l’Europe aux les lois sur le statut du Donbass

L’autonomie du Donbass était l’une des conditions clés des accords de Minsk, mais la loi adoptée par la Rada reporte l’introduction du nouveau statut jusqu’à ce que ces régions puissent tenir de nouvelles élections en vertu des lois ukrainiennes. Jusque-là, les députés ukrainiens ont déclaré que les deux républiques seront reconnues comme des territoires temporairement occupés et que ce statut durera tant que l’armée ukrainienne n’aura pas pleinement restauré son contrôle sur ces territoires. Les dirigeants des républiques de Donetsk et de Lougansk a déclaré que ces décisions n’ont pas été prises avec eux.

Lavrov a déclaré: «La direction ukrainienne… a clairement renoncé à ses engagements d’instaurer un dialogue direct et de négocier avec le sud-est de l’Ukraine, y compris sur la question des élections, sur la mise en œuvre de la loi sur le statut spécial…»

S’exprimant sur ces questions, Lavrov a exhorté les médiateurs de l’accord de Minsk-2 , la France et l’Allemagne, qui ont investi leur autorité dans le document, à réagir aux actions de Kiev.

Le ministre russe des Affaires étrangères a également appelé à un autre round de négociations dans le format Normandie (Kiev, Moscou, Berlin, Paris) sur le règlement du conflit en cours en Ukraine. Il dit que c’est nécessaire pour éviter une nouvelle détérioration de la situation.

«Je crois qu’il est grand temps pour des discussions au format Normandie, a déclaré M. Lavrov. Je me tournerai vers mes collègues -– les ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne et de la France – avec une proposition visant à prendre des mesures urgentes pour empêcher la situation de dégénérer

En savoir plus: Violation flagrante, la Russie exhorte la France, l’Allemagne à agir en Ukraine.

La Russie a convoqué une session extraordinaire du Conseil de sécurité de l’ONU pour discuter des violations dans la mise en œuvre des accords de Minsk-2, a déclaré jeudi le porte-parole de la Mission permanente de la Russie auprès de l’ONU, Aleksey Zaitsev.

La Russie a présenté un projet de résolution au Conseil de sécurité soutenant la mise en œuvre des accords de Minsk, en particulier sur la question du dialogue entre Kiev, Lougansk et Donetsk. Cela concerne les élections dans les régions de l’Est, a déclaré l’envoyé russe à l’ONU, Vitaly Churkin après la fermeture de la session.

Le dernier accord de paix sur l’Ukraine a été négocié dans la capitale biélorusse le 12 février par les dirigeants de la France, de l’Allemagne, de la Russie et de l’Ukraine. Il a été convenu que les parties en conflit retirent leurs armes lourdes de la ligne de front et établissent une zone de sécurité qui les sépare.

L’accord exigeait une réforme politique en Ukraine pour assurer la décentralisation et un statut spécial pour les régions rebelles. Selon l’accord, le contrôle du gouvernement sur les frontières entre les régions de Donetsk et de Lougansk serait entièrement restauré un jour après les élections municipales, qui se tiendraient dans les régions dans le cadre d’une vaste réforme constitutionnelle.

Le document demandait à l’Ukraine d’adopter une loi qui donnerait des privilèges permanents d’autonomie aux régions de Lougansk et de Donetsk. Ceux-ci concernent le droit d’utiliser le russe comme langue officielle et des liens transfrontaliers avec la Russie, ainsi que le droit des gouvernements locaux de nommer les procureurs et les juges. Parmi d’autres points, l’accord comprenait également des pourparlers directs entre Kiev et les représentants des républiques.

Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone

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Pourquoi l’Europe défie-t-elle les États Unis en rejoignant la banque d’investissement chinoise ?

Par Gabriel Domínguez – Le 18 mars 2015 – Source DW

Malgré les pressions américaines, les quatre plus grandes puissances économiques européennes ont décidé de rejoindre la Banque régionale d’investissement chinoise, vue comme une potentielle rivale de la Banque mondiale, sous tutelle américaine. Pourquoi ?

Même si la Chine n’a lancé l’initiative de cette Banque régionale asiatique de développement qu’en octobre dernier, elle est déjà présentée comme une rivale potentielle aux institutions financières établies telles que la Banque mondiale et la Banque asiatique de développement (BAD). Basée à Pékin, la Banque d’Investissement pour l’infrastructure asiatique (AIIB), pour laquelle la Chine a prévu de fournir jusqu’à 50 pour cent des 50 milliards de dollars de capital de départ, est destinée à financer des projets d’infrastructure dans des domaines tels que l’énergie, le transport et la communication en Asie, la région au plus fort taux de développement du monde.

La raison derrière cette initiative est que, compte tenu de l’expansion économique rapide de l’Asie, les institutions financières internationales existantes, telles que la Banque mondiale et la BAD, critiquées par beaucoup comme étant dominées l’une par les États-Unis et l’autre par le Japon, ne peuvent plus satisfaire les besoins de la région en raison de leur capital limité et de l’adoption de priorités différentes.

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